Chapter 70
824mots
2024-08-26 00:52
"En fait, j'avais prévu de te faire un cadeau, mais je n'ai pas eu le temps de l'acheter encore," a dit Marc à nouveau. "Que dirais-tu si nous allions faire du shopping après ça? Vous deux pouvez acheter les vêtements que vous aimez."
Flore secoua spontanément la tête. "Désolée, Monsieur Marchal. Nous apprécions votre gentillesse, mais nous avons un autre programme après ça."
"Je me suis promis de leur offrir un cadeau, Flore. S'il te plaît, ne me fais pas me sentir coupable. Tous les hommes doivent tenir leurs promesses. N'est-ce pas, Julie?"
"Oui!" répondit Julie, hochant la tête fermement. “Nous devons accompagner Monsieur Marchal au centre commercial, Maman. Sinon, il sera sûrement triste et déçu.”
Flore sourit, mi-grimace. Il est inhabituel pour elle d'être confuse en cherchant une solution.
Soudain, Marc tendit la main pour saisir celle de Flore qui reposait sur la table. "Ne t'inquiète pas, Flore. Ce n'est pas un problème du tout. Je suis vraiment heureux de voir tes enfants sourire joyeusement."
Les battements de Flore s'accélérèrent. Ses sourcils se froncèrent et son dos se tendit. Elle se sentait mal à l'aise avec ce contact.
Cependant, Flore essaya toujours d'être polie. Avec des mouvements lents, elle ramena ses mains sur ses genoux.
"Merci, Monsieur Marchal. Mais—"
"Si tu as peur d'être endettée, tu peux me rembourser en m'aidant," Marc interrompit, levant un sourcil.
Flore resta silencieuse un moment. "De quelle aide avez-vous besoin?"
En entendant le ton confus de Flore, le sourire de Marc s'élargit.
"Je développe une nouvelle entreprise dans le secteur du parfum. Si cela ne te dérange pas, j'aimerais que tu m'aides à tester des échantillons demain. Edgar ne t'a-t-il pas emmenée voir les essais? Je pense que tu as déjà de l'expérience dans les tests."
Les coins des lèvres de Flore se contractèrent. ‘Pas regarder, mais être le cobaye.’
"D'accord, c'est assez équitable," elle hocha la tête alors.
Marc poussa un soupir de soulagement. Il était heureux que Flore lui ait enfin ouvert un chemin plus large.
Après s'être amusé avec Flore et les jumeaux et les avoir envoyés à leur appartement, Marc a finalement vérifié son téléphone. C'est alors qu'il a vu un message d'Erfan.
"Antoine Weber m'a invité?" soupira-t-il d'incrédulité.
En supposant, Marc retourna à sa voiture. Il n'était pas trop tard pour qu'il assiste à l'invitation rare.
"Bonsoir, M. Weber," dit Marc aussitôt qu'il entra dans la villa. Antoine était assis sur son canapé préféré.
"Je pensais que tu avais rejeté mon invitation," répondit le vieil homme, baissant un sourcil.
Marc rit formellement. "Je ne pouvais certainement pas ignorer une invitation du numéro un homme d'affaires non seulement dans ce pays, mais dans le monde entier."
Recevant des éloges si élevés, le visage d'Antoine s'éclaircissa. Avec les coins de ses lèvres recourbés, il hocha la tête et se leva du canapé.
"Alors, comment vas-tu, jeune Marchal?"
"Très bien, Monsieur, de plus... Je peux vous revoir après une longue période. J'ai l'impression d'avoir une grande chance."
En riant, Antoine tapota l'épaule de Marc. Puis, il l'invita à marcher vers la salle à manger.
"Alors, es-tu toujours amis proches avec Edgar?" Antoine demanda alors qu'ils étaient assis à la table à manger.
Marc hocha légèrement la tête. "Nous aimons toujours concourir comme avant. Je n'ai toujours pas réussi à battre votre petit-fils, Monsieur."
Tandis que les serviteurs remplissaient la table de nourriture, Antoine plissa les yeux. "Est-ce ainsi? J'ai entendu dire que tu es proche de la secrétaire d'Edgar. Tu as même pris la peine de venir à l'événement d'inauguration de bourse d’études de ses enfants. Cela ne signifie-t-il pas que tu as gagné en termes d'attirer son attention?"
Connaissant la direction de la conversation, l'expression de Marc devint tendue. Cependant, aussi rapidement que possible, il la dégelât.
"Ce n'est pas une compétition, Monsieur. Edgar a déjà Isabela. Pourquoi vise-t-il Mademoiselle Dupuy ?"
"Ne faites pas l'innocent, Marc. Vous savez que les murs du bureau de mon petit-fils ont des oreilles."
Le sourire de Marc s'estompa lentement. Il lâcha le verre qu'il venait de toucher, puis croisa les bras. "Si je me souviens bien, vous n'aimez pas les bavardages. Alors, qu'attendez-vous de moi, Monsieur ?"
Antoine ronchonna faiblement. Il aimait ce jeune homme qui savait quand être sérieux et quand être amical.
"Je veux que vous la lui preniez à Edgar. Si nécessaire, faites-la enceinte de votre enfant. C'est le moyen le plus sûr pour la lier à vous. Vos parents ne pourront certainement pas s'y opposer, n'est-ce pas ?"
La courbe des lèvres de Marc se rigidifia. Il ne s'attendait pas à ce qu'Antoine Weber lui demande de mettre une femme enceinte.
Après un clignement d'yeux, il laissa échapper un rire léger. "Vous êtes vraiment incroyable, Monsieur Weber. Je ne pensais pas que quelqu'un pourrait deviner mes sentiments aussi profondément."
"Eh bien .... Quand vous avez des yeux partout, vous pouvez obtenir des informations très facilement. Alors, vous acceptez ma demande, n'est-ce pas ?"