(Le point de vue de Leigh)
"Alexander Hearst, qu'as-tu fait ?" lui ai-je demandé furieusement en le regardant se promener dans ma petite chambre comme s'il était dans un musée. Sous l'effet de la peur, j'ai crié mais mon inconscient de mari semblait s'amuser avec mes œuvres d'art et de la propreté de ma chambre.
"Une semaine de retard ?" me suis-je exclamée, grognant contre lui.
Il s'est tourné vers moi et m'a dit : "Tu as mis trop de temps à réfléchir. Si tu n'es pas enceinte, c'est plus facile de demander le divorce." Puis, il a tiré la chaise de ma table d'étude près de moi et m'a fait asseoir sur ses genoux.
Je me suis mordu la lèvre inférieure pour m'empêcher de pleurer, mais l'arrière de mes jambes était gonflée après que mon père m'a donné cinq coups de fouet très douloureux. J'ai saisi son bras pour me retenir de crier.
Le front d'Alex s'est plissé et il semblait être mécontent de ma réaction.
"Enlève ton pantalon", m'a-t-il dit d'un ton sérieux en m'aidant à me lever.
J'ai remué mes sourcils. "Quoi ?" lui ai-je demandé, en me tenant devant lui avec un air bizarre.
Il a inspiré profondément. De nouveau, il a repris : "Leigh, soit tu enlèves ton pantalon, soit c'est moi qui le fais."
Si mes jambes ne tremblaient pas et ne me faisaient pas mal, cela pourrait probablement prendre un autre tournant parce que la façon dont il l'a dit m'a excitée, et comme du pop-corn, j'étais prête à exploser. J'ai feint de rire. "Alors fais-le."
C'était censé être une blague, mais Alex ne semblait pas être d'humeur à le faire, il m'a doucement rapprochée de lui et a enlevé le bouton de mon pantalon. À l'instant ma gorge s'est asséchée, oubliant la douleur de mes jambes, il a ouvert d'un geste éclair la braguette de mon pantalon, pourtant il paraissait se concentrer sur autre chose.
"Baisse-le', a-t-il dit. J'ai fermé les yeux, supportant les élancements de mes jambes tandis que je baissais lentement mon pantalon. Il m'a retournée et je l'ai entendu haleter lorsqu'il a touché avec précaution la peau rouge du haut de mes cuisses. Il a sursauté lorsque j'ai poussé un cri de douleur.
"Qu'est-ce que c'est, Kayleigh David ?" m'a-t-il demandé d'une voix basse et furieuse.
Je me suis tournée vers lui, le forçant à voir le sourire sur mes lèvres. "C'est de cette façon que mon père a éduqué ses enfants", lui ai-je dit.
Il a secoué la tête en fermant les yeux pour exprimer son irritation. "Ce n'est pas juste", m'a-t-il dit.
Je me suis tournée vers lui et je lui ai dit: "Carlos David est un homme rigoureux, Alexander Hearst. J'ai mal agi..."
Il a levé la tête pour croiser mon regard, ensuite a posé ses mains autour de mes hanches. "Tu aurais dû m'appeler. S'il voulait battre quelqu'un, cela devrait être moi pour t'avoir mis dans cette situation inconfortable."
Mon index a parcouru son beau nez. Je lui ai répondu : "C'est gentil, mon mari, mais c'est ma famille. Quel que soit notre âge, papa nous disciplinerait comme il l'entend."
Alex s'est rapproché de moi, a passé ses bras autour de ma taille et a embrassé mon nombril. Mon cœur battait la chamade et j'ai baissé la tête, attendant ce qu'il va faire. J'ai eu du mal déglutir lorsque j'ai senti l'humidité dans mon ventre au moment ou sa sueur dégoulinait sur ma peau.
Soudain, il a levé ses yeux, les a rétrécis et m'a avoué : "Même si j'adore te voir dans ces sous-vêtements..." Il a arrêté de parler et a inspiré profondément. Puis il a ajouté : "Ce n'est pas le meilleur moment."
Il s'est levé. "Mets une jupe ou un short", m'a-t-il dit. Puis, il s'est dirigé vers la porte.
Apeurée, j'ai écarquillé mes yeux en lui demandant : "Où vas-tu ?"
"Je vais chercher une poche de glace pour ma femme", m'a-t-il répondu sans me regarder. Alexander avait l'air irrité, mais je l'ignorais. J'ai ouvert mon armoire et j'ai pris une jupe rose assortie de son chemisier entre mes vêtements soigneusement rangés et pliés dans l'armoire pour les porter.
