Chapter 24
2067mots
2022-08-23 20:19
# deux plus tard
****Du côté de Mélanie****
C'est le grand jour, je n'arrive pas à croire que je serais super riche dans quelques heures, j'ai tellement hâte que je ne tiens plus sur place, je suis anxieuse, je ne cesse de faire les cent pas dans ma chambre

– mais calme-toi voyons, tout va bien se passer
– et si ce n'était pas le cas? Et s'il venait avec la police
– Cédric : rien de tout ça n'arrivera, il n'osera pas mettre la vie de sa fille en danger
– c'est vrai, mais il n'acceptera pas non plus de délivrer une telle somme sans être rassuré que sa fille lui revienne
– Cédric : je n'avais vraiment pas pensé à ce détail, je propose qu'on test sa loyauté
– comment ?

– Cédric : je vais aller au lieu du rendez-vous mais avant nous allons faire un petit paquet à emporter pour lui, comme ça si la police est là, je pourrais m'en sortir
– non, on ira ensemble c'est très dangereux tout ça
– Cédric : ne t'inquiètes pas tant qu'on l'a avec nous, rien ne peut arriver
– d'accord, bonne chance

– Cédric : merci mon amour
Baisé
Comme convenu Cédric est allé fixé le rendez-vous tandis que moi surveille la marchandise, il a amené avec lui son le collier de famille comme preuve qu'elle est avec nous, entre temps je dois m'assurer qu'elle va bien, ça sera un tel supplice pour moi, mais bon j'ai pas tellement le choix.
Je vais donc à la cuisine préparer son petit déjeuner, si je pouvais y mettre du poison mais malheureusement pour moi Cédric ne me le pardonnera jamais.
–lève-toi, petite princesse dis-je en entrant dans sa chambre
– Diane : qu'est-ce que tu me veux ?
– le dîner est servie,votre majesté
– Diane : où est Cédric ?
– eh bien, il n'est pas là donc tu dois te contenter de moi
– Diane : tu peux le rapporter, je n'ai pas faim
– écoute moi bien soit tu le manges de toi-même, soit je te l'enfonce dans ta gorge et tu sais que je ne blague pas, dis-je en essayant de me contenir
– Diane : tu n'es qu'une misérable, qui est obligé de faire des sales coups et des courbettes pour être aimé
– rien de ce que tu diras ne pourra m'atteindre ma chère, j'ai d'autres projets pour toi
– Diane : qu'est-ce que tu veux dire par là ?
–tu le sauras très vite, pour le moment je te laisse te nourrir toute seule
J'ai attaché ces pieds avant de détacher ces mains
– vas-y mange
Elle prit le plateau pour commencer à manger
– te voir comme ça me donne tellement la nosé
– Diane : c'est normal, tu n'es pas habitué aux bonnes choses, dit-elle avec le sourire
– j'ai ce qu'il faut pour arracher, ce sourire de ta bouche
Je sors mon appareil photo pour faire une vidéo
– Diane : qu'est-ce que tu fais ?
– une vidéo, fait un coucou à ton petit papa
Lorsque que j'ai dis son nom, elle se leva d'un bond pour arracher la caméra mais j'étais bien loin d'elle
–hahaha!!! J'aime te voir comme ça, j'en ai eu assez pour convaincre que tu es vivante
– Diane : qu'est-ce que ça veut dire?
– disons que nous avons mis ta tête à prix d'or
– Diane : comment avez -vous osé??? ...Mélanie eee!!!! Exclama t-elle en criant
Éclat de rire...
Je suis sortie la laissant crier comme une folle, cette vidéo nous servira de preuve pour sa famille.
**** Du côté des parents****
C'est le jour de la remise de rançon, l'argent est déjà prêts, ils sont dans des sacs et nous n'attendons plus que le lieu et l'heure du rendez-vous
–Alec: j'aimerais tellement y aller à votre place
– c'est impossible, ils s'attendent à me voir moi
–Alec: laissez moi alors vous accompagner ?
– ça ne servira à rien, je ne veux pas mettre une autre vie en danger et de plus je serai plus tranquille si tu restais ici prendre soin de ma maison
– maman : laisse-le venir avec toi, je serais plus rassurée
– d'accord, mais il restera avec la police
– enquêteur : très bien, vous êtes prêt ? Comment vous sentez-vous ?
– ça va, j'arrive à gérer
– enquêteur : très bien, gardez cette énergie jusqu'à la fin
– bien, attendons juste l'appel
Nous étions au tour des téléphones pendant plus d'une heure avant que le téléphone ne commence à sonner
...brin...brin….
– enquêteur : mettez-le sur haut parleur
J'ai juste fait un oui de la tête avant de reprendre mes esprit et décrocher le téléphone
#au téléphone
–Allô, vous avez l'argent ?
– oui, tout est prêt
– j'espère que le montant est complet
– ne vous inquiétez pas, mais avant je veux la preuve que ma fille est avec vous et qu'elle va bien
– vous l'aurais, le moment venu
– Je veux l'avoir maintenant
– c'est à prendre ou à laisser, je vous attends au 204 Rue des anges dans 15 minutes
– d'ac..
# fin d'appel
– il m'a raccroché au nez , dis-je avec rage
– enquêteur : calmez-vous, c'est bientôt fini
Après cet appel j'ai pris les sacs qui contenaient l'argent, ma veste et je suis sortie, j'ai emprunté ma voiture tandis que les policiers m'ont suivis avec les leurs.

