Chapter 28
1993mots
2022-11-15 16:55
# quelques jours plus tard
Les choses sont toujours les mêmes, mais nous essayons de retrouver nos vies habituelles. J'ai récupéré mon poste à l'hôpital après plus d'un mois d'absence. Ça n'a pas été facile, mais j'ai finalement été repris. J'ai beaucoup de boulot à rattraper et le peu de temps libre que je peux avoir, je le passe avec Diane et son père dans leurs chambres.
Toc toc toc...

– vous pouvez entrer
C'est une des infirmières du service des urgences
– bonjour Docteur, dit-elle en entrant
– Bonjour, il y a t-il un problème ?
– Elle : pas dutout, le docteur Sloan m'a chargé de vous informer que la patiente de la chambre 102, vient de se réveiller
– vraiment !?

– Elle: oui Docteur
– très bien, j'arrive tout de suite
Quelle joie immense, enfin une bonne nouvelle. C'est à toute vitesse et à pas de course que je sors de mon bureau pour sa chambre. Arrivée au pas de la porte, je suis accueillis par ces cris et le Docteur qui essaie avec beaucoup de mal de la calmer
– Diane : mon bébé, je veux voir mon bébé où est-il ? Demande t-elle en pleure

– Diane, voyons calme toi
– Diane : Alec!?? C'est bien toi ? Approche que je te touche s'il te plaît
Malgré sa réaction, j'étais toujours figé devant la porte. Je ne saurais expliquer ce qui me retenait là. Je me suis approché d'elle à pas de tortues, comme ci mon être refusait de croire en son réveil. Quand je suis enfin arrivé à son niveau, je me suis assis à son chevet et elle commença à me palper tout le corps
– Diane : c'est pas un rêve n'est-ce pas? Demanda t-elle les larmes dans les yeux
– non pas du tout, tout est réel
Elle éclata en sanglots
– Diane : Sniff... je n'aurais jamais imaginé te revoir un jour, tu m'as tellement manquer
Ces mots étaient comme des paroles d'une incantation pour briser un sortilège. Sentir sa peau contre la mienne m'a directement ramené à la réalité ; l'amour de ma vie était là, s'agrippant à moi comme si sa vie en dépendait, tandis que moi je caressais ses cheveux comme un nouveau-né.
– tu m'as aussi énormément manquer, je te promets de ne plus jamais te laisser loin de moi
À un moment donné elle s'arrêta de pleurer et me fixa droit dans les yeux
– Diane : tu pleures ? Demanda t-elle stupéfaite
Je n'avais même pas remarqué les larmes qui coulaient de mes yeux et qui mouillait ses cheveux
– non c'est pas ça, j'ai juste une poussière dans l'œil
Sourire
– laissons le docteur t'examiner maintenant
– Diane : Alec!? Où est mon enfant ? Demande t-elle avec peine
– ne t'inquiètes pas elle va bien
– Diane : c'est une fille !? Demande t-elle le sourire plein le visage
– oui et elle est tellement belle comme sa mère
– Diane : je veux la voir
– t'inquiete pas, elle est avec ta mère, je les appelle tout de suite
– Diane : ma petite maman, dit-elle avec le sourire
– bon laissons le docteur faire son travail maintenant, dis-je en me levant
– Diane : non reste stp, dit-elle en tenant mon bras
– ne t'inquiètes pas, je suis juste derrière la porte, j'informe les autres
– Diane : d'accord, dit-elle avec le sourire
Je suis sortie de la chambre pour les laisser seules, le temps pour moi de prévenir sa famille
# au téléphone
– Allô, comment allez-vous?
– Allô, nous allons bien. Maman est dans la chambre avec le bébé et de ton côté ?
– je vais bien, mais vous devez venir à l'hôpital tout de suite
– Y'a -t-il un problème ?
– pas vraiment, mais s'il te plaît fais-le, ramène maman et le bébé avec toi
– d'accord nous viendrons
– très bien, à tout à l'heure
# fin d'appel
J'ai décidé de ne pas leur apprendre la nouvelle par téléphone, je préfère leur faire la surprise. Après mon appel, je retourna à l'intérieur
– alors docteur, comment va-t-elle ?
