Chapter 29
2332mots
2022-11-15 16:56
# des heures plus tard
– Fred : désolé pour le retard, maman s'est endormie et je n'ai pas voulu la réveiller. Nous t'écoutons, il y a t-il un problème ?
– c'est pas bien grave et non il y'a aucun problème tout au contraire

– Maman : que se passe-t-il ?
– donnez moi l'enfant s'il vous plaît et venez avec moi
– Maman : d'accord
Je les ai conduis jusqu'à la chambre de Diane, elle dormait encore, mais nous sommes entrés
– Maman : qu'est-ce que nous faisons ici?
– j'ai quelque chose à vous montrer

Je me suis approché d'elle avant de caresser son visage de ma main. Elle bougea les yeux et tout doucement, elle les ouvrit
– Maman : non c'est pas vrai, mon bébé ! S'exclama t-elle avec joie
– Diane : Maman...
Les deux femmes éclata en sanglots, l'une dans les bras de l'autre, leurs larmes exprimant une telle joie qu'elle faillit me faire pleurer à mon tour. Maman commença à arceler sa fille de baisée

– Maman : ma princesse, tu m'as tellement manqué, comment tu te portes ? Tu as mal quelque part ?
– Diane : non, je vais bien
– Maman : que le ciel soit loué !
– Fred : comment vas- tu petite sœur ? Tu nous a fais une belle frayeur
– Diane : je suis vraiment désolée pour tout
– Fred : non non, tu n'as rien à te reprocher, calme-toi
– Diane : Sniff... à cause de moi, vous avez traversez des moments très difficiles, dit-elle en larme
– Fred : nous sommes une famille princesse, c'est à ça qu'elle sert, sèche tes larmes maintenant s'il te plaît
Sourire
– alors tu es prête pour la meilleure rencontre de ta vie??
Elle leva les yeux vers moi
– Diane : c'est c'est…
Elle n'arrivait même plus à bien articuler les mots, tellement elle était émotive
– oui mon amour, c'est ta fille
– Diane : mon bébé, merci mon Dieu! Merci pour tout, je peux la prendre?
– bien-sûr, elle est à toi, tiens; dis-je en déposant le bébé sur sa poitrine
– Diane : ma fille, mon amour à moi; tu ne peux pas savoir le nombre de fois que j'ai rêvé de ce moment si spécial, après tout ce qu'on a eu à traverser. Maman t'aime énormément ma petite poupée
– maman : tu as déjà choisi un nom pour elle ?
– Diane : bien-sûr, j'avais décidé que si c'est une fille je l'appellerai Naomie
– c'est un très joli prénom !
– Diane : Merci
– Maman: elle est tellement mignonne et ce prénom lui va comme un gant; elle te ressemble beaucoup
– Diane : c'est vrai, mais je pense qu'elle a les yeux de papa. En parlant de lui où est-il ? Ne veut-il pas me voir ? Est-ce qu'il est encore fâché contre moi parce qu'il avait raison sur Cédric ?
– Maman : tu as tout faux ma chérie au contraire, ton père aurait tant aimé être là aujourd'hui mais il n'a pas pu
– Diane : comment ça !?
– Fred : papa a eu un malaise et il est actuellement dans le coma
– Diane : non pas possible, pourquoi lui ?? Je veux le voir; dit-elle avec peine
– il faut que tu essaies de te calmer, tu n'es pas encore totalement rétabli. Pense à l'enfant, elle a besoin de toi. Je te promets que je t'accompagnerai moi même le voir quand tu iras mieux
Elle reprit peu à peu ses esprits après ces mots. Il faut que son père se réveille pour qu'elle soit enfin heureuse, la voir comme ça me déchire le cœur.
Nous sommes restés près d'elle, un bon bout de temps jusqu'à ce qu'une infirmière nous mette à la porte pour prendre soin d'elle. La faire sourire n'était pas du tout évident après la nouvelle qu'on lui a annoncée, mais nous avons fait de notre mieux pour la changer les idées. Maman est rentrée à la maison avec Naomie et a promis revenir tous les jours jusqu'à sa sortie, qui selon le docteur ne saurait tarder, si son état continue de s'améliorer.
# trois jours plus tard
**** Du côté de Diane****
Les médecins ont dit que je pourrais sortir aujourd'hui, je vais beaucoup mieux. L'infirmière est déjà passée faire ma toilette, alors je n'attends plus que les autres
– Alec: alors tu es prête pour retourner à la vie normale ?