J'ai enlevé ma chemise, mais elle était coincée sur ma tête. J'ai gémi en me rappelant qu'Alex allait revenir d'un moment à l'autre. Il était trop tard pour que je la retire, car je me suis figée en entendant la porte s'ouvrir et se refermer. Mon cœur s'est arrêté de battre quand j'ai entendu le cliquetis de la poignée de la porte qui se verrouillait.
"Laisse-moi t'aider", a dit Alex. S'étant rapproché de moi, d'un geste, il a tiré la chemise par-dessus ma tête et l'a laissé tomber sur le bord de mon lit.
Je me suis tenue devant lui, oubliant encore une fois que j'étais presque nue devant Alexander Hearst. Il m'a dévisagée puis ses yeux se sont fixés sur mon soutien-gorge et mes sous-vêtements qui étaient assortis d'un t-shirt noir.
"Couche-toi sur le lit, Kayleigh David", a dit Alex d'un ton autoritaire.
Mes sourcils se sont levés et j'ai ouvert ma bouche sans dire mot au même moment que je le regardais.
Il a levé la main et m'a montré la compresse humide qu'il a prise dans la cuisine. La chaleur envahissait mon visage parce que j'étais gênée par mes pensées insensées. Je me suis mise immédiatement à plat ventre sur le lit pour qu'il ne voie pas la rougeur de mon visage.
Alex s'est assis sur le bord du lit. Il a placé délicatement la compresse humide à l'arrière de ma cuisse. Tandis qu'il tâtait de ses doigts sur la partie enflée de mon muscle ischio-jambier, je me mordillais la lèvre inférieure. C'est incroyable, son toucher m'a fait oublier la douleur, mais lorsqu'il a passé la compresse imbibée sur l'autre jambe, je me suis mise à serrer les dents sous l'effet de la douleur et le soulagement lorsque je ressentais le froid.
"Leigh", m'a-t-il appelé d'une voix basse.
"Hmm ?" ai-je marmonné en penchant ma tête pour voir son visage.
"Tu veux que j'enlève aussi ton soutien-gorge ? J'ai entendu dire que certaines femmes n'étaient pas à l'aise lorsqu'elles le portaient à la maison", a-t-il murmuré presque en me regardant et en attendant ma réponse.
La vérité, c'est que je le portais tout le temps sauf pour aller au lit, mais j'ai acquiescé comme si j'étais hypnotisée par ses yeux brûlants de désir.
Alex a glissé ses doigts sur ma colonne vertébrale. Ce qui m'a incitée à fermer les yeux et à pousser un petit gémissement. Je le sentais dégrafer mon soutien-gorge et me caresser la peau à l'endroit où se trouvait l'aile il y a quelques instants. Cet homme allait me tuer avec cette intense excitation. Sa main rugueuse qui touchait ma peau, laissait des flammes, me faisant rouler sur le lit pour me retrouver face à lui. La compresse imbibée était tombée sur le lit, mais personne ne s'était soucié de la prendre.
"C'est dur pour toi ?" lui ai-je demandé, presque à bout de souffle. Ma bouche s'était ouverte pour que je parvienne à remplir mes poumons d'air. Je me suis souvenue à quel point son corps était bâti et j'étais curieuse de savoir ce que je ressentirais lorsqu'il sera sur moi.
"Oui", m'a-t-il répondu brièvement. "Leigh, je peux te toucher ?" m'a-t-il demandé. Mais sans attendre ma réponse, il a glissé ses mains sous le bonnet de mon soutien-gorge et s'est mis à tripoter les bourgeons qui se trouvaient sur le dessus de mes seins. Il les a pressés et a pincé mes tétons.
J'ai expiré lentement en fermant les yeux pendant qu'il caressait mes seins.
"A-Alex ?" ai-je bégayé en prononçant son nom et je me suis entendue gémir de plaisir lorsqu'il enlevait mon soutien-gorge, libérant complètement mes seins. Je me suis demandé ce que cela ferait s'il m'embrassait ou s'il me pénétrait, je deviendrais sûrement folle.
Il ne m'a pas répondu. En plus de cela, il a baissé sa tête puis a posé sa bouche sur la mienne, m'embrassant passionnément. Mon corps brûlait au point ou si quelqu'un versait de l'eau fraiche sur nous, cette eau ne se transformerait pas en eau tiède, mais probablement en eau bouillante à cause de la chaleur et de la passion de ses baisers.