Quelques minutes plus tard nous sommes arrivés au lieu de l'échange, les officiers se sont mis en position, tandis que d'autres ce sont mélangées à la foule, je ne savais comment joindre les ravisseurs alors j'ai attendu à un croisement de la rue où l'on pouvait facilement me voir et des minutes après, mon arrivé le téléphone c'est mit à sonner dans ma veste.
# au téléphone
– Allô, j'espère que vous êtes tout seul
–bien-sûr
– très bien, Vous allez avancer dans la ruelle qui est juste à votre gauche et déposer l'argent dans la poubelle qui est juste là ; mais attention je vous ai à l'oeil au premier mouvement suspect c'est votre fille qui le paiera de sa vie
– bien, mais comment être sûr que vous allez respecter votre part du marché ?
– lorsque vous allez déposer l'argent revenez là où êtes
– je veux la preuve qu'elle est vivante et avec vous
– vous l'aurez
# fin d'appel
J'ai pris la ruelle comme convenu et comme il l'a dit j'y ai trouvé la poubelle en question, j'ai déposé l'argent avant de rappeler au numéro inscrit
# au téléphone
– c'est fait, elle est où ma fille?
– retournez où vous étiez et regardez dans la poubelle qui est juste là, vous allez y trouver une caméra
– une caméra ??
– mais c'est pas ce qu'on c'était convenu au départ
– je ne suis pas aussi stupide comme vous le pensez, disons que c'est mon assurance pour être sûr qu'il y'a vraiment pas de police
– je vais récupérer mon argent
– c'est comme vous le souhaitez, soit vous reprenez votre argent et vous perdez la seul preuve de vie de votre fille en prenant le risque qu'elle le paie, soit vous allez chercher cette caméra et abandonner l'argent ; à vous de choisir, mais faite vite je vous ai à l'oeil
– vous allez me le payer
#fin d'appel
Il c'est bien foutu de moi, je n'avais vraiment pas le choix, j'avais envie de voir ma fille alors, je suis retourné fouiller cette poubelle et j'y est effectivement trouvé une caméra, lorsque je l'ai allumé et que j'ai vu l'image de ma fille, j'ai senti mon cœur se resserrer dans ma poitrine, elle était devenu tellement maigre et pâle, son sourire avait complètement disparu, elle était en plus enchaîné comme un animal ; je n'ai pas pu me contenir, mes pieds commençaient à me lâcher, la lumière devenait flou autour de moi, je ne voyais plus rien autour de moi, à un moment donné j'ai senti mes forces me lâchés et j'ai perdu connaissance.
****Du côté d'Alice****
J'étais assise dans mon salon toute anxieuse priant le ciel de ma ramener ma fille et mon mari sain et sauf, mais malheureusement ça n'a pas été le cas. Je viens à l'instant de recevoir un appel d'Alec m'informant que mon mari à eu un malaise et à perdu connaissance, je suis actuellement dans la voiture accompagné de mon chauffeur, je n'arrive même pas à tenir en place tellement j'ai peur pour lui. Je savais que l'impliquer dans cette affaire n'était pas une bonne idée mais voici que maintenant j'ai peur de le perdre à nouveau.

