Zayne
À cause de Sienna, le reste de la soirée s'est transformé en un fiasco total. Je ne sais pas où elle est allée chercher l'idée qu'elle était autre chose qu'un plan cul, mais il faut que je lui remette les idées en place rapidement. J'aurais dû le faire au restaurant, mais je ne voulais pas l'embarrasser. Ok, je mens. Je voulais que Maija soit jalouse, mais espérer voir ce robot émotif, c'était trop demander. Toutefois, malgré l'indifférence dont elle fait normalement montre vis-à-vis de moi, elle a flirté avec moi pendant un moment. De plus, lorsque j'avais dit à Sienna qu'elle n'était que ma demi-sœur, j'avais lu sur son visage qu'elle était contrariée. N'est-ce pas un signe à prendre en compte ? Depuis le début de la soirée, elle m'a appelé grand frère une dizaine de fois. Eh oui, j'avais compté parce que c'est énervant. Mais si elle me considère vraiment comme son grand-frère, pourquoi était-elle fâchée en m'entendant la présenter comme ma demi-sœur ? Il y a anguille sous roche, n'est-ce pas ? Durant tout le dîner, je n'arrivais même pas à placer un mot. C'était grand frère par-ci, grand frère par là, et même quand j'essayais de l'exciter, elle me faisait honte en m'appelant grand frère. Maintenant, sur le chemin du retour, elle met ses foutus écouteurs. Bon sang ! Elle est si frustrante ! Pourquoi ne me donne-t-elle pas une chance de m'expliquer afin de sauver mon plan initialement tracé ? Alors que je pensais à tout ça, nous arrivons à la maison et passons le portail. Ensuite, je gare ma voiture dans notre allée. Aussitôt, elle essaie d'ouvrir la portière, mais cette dernière est toujours verrouillée.
— Peux-tu déverrouiller la portière, grand frère ? me demande-t-elle en m'offrant un faux sourire. Voilà qu'elle recommence avec ce satané nom "grand frère". Ok, je dois me détendre puisque je suis la raison pour laquelle elle agit comme ça. Calmement, je secoue la tête et lui montre ses écouteurs. Elle s'exécute et les retire.
— Frère, je suis fatiguée de tes singeries. Peux-tu ouvrir la portière pour que je puisse rentrer dans la maison et dans mon lit ? J'espère pouvoir oublier cette soirée, me lance-t-elle encore directement. Que veut-elle dire par pouvoir oublier cette soirée ? Cette soirée était géniale jusqu'à ce que Sienna la gâche. Elle ne va pas oublier quoi que ce ne soit pas question. Dès qu'elle dit cela, je me serre la poitrine, faisant semblant d'être blessé, espérant que cela briserait la tension et la ferait sourire, mais elle me regarde fixement et roule des yeux. Je soupire face à cette nouvelle indifférence.
— Ok, je le ferai dans une minute. Je voulais juste m'excuser, dis-je avec un air sérieux.
— T'excuser pour quoi ? Ton raton laveur m'a insultée, lâche-t-elle. Elle se moque alors que j'essaie de comprendre de quel raton laveur elle parle. Mon raton laveur ? Pendant une fraction de seconde, je fronce les sourcils, confus. Mais soudain, le visage de Sienna apparaît dans ma tête. Elle a un penchant pour le maquillage des yeux en noir, ce qui pour certains peut faire penser à un raton laveur. Me rendant compte qu'elle parle de cette dernière, je glousse involontairement. Qui aurait cru que le robot pouvait être drôle ? Là, elle expire brusquement et un autre rire s'échappe de mes lèvres. Ok, je dois me reprendre, ou je peux dire adieu à l'idée d'aller entre ses cuisses.
— Je suis désolé pour le ra... Sienna. J'aurais dû dire quelque chose quand elle t'avait insultée, mais je ne l'avais pas fait parce que je voulais te voir être jalouse, lui dis-je calmement. Elle se détend dans son siège après ma confession.
— Pourquoi serais-je jalouse ? Je suis juste ta demi-sœur, me répond-elle. Je gémis en entendant cela. J'ai l'impression qu'elle ne va jamais laisser tomber cette affaire de fraternité.
