Chapter 5
1328mots
2022-10-27 17:50
Maman m'a punie pendant une semaine à cause de ma petite crise à table, ce qui m'a rendue incroyablement heureuse. Elle pensait certainement me faire de la peine, mais elle m'a permis de ne pas avoir à éviter mon demi-frère sexy. Sans cette punition, j'aurais vraiment eu du mal à manquer de le croiser. Seule dans ma chambre, j'ai passé toute la semaine à me servir de Benny, mon vibrateur, pour essayer de satisfaire cette grande envie que j'ai de baiser Zayne. J'ai passé les dernières nuits à jouir sans arrêt en m'imaginant chevauchant la bite de cet homme divinement sexy. J'espère que la prochaine fois que je le verrai, il n'aura aucun effet sur moi.
— Maija, entends-je subitement. Je lève alors les yeux en hâte et là, je vois l'objet de ma convoitise entrer dans ma chambre, torse nu, dans un pantalon de jogging gris. Je me mords la lèvre tandis que mes yeux se promènent sur ses abdominaux ciselés. Ils étaient si bien dessinés que j'ai une forte envie de les escalader. En serrant les cuisses l'une contre l'autre, mes yeux glissent jusqu'à son bite, son énorme bite. Je me lèche les lèvres alors que la luxure que j'ai déchaîné sur le pauvre Benny revient avec une puissance insoupçonnable. Merde ! Me revoici au point de départ. Une semaine d'efforts réduite à néant. On se regarde fixement en silence, lui et moi pendant un moment, avant que je ne force ma bouche à s'ouvrir.
— Salut, Zayne, puis-je enfin dire. Détachant ensuite mes yeux de sa queue, je les ramène à la page du livre que je lis, en essayant d'être naturelle, comme si ma culotte n'était pas trempée en ce moment.
— Qu'est-ce que tu lis ? demande-t-il soudainement. Aussitôt, des frissons parcourent mon corps, car sa voix semble très proche. Lentement, je déplace mes yeux vers l'endroit d'où vient sa voix, tout en priant qu'il ne soit pas face à moi. Je ne sais pas ce que je pourrais faire s'il s'approche. Mon souffle s'arrête lorsque mes yeux rencontrent ses abdominaux alors qu'il se tient près de mon lit. Inspirant lentement alors que mes tétons durcissent, je réalise que j'ai besoin qu'il parte de suite pour que je puisse plonger Benny profondément en moi et satisfaire ma vulve palpitante.
— Un livre. As-tu besoin de quelque chose ? réponds-je avec indifférence, en espérant que j'ai l'air énervée et pas assoiffée comme je le suis en réalité.
— Ah oui. Veux-tu bien regarder un film ? me demande-t-il encore. Sur le champ, mon cœur s'arrête une seconde, puis se met à battre rapidement. Me demande-t-il indirectement de sortir avec lui ? Il sait qu'il est mon demi-frère. Enfin, oui j'ai envie de lui sauter dessus aussi, mais je suis prête à utiliser Benny à sa place et à attendre la séparation de nos parents. Je suis sûre que leur mariage ne durera pas un an. Désolé maman, mais depuis quand les mariages improvisés à Vegas mènent-ils au bonheur ? Quoi qu'il en soit, il me faut faire preuve de maturité et de beaucoup de tacet pour que notre relation ne soit pas gênante.
— Zayne, je suis flattée, vraiment flattée, mais nos parents sont mariés, ce qui fait de toi mon demi-frère. Il y a beaucoup trop de poissons dans l'océan pour que j'aille pêcher dans la piscine familiale, même si nous ne sommes pas techniquement liés, réponds-je. Je prononce ces mots en essayant de me convaincre que c'est ce que je ressens vraiment, mais ma culotte mouillée sait qu'il en est autrement. Instantanément, un regard de confusion traverse son visage, puis il se met à rire. Pendant une seconde, j'avais trouvé son rire charmant. Ses dents blanches pourraient servir de lampes dans une nuit noire. Cependant, je me suis finalement rendu compte qu'il se moquait en fait de moi.
— Qu'est-ce qui est si drôle ? lui lance-je, mais il ne répond pas et continue de rire, ce qui commence à m'agacer.
