Marie se recula et toucha doucement son visage, effleurant ses sourcils, ses tempes et sa mâchoire de ses doigts.
Tristan leva la main et prit les siennes. "Pourquoi me regardes-tu comme ça ?" demanda-t-il.
Elle le regarda dans les yeux. "Comme quoi ?"
Sa gorge bougea lorsqu'il avala. Un léger plissement apparût entre ses sourcils. "Ce n'est pas un stratagème pour fuir, n'est-ce pas?"
"Penses-tu vraiment cela ?" demanda Marie en souriant. Elle lui donna un rapide bisou sur les lèvres. "Bien sûr que non. Tu vas me manquer."
"Alors tu devrais revenir à moi rapidement," lui dit-il.
"Je le ferai," promit-elle.
Il tenait ses mains contre sa poitrine lorsqu'il se pencha pour l'embrasser. Il l'embrassait fort mais lentement, savourant chaque mouvement de leurs lèvres l'un contre l'autre.
Lorsqu'ils se séparèrent pour respirer, Marie posa une main sur sa poitrine et le poussa vers le lit. Suivant son initiative, il se laissa tomber dans le lit, s'appuyant contre la tête de lit.
Marie le suivit, montant sur le lit à genoux tout en gardant une certaine distance entre eux. Lentement, elle commença à déboutonner son chemisier. Tristan enleva son t-shirt, exposant son torse. Les yeux de Marie se délectaient de son torse bien dessiné, son regard était chargé de désir.
Tristan leva un sourcil, un sourire narquois aux lèvres. "Comptes-tu me toucher à un moment donné ce soir ?"
"Impatiente ?" demanda Marie, jetant son chemisier sur le côté.
Tristan rit et porta sa main à son entrejambe. Il se palpa et commença à se frotter à travers ses jeans. Les yeux de Marie tombèrent sur sa main, et elle pouvait voir le contour de son érection à travers son pantalon.
"Je suis prêt," lui dit Tristan, suivi d'une profonde inhalation. Rien que de savoir qu'il pouvait sentir son excitation la fit pulsé d'un désir intense. "Et toi aussi. Viens ici."
Marie attrapa son pantalon et se débarrassa de lui, suivie de sa culotte. Il fit de même et en un rien de temps, ils étaient tous les deux nus. Marie se dirigea vers lui, s'installant entre ses jambes.
Tristan siffla lorsqu'elle prit son érection dure en main. Elle la serra avant de relâcher sa prise et de faire glisser sa main de haut en bas de son membre. À la montée, elle frotta son pouce sur son gland avant de lever les yeux pour le regarder. Il la regardait avec des yeux lourds de désir, sa poitrine se soulevant et s'abaissant régulièrement. Il était toujours en contrôle. Elle voulait changer cela.
Repoussant ses cheveux sur une épaule, elle s'inclina en avant et le prit dans sa bouche. Le gémissement de Tristan emplit la pièce alors qu'elle l'explorait avec sa langue, taquinant son gland et sa face inférieure avant de l'engloutir avec sa bouche.
Tristan porta instinctivement sa main à sa tête, mais elle la repoussa. "C'est moi qui commande ici," lui dit-elle, lui lançant un sourire en coin et enroulant sa main autour de la base de son érection.
"Vraiment?" il croassa.
Elle acquiesça avant de le reprendre dans sa bouche. Elle caressa la base avec sa main pendant qu'elle creusait ses joues autour du reste de son membre et aspirait.
Alors qu'elle répétait ses mouvements, il sentait son contrôle lui échapper rapidement. Lorsque sa main est descendue plus bas pour jouer avec ses testicules pendant que sa bouche lui suçait la vie, c'était trop à supporter. Et elle ne le laisserait toujours pas la toucher.
"Qu'est-ce que tu fais...oh putain...arrête..."
Ses mouvements se sont arrêtés immédiatement et elle a levé la tête pour le regarder. "Arrêter?"
"Non!" il protesta.
Elle lui offrit un doux sourire et embrassa son gland. "Tu n'arrives pas à te retenir?"
"Si, je peux," répondit-il de façon convaincante.