— Je suis désolé pour ça aussi, dis-je encore sans faire de fixation sur ma dernière pensée. Là, je déplace ma main vers sa cuisse et la promène jusqu'à l'ourlet de sa robe, en dessinant de petits cercles. À ce stade, ma bite est solide comme un roc. Rien que la sensation de sa peau me rend fou :
— Me pardonnes-tu ? demande-je encore en m'éloignant lentement de sa robe, voulant fouiller son intimité. Mais subitement, elle attrape ma main et l'éloigne d'elle.
— Tu es pardonné. Maintenant, ouvre la portière s'il te plaît, me dit-elle. En entendant cela, je fais la moue. Les choses devenaient excitantes, mais je ne devrais pas forcer ma chance. Ou devrais-je ? Soudain, une idée sournoise me vient à l'esprit.
— Si tu me pardonnes, alors embrasse-moi, lui dis-je sans hésiter. Surprise, elle ouvre de grands yeux. Ensuite, elle secoue la tête.
— Je n'ouvrirai pas la portière tant que je n'aurai pas senti tes lèvres. Dépassée, elle me regarde fixement, puis soupire et se penche lentement. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine. Pourquoi bat-il si vite, et pourquoi ai-je tellement envie de l'embrasser ? C'est des réponses que je devrai trouver un autre jour, car pour l'instant, je ne pense qu'à ces lèvres qui descendent sur les miennes. Je ferme les yeux par anticipation alors qu'elle se rapproche, attendant le moment où nos lèvres se rencontrent. Cependant, je n'ai pas eu gain de cause. Au lieu de cela, je sens ses lèvres chaudes et douces comme un oreiller sur ma joue. Mes yeux s'ouvrent brusquement lorsque ses lèvres se détachent de ma peau, laissant la zone qu'elle vient d'embrasser sensible, et ma queue palpitante. Comment un simple baiser peut-il me faire cet effet ?
— Hé, c'est pas juste, lance-je pour protester. Mais elle se met subitement à rire.
— Un baiser est un baiser. Tu n'avais pas parlé de tes lèvres, me lance-t-elle ensuite. Je soupire face à cette réponse. Je suis excité, mais elle ne fait que plaisanter. Malgré moi, il faudra que je laisse passer cette nuit, et puisque Sienna est la raison pour laquelle je ne suis pas en train de baiser Maija en ce moment, elle va devoir satisfaire ce désir refoulé. Malgré moi, je déverrouille les portières. Elle recule alors dans son siège et ouvre sa portière. Cependant, je l'attrape par la main avant qu'elle ne puisse partir.
— La prochaine fois, je veux un vrai baiser, un sur la bouche, lui dis-je ensuite.
— La prochaine fois, tu as intérêt à mériter un baiser. Encore une attaque du raton laveur, et tu ne goûteras jamais à mes lèvres, me répond-elle sans trembler. Je hoche la tête en signe d'acceptation, puis je lâche sa main. Je suis sur un nuage en ce moment, en pensant à la prochaine fois.
— Ok, vas-y. J'attendrai que tu sois en sécurité à l'intérieur avant de partir, réponds-je, l'esprit troublé. Là, elle fronce les sourcils.
— Tu n'entres pas ? demande-t-elle avec un air rempli de soupçons.
— Non, euh, j'ai des amis à rattraper, lui réponds-je. Je mens, c'est vrai, mais que pouvais-je dire d'autre ? Je ne peux pas lui dire qu'elle m'excite tellement que je dois baiser Sienna à sa place ou subir un cas accablant de couilles bleues. Cependant, comme je le craignais, je n'ai pas eu besoin de lui dire tout ça pour qu'elle comprenne. Ma petite demi-sœur est super intelligente. Baissant les yeux, elle regarde mon entrejambe qui lutte contre ma fermeture éclair.
— Visite nocturne au raton laveur ? me demande-t-elle par la suite avec un regard amusé.
— Jalouse ? Peut-être que si elle l'est, elle ouvrira ses jambes et m'accueillera ce soir. Mais alors que moi j'en rêvais, cette fille s'est mise à glousser. Comme s'est embarrassant !
