Chapter 72
858mots
2024-08-28 00:52
Erfan acquiesça. Ne perdant pas de temps, il sortit avec le téléphone à son oreille. Pendant ce temps, Antoine agrippa étroitement le verre.
'Comment Edgar peut-il agir si négligemment ? Ne comprend-il pas que le sang de Weber est si précieux ? Il n'aurait pas dû mêler des gènes de qualité avec des gènes bon marché. J'espérais des arrière-petits-enfants, mais pas si rapidement.'
Après avoir râlé dans diverses langues, Antoine commença à rire méchamment. 'Cela ne peut pas être toléré. Demain soir, la femme doit être prise en charge immédiatement.'
***
Dès que les jumeaux entrèrent dans la chambre, Flore se dirigea vers la voiture d'Alexandre. Elle s'assit sur le siège passager, demandant : "Où est ton maître ?"
Alexandre avala son dernier morceau de pain puis glissa l'emballage en plastique dans la pochette de la porte. "Il rencontre un client dans une ville voisine", répondit-il nonchalamment.
Flore acquiesça avec un soupir de soulagement. “Merci, Alexandre.”
“Ce n'est pas un problème. Il veut éviter son grand-père. Il reviendra demain après-midi."
Après un moment de silence, l’assistant murmura : "Alors, ton plan se déroule-t-il sans accroc ?"
Flore le regarda avec une expression neutre. Elle-même ne connaissait pas la réponse. "On dirait bien."
"Alors, ton rendez-vous s'est bien passé aussi ?"
Flore fronça un sourcil. “Alexandre, peux-tu arrêter de me suivre ? Edgar a dit une fois que son grand-père ne se comporterait pas de manière inconsidérée dans un lieu bondé. Sans ta surveillance, ma famille et moi resterons en sécurité. Tu devrais rentrer chez toi et te reposer.”
"Le Jeune Maître m'a ordonné de garder un œil sur toi, Mlle Dupuy," Alexandre expliqua platement. Son obéissance fit sourire finement Flore.
"D’accord, fais simplement ce que tu veux, et ne révèle pas mon secret, s'il te plaît. Je dois rentrer avant que quelqu'un ne regarde. Merci, Alexandre.”
Flore attrapa la poignée de la porte. Juste avant de l'ouvrir, Alexandre l'appela. "Mlle Dupuy….”
Flore tourna la tête.
"Si je peux te donner un conseil, sois prudente avec Monsieur Marchal."
Les sourcils de Flore se froncèrent à nouveau. Elle avait déjà entendu des avertissements comme celui-là de la part d'Edgar. "Pourquoi ?"
"C'est un dragueur qui aime piéger les femmes. Tu ne veux pas être la prochaine victime, n'est-ce pas?"
Les lèvres de Flore se serrèrent. Elle repensa à ses moments passés avec Marc. Cet homme cherchait manifestement à retenir son attention. Cependant, son attitude douce et chaleureuse faisait douter Flore de la sincérité de ses intentions.
‘Est-ce que Marc aurait le cœur à blesser une mère célibataire comme moi ? Mais il a été très gentil avec les jumeaux.’
"Cet avertissement vient-il d'Edgar?" demanda Flore, les sourcils toujours froncés. “Ne t'inquiète pas, Alexandre. Je ne suis intéressée par aucun homme. Mon attention est uniquement portée sur mes enfants pour le moment. La flatterie ou les compliments n'auront aucun effet sur moi.”
Avant qu'Alexandre puisse ajouter quoi que ce soit, Flore sortit de la voiture. Son visage affichait une indifférence apparente. En réalité, elle commençait à hésiter.
Lors du déjeuner et du shopping au centre commercial, Flore fut plusieurs fois émue et étonnée par l'attitude de Marc envers les jumeaux. Elle était certaine que l'homme était sincère. Cependant, l'avertissement sérieux d'Alexandre suscita plusieurs questions dans son esprit.
‘Est-il vrai que Monsieur Marchal n'est pas un homme bien ? Se pourrait-il qu'il ne fasse que semblant ? Ou est-ce simplement un stratagème d'Edgar pour m'éloigner de lui ?’
Alors que Flore fermait la porte de l'appartement, un message arriva sur son téléphone. "Flore, es-tu libre demain soir ? Peux-tu m'aider ? Je peux venir te chercher."
Flore soupira. Elle n'arrivait pas à décider quelle décision serait la plus sage. Elle reposa son téléphone et alla dans la chambre des jumeaux. Elle avait besoin d'un peu de divertissement.
Flore jeta un œil par l'entrebâillement de la porte. Les jumeaux étaient apparemment en pleine discussion animée.
Julie semblait captivé par ses nouvelles voitures transformables, tandis qu'Anna était occupée à organiser sa nouvelle collection de livres. Flore sourit discrètement en les observant.
"Ouais, j'aime aussi la nourriture dans ce restaurant. Mais, en comparaison, les pancakes que tu as commandés sont meilleurs que mon steak. J'aurais dû prendre la même chose," marmonna Julie, la tête baissée. Ses doigts s'agitaient habilement pour transformer la voiture en robot.
"Pourquoi tu ne l'as pas dit à ce moment-là ? J'aurais pu partager la moitié de mon plat avec toi, ou ... Monsieur Marchal aurait pu en commander une autre portion pour toi. Il est riche et gentil," dit Anna sans quitter des yeux sa petite étagère pleine de livres.
Soudainement, les yeux de Julie se dilatèrent. “Cela signifie-t-il que tu es d'accord avec moi ? Monsieur Marchal serait un bon papa pour nous ?”
Le sourire de Flore s'estompa soudainement. Son expression devint sérieuse face à la question de Julie. Son cœur palpitait en attendant la réponse d'Anna.
“Oui, j'aime sa façon de nous parler. J'aime aussi son apparence et sa gentillesse. Il a dit que ma robe était belle. Il m'en a même acheté une nouvelle. Et surtout, j'aime la joie qu'il apporte quand il est avec nous.”