– mais où sont les autres ?? Ils sont restés, je suis celui qui a l'honneur de te raccompagner chez vous
– d'accord, c'est pas plus mal, mais j'aimerais juste passer parler à papa avant de rentrer s'il te plaît
– Alec: mais bien-sûr, tu n'as pas à demander, allons-y
Il me porta dans mes bras pour me faire descendre du lit et me faire asseoir sur ma chaise roulante. Je n'en avais pas vraiment besoin, mais il préférait ne prendre aucun risque selon lui
– je vais beaucoup mieux, tu sais
– Alec : c'est vrai, mais prévenir vaut mieux que guérir
– wèh c'est ça ! Si ça ne dépendait que de vous docteur, c'est que je resterai sur ce lit des années entières
– Alec : ha ha !! des décennies tu veux dire, dit-il avec le sourire
Il poussa ma chaise de mon ancienne chambre jusqu'à celle de mon père. Dès que nous sommes entrés, il était là, couché comme s'il dormait avec un air très calme
– peux-tu me laisser seul un moment ?
– Alec : bien-sûr, je serais dehors si tu as besoin de moi
– d'accord.
Il sortit de la chambre
– Bonjour papa, c'est moi Diane ta fille, Je suis de retour. je sais que c'est de ma faute si ta santé se retrouve une fois de plus en danger et j'en suis tellement désolée ; s'il te plaît pardonne -moi. J'aurais dû t'écouter, lorsque tu me mettais en garde sur Cédric, c'est que rien de celà ne serait arrivé. Et Mélanie aussi papa, mon amie, sa sœur, celle avec qui je partageais tout m'a trahie et de la pire des manières. Elle a même essayé de mettre fin à mes jours, heureusement qu'Alec était là pour moi. En parlant de lui, je sais que tu as fait sa connaissance et que tu l'apprécies bien, après tout c'est vraiment impossible de ne pas l'aimer. Il est si attentionné et dévoué avec lui, je suis heureuse. Tu es le seul qui manque à mon bonheur papa, s'il te plaît réveille toi, maman, Fred ont besoin de toi, j'ai besoin de toi et ta petite fille aussi a besoin de toi. Il faut que tu te réveilles pour la voir, elle est tellement belle et c'est une vraie guerrière comme son grand père qui n'abandonne pas facilement. Elle me l'a prouvé alors qu'elle était encore dans mon ventre, elle a lutté pour sa vie; alors fait en de même papa, je t'en supplie...
J'ai continué mon monologue en larmes, j'ai déversé ma peine un bon bout de temps sur son chevet. Lorsque j'ai fini, j'ai soulevé ma tête pour m'en aller et là j'ai remarqué qu'il avait les doigts qui bougeaient
– papa?? Mais mais...Docteur ! Docteur! Ai-je commencé à crier de l'intérieur de la salle
– Alec : que se passe -t-il ?
– c'est papa, regarde il bouge, il faut que j'aille appeler le Docteur
Il regarda vers sa direction et remarqua que je dis vrai
– Alec : c'est formidable, toi retourne au prêt de lui moi je vais le chercher
– d'accord, dépêche-toi s'il te plaît
Il alla le chercher en courant et quelques minutes plus tard, ils revinrent ensemble. Le Docteur commença à l'examiner. À un moment donné, il a commencé à bouger très violemment comme un enfant qui fait un cauchemar, j'étais apeuré
– Docteur, qu'est-ce qui se passe ?
– Docteur : je ne saurais l'expliquer, il ne présente pourtant aucun signe qu'une crise quelconque
– Sniff...papa, calme-toi s'il te plaît, réveilles-toi, ne nous quitte pas
– Alec : calme toi; dit-il en s'abaissant à mon niveau pour me caresser les cheveux
– c'est de ma faute, je n'aurais pas dû venir, j'ai aggraver son cas
– Docteur : non madame, tel n'est pas le cas je vous assure, au contraire votre présence fait un énorme bien au patient, voyez vous même il c'est calmer
Effectivement mon père était plus calme
– Docteur : on dirait qu'il se réveil
– papa?? …
– Papa : pourquoi ma princesse pleure-t-elle?
Je me suis levée de ma chaise pour aller me jeter sur lui
– PAPA!! Oh merci mon Dieu ! Tu es réveillé
– Papa : doucement princesse tu vas finir mon jus, dit-il sur un ton taquin
– désolée, dis-je en souriant
– Docteur : monsieur Bell, vous n'êtes pas facile hein.. vous nous avez fait une peur bleue
– Papa : ça fait combien de temps que je suis ici?
– Docteur : une semaine environ, mais vous êtes réveillé et c'est une bonne chose, maintenant reposer vous
– papa : Puis-je avoir un verre d'eau ?