"On verra," le défi-t-elle. Elle a couru sa langue de la base au sommet plusieurs fois, frottant le gland avec son pouce. Il voulait qu'elle le reprenne dans sa bouche, mais elle prenait trop de plaisir à le taquiner. "Ne te retiens pas pour moi."
Ouais, il n'allait pas se retenir. Il devenait physiquement impossible de se retenir. Elle a pompé sa main autour de lui quelques fois de plus avant de finalement le mettre dans sa bouche. Alors qu'elle s'occupait de lui, Tristan ferma les yeux et jeta sa tête en arrière contre la tête de lit.
Elle l'avait. Vraiment, elle l'avait. Elle avait provoqué une tempête dans son corps et elle échappait rapidement à tout contrôle. Puis, quand il croyait ne plus pouvoir se retenir, elle lui donna un fort coup de poing. Ses yeux se sont ouverts immédiatement, mais l'inconfort a été éclipsé par la décharge qui l'a frappé lorsqu'il a joui, son sperme jaillissant et atterrissant sur son ventre.
"Putain d'enfer," gémit-il en arrivant encore et encore. Marie souriait et se léchait les lèvres, comme si elle avait réussi sa mission. Le problème était qu'elle était trop loin. Il tendit la main vers elle et cette fois, elle vint vers lui.
Alors qu'il récupérait, elle s'assit sur ses genoux et l'embrassa. Il enroula ses bras autour d'elle et la serra le plus fort possible. Elle l'embrassait partout–ses lèvres, son visage, son cou. Elle laissait même quelques morsures ici et là, comme si elle le marquait. Il aimait ça. Son parfum l'entourait, et il voulait le garder jusqu'à ce qu'elle revienne vers lui.
Lorsqu'elle le guida finalement en elle, elle garda les yeux fixés sur les siens alors qu'elle le chevauchait. Il ne pouvait pas détourner le regard. Elle allait être absente seulement quelques jours, mais il avait l'impression que ce serait des années, et il ne voulait pas gaspiller un seul instant.
Il savait une chose avec certitude–elle allait énormément lui manquer.
***
Tôt le lendemain matin, Marie se réveilla au son de l'alarme qu'elle avait réglée. Elle l'éteignit immédiatement et essaya de sortir du lit. Le bras de Tristan l'entoura par la taille, la retenant.
Elle se tourna vers lui dans la chambre sombre. "Es-tu réveillé ?"
Il a répondu en marmottant.
"Je dois partir," lui dit-elle lorsqu'il ne fit aucun geste pour la libérer.
"Non," marmonna-t-il endormi.
"Tristan…"
Il se retourna et la recouvra de son corps, la pressant contre le matelas. Ses lèvres trouvèrent les siennes dans la pénombre. Ils s'embrassèrent pendant un moment jusqu'à ce qu'il pose sa main entre ses jambes et elle le repoussa.
"Je dois vraiment partir," lui dit-elle. "Je retrouve les autres dans trente minutes."
"Je ne veux pas que tu partes," lui dit-il. "Diego et Violet peuvent diriger la mission. Reste ici avec moi."
Marie soupira et tendit la main pour allumer la lampe de chevet. Puis, elle se tourna vers lui. "On en a déjà parlé."
Il la regarda obstinément. "J'ai aussi besoin d'aide ici. J'enverrai Ben avec eux, et tu resteras avec moi."
"Ben t'aide à coordonner avec les Alphas et les chefs de sécurité à travers le royaume," fit-elle remarquer. "Il a des responsabilités que je ne peux pas simplement prendre. Je vais bien. Tu sais que je peux me débrouiller."
"Il n'y a rien que je puisse dire pour t'empêcher de partir, n'est-ce pas?" demanda-t-il.
Marie se pencha et lui donna un baiser. "Je serai de retour avant que tu t'en rendes compte."
Tristan grogna de mécontentement mais se recoucha alors qu'elle quittait le lit. Il ne pouvait que la regarder alors qu'elle allait prendre une douche et se préparer à partir. Une demi-heure plus tard, elle était prête. Tristan porta ses bagages jusqu'à la voiture, où elle retrouva Diego et Violet qui allaient l'accompagner dans sa mission.