— Si tu as fini de rigoler, tu peux partir. Ce n'est pas l'heure du spectacle à l'Apollo, lui dis-je alors. Là, il s'arrête brusquement de rire, mais reste toujours souriant.
— Non, je suis désolé... C'est juste que...  Attends, pensais-tu vraiment que je t'invitais à sortir, comme pour un rendez-vous ? répond-t-il, quelques gloussements s'échappant à nouveau de ses lèvres. À ce moment précis, mes joues rougissent d'embarras et sont déjà rose vif si ma peau n'est pas foncée. Si ce n'est pas une manière cachée de me faire des avances, pourquoi est-il ici à me demander d'aller au cinéma avec lui ? demande-je. Là, l'image de ma mère qui se mêle de tout clignote dans mon esprit. Elle l'a probablement poussé à le faire. Je gémis alors intérieurement, souhaitant que le sol m'engloutisse. Quel embarras ! Je l'ai vraiment accusé d'avoir essayé de m'inviter à sortir. Oups, je dois passer pour une narcissique.
— Je suis désolée. Comme tu m'as demandé si je voulais aller au cinéma, mon esprit... 
— Pensais-tu vraiment que j'allais me mettre à courtiser ma demi-soeur une semaine après l'avoir rencontrée ? demande-t-il. Je grimace quand il prononce ces mots. Ai-je mal interprété la situation la nuit où nous avions emménagé ? Je pensais qu'il me regardait.
— Je... commence-je, mais je ne peux pas finir ma phrase.
— À quel point penses-tu que je suis désespéré ? Tu peux te détendre. Après tout, tu n'es pas mon genre, laisse-t-il entendre. Dès qu'il a dit cela, mon cœur s'est arrêté. Il vient de m'enfoncer davantage. Mes yeux rivés sur son beau visage, je le vois sourire avec indifférence, comme si ce qu'il vient de dire était tout à fait normal. Ok, j'avais mal interprété ses propos. Mais faut-il qu'il aille jusqu'à dire que je ne suis pas son genre ? C'est quoi son genre de toute façon ? Les bimbos blondes, je parie. Je devrais me sentir chanceuse qu'il ne s'intéresse pas à moi. C'est mieux ainsi. Normalement, mon vagin devrait immédiatement se dessécher. Mais bien sûr, ce n'est pas le cas. Au lieu de cela, je me sens déçue parce que j'avais hâte de le monter une fois le mariage de nos parents terminé. Malgré moi, je repousse la déception et je force un sourire sur mon visage.
— Alors, le cinéma, c'est l'idée de maman, n'est-ce pas ? lui demande-je.
— Oui, elle pense que je devrais te faire visiter la ville, puisque tu es restée enfermé à la maison toute la semaine. Se faire punir dès le premier jour, ça demande du talent, répond-il.
— Merci, réponds-je, même si ce n'est pas un compliment. Maman, pourquoi tu te mêles toujours de mes affaires ? pense-je : — Tu peux refuser, tu sais. Je peux explorer par moi-même, ajoute-je nonchalamment tandis que la terreur m'envahit. Il est hors de question que je reste seule avec lui alors que mon désir de lui est si fort. En plus, il vient de me dire que je ne suis pas son genre de fille. Non, je veux rester à la maison et passer mon temps enfermé dans ma chambre à chevaucher Benny et à lécher mes blessures.
— Ça ne me dérange pas. Habille-toi. On part dans une heure, me répond-il. Non, non, allez, mec ! Une heure ? Donne-moi au moins une journée, me dis-je intérieurement alors qu'il se tourne pour partir. Mais dès que je vois son dos, mon esprit retourne dans le caniveau, car il est aussi beau en partant qu'en arrivant. Mon sentiment de déception a aussitôt disparu, car je ne pense plus qu'à enfoncer mes ongles dans son dos musclé pendant qu'il me baise sans pitié. Une fois qu'il est sorti de ma chambre, j'ai rompu le charme, mais je suis encore très excitée. Je saute alors du lit et j'attrape Benny. Si nous devons passer du temps ensemble, lui et moi, je ferais mieux de me défouler et d'en profiter.