– Docteur : l'infirmière s'en occupe tout de suite
– Alec : bon retour monsieur
– Papa : merci
Mon père c'est réveiller, je n'en reviens pas, ça fait tellement longtemps que Maman attend ce moment, elle sera très heureuse je le sais
– Alec : Docteur quand est-ce qu'il pourra sortir?
– Docteur : nous allons l'observer ce soir et si tout va bien dès demain vous pourrez l'emmener avec vous, de toutes les façons, il se portait bien avant d'entrer dans le coma
– Alec : d'accord. Bon nous devons rentrer maintenant demain on reviendra, tu dois également te reposer
– non je veux rester encore un peu
– Papa : princesse ne soit pas tétu, rentre à la maison, ta mère doit t'attendre
– Alec : effectivement monsieur
– très bien, allons-y. À demain papa
– Papa: au revoir
Nous sommes partis. Si ça ne dépendait que de moi, je resterais toute la nuit avec lui, mais je ne veux pas désobéir aux hommes de ma vie.
***
Quand nous sommes arrivées à la maison, elle était décoré mais personne n'était là
– Maman? fred? Nana?..mais où sont-ils?
–… : surprise !!!!
– vous m'avez fait peur! M'exclamais-je
– Maman : bon retour chez toi
– merci
– Fred : tient c'est pour toi, dit-il en tenant vers moi un nouveau téléphone
– un cadeau pour mon retour, si je savais que vous m'acceuilleriez de la sorte, je serai partit plus tôt
– Alec : ne redis plus jamais ça, s'il te plaît
– je suis désolée, dis-je en caressant son bras
– Maman : vous devez avoir faim, Nana vous a préparé de délicieux repas
– Merci Nana
– Nana : de rien, tu es comme ma fille et tu m'as tellement manquer
– … : tu m'as aussi beaucoup manqué tu sais
– Anne !?? Mon amie vient là
Nous nous sommes fait une énorme câlin,
– Anne : bon retour parmi nous
– merci
– Fred : c'est pas tout, mais mon ventre réclame de l'attention, alors on y va?
– d'accord
Nous sommes allés nous mettre à table pour le dîner. Nous avons passé un moment très agréable jusqu'à la fin du repas, cette convivialité et cet amour m'avaient beaucoup manqués
– Alec : nous avons également une surprise pour vous
Il transféra la vidéo du réveil de papa en machine avant de la posé devant eux
– Alec : je vous présente Monsieur Alfred Bell, dit-il en activant la vidéo
– Maman : hahaha!!! il est réveillé ! Mon mari est debout ! Criait-elle de joie dans tout le salon
– Anne : félicitations !!!
Tout le monde affichaient un énorme sourire sur son visage
– Maman : je veux le voir
– Alec : désolée, mais à cette heure c'est presque impossible, il sortira demain si tout va bien alors nous irons le chercher
– Maman : le bonheur de ma famille est enfin restitué
– Alec : et les choses resteront comme ça.
# trois mois plus tard
Plusieurs choses se sont produites ces derniers mois. Papa est rentrée de l'hôpital et sa femme ne veut plus le laisser tranquille, Fred est retourné à l'étranger après être assurée que les choses allaient bien. La police est venue prendre ma déposition et je leur ai raconté tout ce qui c'était passé depuis mon détective jusqu'à ce jour où ils m'ont trouvés. Son témoignage a d'ailleurs été bénéfique pour cette affaire. Mélanie est finalement sortie de l'hôpital et elle a été condamnée à perpétuité à cause du meutre de Cédric. Elle a tout avouer sans rien nier, sa conscience doit certainement la travailler puisqu'elle l'aimait vraiment, plus que moi même; je dois bien l'admettre. J'aurais voulu abandonner les charges, mais Papa était catégorique sur cette histoire, après tout le mal qu'ils m'ont causé, si Cédric n'a pas payé , elle le fera pour eux deux.
En parlant de lui, son enterrement a déjà eu lieu et malgré les interdictions de ma famille, j'y suis allée pour sa mère qui m'a presque supplier, mais accompagné d' Alec bien-sûr. Pendant la cérémonie j'ai fait la connaissance de Christelle et le plus triste c'est qu'elle est enceinte. Eh oui! Lui qui était tellement concentré sur mon enfant n'a pas su qu'une autre en portait aussi, mais c'était tant mieux pour moi parce que c'était mon alibi de survie. C'est une fille plutôt gentille, nous lui avons proposé de vivre avec la maman de Cédric et elle a accepté, comme ça elle ne sera plus seule et aura un peu de son fils près d'elle et par la même occasion elle pourra m'oublier ainsi que ma fille. La promesse que j'ai faite à Cédric, je la tiendrai, mais nous resterons très loin d'eux.