– Docteur : très bien à première vu. Je dois encore faire quelque examen, mais si son état reste le même, elle pourra sortir d'ici deux ou trois jours
– merci Docteur
– Docteur : de rien, c'est mon travail
– je peux encore rester avec elle ?
– Diane : oui, mais pas trop longtemps, vous êtes médecin et vous savez qu'elle a besoin de repos
– je le sais, merci encore
Il est parti et nous a laissés seuls. Nous avons passé un bon moment à nous regarder. Les mots n'avaient pas de place juste nos regards exprimaient toutes nos émotions. Je brûlait de l'intérieur ; je me suis rapproché de son visage avant de capturer ses lèvres pour un long baiser. J'avais peur qu'elle me repousse à cause de tout ce qu'elle a traversé, mais elle ne l'a pas fait et a répondu à mon baiser. À la fin, elle me regarda avec un magnifique sourire
– je t'aime, dis-je
– Diane: je t'aime aussi
Sourire
– quand je t'ai vu tomber à cause de cette balle, j'ai eu l'impression de mourir avec toi
– Diane : ta voix est la dernière chose que j'ai entendu avant de perdre connaissance, que s'est-il passé?
– oublie ça s'il te plaît, je te le raconterais plus tard, tu dois te ménager
– Diane : non dis le moi s'il te plaît, dit-elle avec insistance
– d'accord mais calme-toi
# flash-back
# quelques jours plus tôt
**** Du côté d'Alec*****
Nous sommes entrés dans la maison après les coups de feu que nous avons suivis. Le portail est un peu loin de la maison alors l'inspecteur et ces agents couraient petit à petit tout en restant sur leurs gardes, tandis que Karl et moi nous étions derrière eux. Arrivée plus prêt de la maison nous nous sommes départagés, des équipes étaient chargées d'entourer la maison de gauche à droite, tandis qu'une autre était restée avec nous à l'avant. Nous étions prêts à avancer pour l'intérieur lorsqu'une femme sortit des lieux, elle était apeuré et pressé alors, nous nous sommes cachés pour ne pas qu'elle nous repère jusqu'à ce qu'elle soit loin de la porte d'entrée
– l'inspecteur : les mains en l'air et pas un geste de plus
À mes mots, nous sommes sortis les armes les pointés sur elle, alors elle s'exécuta
– Elle : s'il vous plaît, ne me faites pas de mal, je n'y suis pour rien
– l'inspecteur : qui êtes-vous et qu'est-ce que vous faites ici?
– Elle: je ne suis qu'une pauvre infirmière, je vous en prie, laissez-moi partir
– l'inspecteur : impossible, à genoux et les mains sur la tête, toute suite!
– Elle : très bien, ne tiré pas
Il envoya un des agents, qui s'approcha d'elle pour lui mettre les menottes
– Agent : vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz sera et pourra être retenu contre vous. Vous avez le droit à un avocat et si vous n'en avez pas les moyens, un vous sera commis d'office
– Elle : je n'ai rien fais, lâchez-moi, je suis innocentes
– l'inspecteur : vous irez vous justifier au commissariat. ( s'adressant aux agents ) embarquez là et surtout gardez un oeil sur elle
– Eux : à vos ordres !
Une fois cette infirmière arrêtée, nous sommes entrés dans la maison, le salon était vide. Alors des éléments ont été déployés dans toutes la maison. Nous avons pris le chemin du couloir puisqu'au bout de celui-ci il y avait une porte ouverte, fouillant toutes les chambres qu'il comportait. Lorsque nous l'avons franchi, il menait à une allée du jardin. De là nous avons suivi des voix comme des personnes qui se discutaient; nous nous sommes donc rapprochés à petit pas.