Je viens d'arriver à l'hôpital, à l'accueil on nous a indiqué qu'il se trouve actuellement en réanimation, je ne peux y croire Seigneur pourquoi une épreuve de plus? On nous a indiqué la salle et c'est à toute vitesse que je me suis y rendu. À mon arrivée j'ai trouvé Alec et l'inspecteur en charge de l'affaire devant la porte, je ne pouvais plus contenir mes larmes
–Snif... Comment va-t-il? Demandais-je les larmes aux yeux ?
– enquêteur : essayez de vous calmez s'il vous plaît
– Snif, comment ça me calmé ? Mon mari est en réanimation et ma fille n'est toujours pas avec nous alors ne me demande pas de me calmer
–Alec: venez-là (en me prenant dans ces bras), je vous comprends
– qu'est-ce qui c'est passé ? M'adressant à Alec
–Alec: nous étions tous entrain de voir comment se passe les choses pour lancer le signal de sa poursuite, lorsque nous l'avons vu revenir au point de départ et fouiller dans une poubelle où il a retirer cette caméra et quelques minutes après il s'est écoulé, c'est là que nous avons tous couru vers lui pour le secourir
–Alfred, mon Dieu! Et qu'ont dit les médecins?
– Alec : pour le moment rien, nous attendons encore qu'il sorte de la salle
– enquêteur : je sais que vous déjà tellement bouleversé, mais vous avez le droit de visionner cette caméra avant qu'elle ne soit placé comme pièce à conviction
– si cette chose a mit mon mari dans cet état alors non je ne veux pas la voir
– enquêteur : je comprends votre choix
–Alec: attendez, je vous comprends (s'adressant à moi) mais êtes-vous sûr de ne pas vouloir la regarder ?
– donnez la moi s'il vous plaît
Je l'ai récupéré auprès de l'inspecteur et lorsque je l'ai ouvert, je me suis senti mourir, je ne suis pas prête à être veuve surtout pas dans ces conditions, je veux revoir ma fille et mon mari à mes côtés.
****
Nous avons attendu un bon moment devant cette salle, au moindre mouvement des aiguilles de cette montre j'avais l'impression que mon cœur battait doublement, et ce n'est que deux heures après que le docteur, daigne sortir
– docteur, comment va mon mari ?
– Docteur : on a plus de peur que de mal mais pour le moment il est hors de danger
– Merci Seigneur ! M'exclamais-je, mais qu'à t-il eu?
– Docteur : nous en sommes pas sûrs puisqu'il nous faut encore faire des analyses mais tout porte à penser qu'il s'agirait d'une crise cardiaque
– pas encore !
– Docteur : Comment ça ? Est-ce que le patient à déjà eu ce problème avant ?
– oui docteur et il sort d'une opération du cœur
– Docteur : bien je comprends, à ce stade ci sa situation est très délicate, puisque vous êtes son épouse, veuillez me suivre, j'ai deux ou trois chose à vous dire
– d'accord docteur
Je les suivis jusqu'à son bureau, nous avons fait le point sur l'état de santé d'Alfred, selon lui à première vue le choc qu'il a reçu aurait provoqué un dilatement des muscles de son coeur, ce qui aurait fragilisé les soins de son intervention ; c'est pourquoi il a eu cette attaque. J'étais apeuré mais je ne pouvais rien y faire alors, il m'a donné certaines directives à suivre dans les prochains jours, je ne pouvais l'écouter attentivement puisque mon cœur était partagé... nous sommes rester Alec et moi à l'hôpital espérant qu'il se réveil enfin; je remercie le ciel pour sa présence parce que si j'avais été seule je n'aurais pas pu supporter cette situation.