"Tu n'as pas besoin d'avoir peur des avantages que tu vas obtenir. Je ne déçois jamais quelqu'un qui est loyal envers moi," Antoine afficha un sourire confiant.
Marc acquiesça lentement. Son regard tomba sur la table, mais pas tout à fait sur la nourriture. "Tu as raison. J'avais bien l'intention d'arracher Flore à Edgar, mais ..."
Antoine leva un sourcil. "Mais ?"
Marc rencontra le regard du vieil homme depuis le coin supérieur de son œil. "Avec toutes mes excuses, je veux utiliser la bonne méthode cette fois. Ce n'est pas seulement son corps que je veux gagner, mais son cœur."
Antoine resta figé avec des sourcils hauts. Il ne pouvait pas croire que de tels mots pouvaient sortir de la bouche d'un playboy comme Marc.
"Es-tu repenti ?"
Marc releva les coins de ses lèvres et acquiesça. "Je n'ai jamais aimé une femme de cette manière, mais ça ne signifie pas que je ne peux pas. Je n'avais tout simplement pas trouvé la bonne avant Flore."
"Alors tu as rejeté mon offre ?" Le ton d'Antoine semblait mécontent.
"Pas complètement. Je vais toujours prendre Flore à ton petit-fils. Mais je pense que la bonne voie garantit la victoire, d'ailleurs ...." Marc se pencha en arrière et prit une courte respiration. "Edgar et moi sommes toujours amis, après tout. Diffamer sa chère secrétaire, c'est comme déposer la première bombe sur le champ de bataille."
Les coins des lèvres d'Antoine tressaillirent légèrement. Son cœur se réchauffa lorsqu'il entendit le rejet de Marc. "Je ne m'attendais pas à ce que tu sois si loyal envers Edgar."
Marc haussa légèrement les épaules. "Je veux faire de Flore une compagne de vie, Monsieur, pas une éphémère."
"D'accord," dit Antoine haut et fort. Il avait déjà pris une décision dans son esprit. Il ne pouvait pas compter sur la méthode de Marc qui était trop lente. Il devait éloigner Flore d'Edgar en un mois.
"Assez parlé, profitons de ce repas, jeune Marchal. Mange beaucoup. Tu as besoin de vigueur pour gagner une femme."
Marc mangea goulûment. Il ne voulait pas offenser à nouveau le vieil homme. Son imprudence en refusant l'offre avait atteint la limite de la tolérance. Il ne voulait pas être mis dans un sac et se réveiller dans un autre monde.
Après le départ de Marc, Antoine demanda à tout le monde de quitter la salle à manger. Il avait besoin de temps seul pour élaborer une nouvelle stratégie.
Juste alors, Erfan se pencha et chuchota quelque chose, "Monsieur, j'ai des nouvelles plutôt surprenantes pour vous."
Antoine haussa un sourcil. Il déchiffra le regard glacial d'Erfan. Il y avait une menace sérieuse dans ses yeux. "Quoi?"
"La nuit du scandale, le jeune maître était dans le même hôtel."
Les yeux d'Antoine faillirent sortir de leurs orbites. Ses poumons se remplirent soudainement d'un soupçon de plus en plus intense.
Depuis qu'il avait vu Julie sans lunettes de soleil, il était hanté par le visage du petit Edgar. L'information d'Erfan rendait cette possibilité plus claire.
"Avez-vous une photo du collègue?"
Erfan posa son téléphone sur la table. Antoine remarqua immédiatement. Un homme aux cheveux bruns avec des yeux assortis apparut à l'écran. Aucune ligne de son visage n'était similaire à celle de Julie ou d'Anna.
"Y a-t-il d'autres informations?" Antoine avait commencé à suer froidement.
"Lorsque la vidéo scandaleuse a fait le buzz, Flore a dit qu'elle n'avait pas couché avec cet homme."
"Cela signifie qu'il y a quelqu'un d'autre? Ça pourrait être Edgar?" Antoine soupira spontanément. Une seconde plus tard, il attrapa un verre d'eau. Sa gorge était sèche.
"Et, Monsieur," a continué Erfan, ajoutant au fardeau dans le cœur d'Antoine, "il y a quelqu'un qui a enquêté sur cette affaire avant nous. Il a dissimulé son identité assez bien."
Un soupir s'échappa rapidement de la bouche d'Antoine. "Etait-ce la semaine dernière?"
"Oui, Monsieur."
"Cela doit être Alexandre. Pas étonnant qu'on ne l'ait pas vu au bureau. Est-ce que ça veut dire qu'Edgar l'a envoyé sur cette mission?"
Antoine se pencha en arrière comme s'il était épuisé. Son cœur était trop fatigué, alors que son cerveau était surchauffé à force de trop travailler.
"Erfan, découvre si Edgar sait pour les jumeaux."
"Désolé, Monsieur," Erfan interrompit inopinément. "Le jeune maître ne l'a-t-il pas mentionné? Après votre rencontre avec les jumeaux, vous êtes allé directement voir le jeune maître et avez mentionné leur génie. Le jeune maître a dit qu'il les avait rencontrés."
Les sourcils d'Antoine se froncèrent profondément. Son doigt était à moitié levé. "Alors, découvre s'il sait déjà qu'ils sont les enfants de Flore ou non. C'est grave, Erfan. Vraiment grave. Le mariage entre les Weber et les Hall est en danger."
“Ne vous inquiétez pas trop, monsieur. Vous vous souvenez? Le petit garçon a dit que les yeux de sa mère étaient jaunes cuivrés. J'ai remarqué que la femme portait des lentilles de contact brunes. Il est possible qu'elle cache son identité au jeune maître.”
"J'espère que tu as raison," Antoine soupira avant de calmer sa respiration. “Mais nous ne devons pas être négligents. Continuez à enquêter pour savoir dans quelle mesure Edgar connaît la femme et ses enfants.”