— Pourquoi serais-je jalouse alors que je sais que quand tu la baiseras, tu souhaiteras que ce soit moi ? me lance-t-elle. Et sur ce, elle sort de la voiture, ferme la portière et s'en va sans se retourner. Alors que je regarde son cul rebondir, ma bite palpite. Je la saisis et gémis. Cette fille risque de me tuer d'envie à cette allure.
Vingt minutes plus tard, j'arrive à la maison de Sienna. Je m'arrête à ma place habituelle et je gare ma voiture. J'attrape ensuite un paquet de préservatifs et me dirige vers sa porte. Après avoir appuyé plusieurs fois sur la sonnette, Ana, la femme de ménage, ouvre. Je lui fais un signe de tête, puis je monte l'escalier et me dirige vers la chambre de mon plan cul. Arrivé à sa porte, je cogne dessus.
— Qui est-ce ? demande-elle. Elle a l'air énervée, mais cela ne me décourage pas.
— C'est moi, réponds-je calmement. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre, et elle saute dans mes bras.
— Bébé ! ! crie-t-elle ensuite dans mes oreilles. Là, je reste confus. Bébé ? Qui bébé ?
— Sienna, c'est quoi ce numéro ? Nous ne sommes pas en relation, n'est-ce pas ? Nous sommes juste des partenaires sexuels, dis-je aussitôt pour clarifier les choses. Pourquoi est-elle si affectueuse et possessive tout à coup ? Malgré ce que je viens de dire, elle se colle à moi, s'assurant de presser son corps contre mon tronc dur comme de la pierre.
— Je veux plus Zayne, plus que du sexe. Est-ce si mal ? me répond-elle ensuite. Je soupire en entendant cela. Pourquoi les femmes ne peuvent-elles pas avoir du sexe sans émotions ? Pourquoi doivent-elles toujours en vouloir plus ?
— Non, mais j'ai été clair sur le fait que ce ne serait pas le cas. Peut-être qu'on devrait arrêter ça, et tu pourrais te trouver un petit ami, réponds-je, bien que sachant que j'ai besoin d'elle pour me vider.
— Non, non ! s'empresse-t-elle de faire en secouant la tête, avant de capturer mon visage avec ses mains et de presser ses lèvres sur les miennes. Je réponds aussitôt à son baiser. Après tout, c'est pour cela que je suis sur place. Nous nous embrassons passionnément pendant quelques minutes avant de reprendre notre souffle. Là, je l'attrape et la jette sur le lit, lui enlevant ses vêtements. Elle me regarde, et je vois son maquillage affreux. Sur le coup, une forte envie de pouffer de rire me prend, car je me souviens du nom que lui avait collé ma demi-sœur sexy. Mais il faut dire aussi que Sienna l'avait mérité car elle était sortie de ses gonds avec ses commentaires, traitant ma beauté de chienne. Elle doit s'excuser. Sur cette pensée, je m'éloigne du lit en soupirant. Je voulais juste faire l'amour, mais je ne peux pas le faire avec tout ça en tête. Surprise, elle se lève et me suit.
— Qu'est-ce qui ne va pas, Zayne ? me demande-t-elle, confuse.
— Sienna, tu as insulté ma demi-sœur et tu ne t'es pas excusée. Elle est très importante pour moi… Là, je m'arrête, surpris moi-même. Quand est-elle devenue importante pour moi ? Je l'ai rencontrée la semaine dernière. Ok, peut-être que je voulais dire qu'elle est importante parce qu'elle rend ma bite super dure. J'acquiesce et continue alors que Sienna fait la moue :
— S'il te plaît, excuse-toi la prochaine fois que tu la vois.
— Je n'aime pas te voir avec d'autres femmes, me répond cette idiote. Ne venons-nous pas d'avoir cette conversation ? Je n'ai pas besoin de me demander pourquoi nous ne sommes pas ensemble. Franchement, le fait que je sois avec quelqu'un d'autre ne la regarde pas. Cependant, j'ai besoin que ma queue soit mouillée ce soir, alors avoir cette discussion maintenant ne serait pas possible. Elle glisse à genoux, défait mon pantalon et prend mon tronc dans sa bouche. Je me mords la lèvre alors que le plaisir me traverse. Ouais, je parlerai de ça un autre jour.