Arrivés à leur niveau, nous avons vu une femme pointant son arme sur Diane et quelqu'un couché près d'elle. C'était Mélanie, j'ai pu la reconnaître grâce à une photo d'elle dans le téléphone de Diane. J'avais tellement peur qu'elle lui fasse du mal, j'ai voulu avancer vers eux, mais avec l'aide de mon ami, ils m'en ont empêchés. Puisqu'elle était tellement concentrée à menacer Diane, nous avons avancés à petit pas, jusqu'à ce qu'elle soit encerclé complètement.
– l'inspecteur : Police, lâchez votre arme! Ne faites rien de stupide madame, vous pouvez encore vous ensortir
À ces mots Diane se retourna pour savoir d'où venait cette voix
– Mélanie : Jamais, je préfère encore mourir, mais avant je l'emmènerais avec moi; dit-elle en dégainant son arme
PAM!... Elle venait de tirer dans son dos. En ce moment là j'ai senti mes forces me quitter et mon cœur s'arrêter. J'ai couru vers elle en appelant son nom de toutes mes forces pour la secourir.
PAM! PAM! PAM!... Quand j'ai levé mes yeux et j'ai vu Mélanie tombée transpercer par des balles
– Diane !!...mon amour ouvre les yeux s'il te plaît, dis-je en tapotant sa joue
Puisqu'elle ne réagissait pas, j'ai ôté ma chemise pour arrêter l'hémorragie, tandis que Karl tenait sa tête
– Que quelqu'un appelle une ambulance! criais-je à voix haute
Karl sortit le téléphone pour les appeler, mais en ce moment nous avons attendu les bruits d'une sirène très fortes comme si elles venaient vers nous et quelques minutes après les ambulanciers sont venus vers nous avec d'autres agents
– je suis médecin, dis-je en lui montrant ma carte. Elle a reçu une balle dans le dos, la blessure n'a pas l'aire profonde, mais je ne peux rien affirmer
– …: très bien, laissez- nous, nous en occuper maintenant
– d'accord, mais laissez-moi venir avec vous
– je ne pense que ce soit possible docteur
– s'il vous plaît, c'est ma femme !
Je sais qu'elle ne l'est pas vraiment, mais au fond je la considère comme telle et je promets de réaliser celà dès qu'elle ira mieux. J'ai trouvé celle qu'il me faut.
–…: très bien, vous pouvez venir
– Karl: je vous suis avec la voiture
Il transporta Diane ainsi que Mélanie et Cédric. Il expliqua à la police qu'une femme avait appelé pour signaler un homme blessé par balle ici. Ça doit être Cédric cet homme, mais malheureusement, ils sont venus trop tard, il était déjà mort alors, ils ont emporté son corps.
La police est restée sur les lieux pour relever les indices et nous sommes partis.
# fin du Flash-back
Dès que j'ai finis de lui raconter l'histoire, elle avait l'air triste tout un coup
– qu'est-ce que tu as ?
– Diane : je pense à Cédric et à cette image. Lorsque je l'ai découvert coucher, baignant dans son sang
– c'est vrai qu'il n'a pas eu une fin facile
– Diane : qu'a dit sa mère lorsqu'elle a appris la nouvelle ?
– la pauvre femme n'y croyais pas jusqu'à ce qu'elle suive la déposition de l'infirmerie et aujourd'hui elle est vraiment inconsolable
– Diane : elle est vraiment à plaindre. Et Mélanie est- elle aussi morte??
– Non, elle est dans un autre hôpital sous surveillance policière, les médecins ont pu la sauver, mais ils pensent qu'elle ne marchera peut-être plus jamais parce qu'une balle c'est logé dans sa colonne vertébrale, touchant ainsi l'un des nerfs de la mobilité
– Diane : finalement, elle était un danger pour elle-même, dit-elle avec tristesse
– tu sais, on ne récolte que ce qu'on sème dans la vie
– Diane : tu as peut-être raison
– bon, assez d'émotions pour le moment, gardons-en pour les autres, tu dois te reposer. Je serais dehors
– Diane : d'accord, mais reste le temps que je m'endorme s'il te plaît
– tu aimes faire le bébé, dis-je avec un ton taquin
– Diane : et ce n'est que le début.