Chapter 25
2016mots
2022-08-23 20:20
# des heures plus tard
– Snif...non docteur, vous ne pouvez pas me dire ça, dis-je en larme
– Docteur : suis désolée madame c'est la vérité, votre mari est entré dans le coma

– comment est-ce possible ? Vous m'avez pourtant assuré que son cas était stable et qu'il pourra se réveiller d'un moment à l'autre
– Docteur : je vous assure que c'était la vérité, son état est stable, il ne présente aucun signe comateux, mais là nous ne savons pas comment l'expliquer, on dirait de son corps refuse de revenir à la réalité, je suis vraiment désolée ; soyez forte
Il ne manquait plus que ça! Voilà la goûte d'eau de trop qui m'a anéanti. Je suis tellement fatiguée
–Alec : ma tante, à se stade ci on ne peut plus rien faire pour changer les choses alors rentrons à la maison s'il vous plaît , vous avez besoin de repos
– comment je peux me reposer avec tout ce qui se passe dans ma famille
– Alec : je sais, mais vous ne devez pas faiblir maintenant dites-vous de votre mari dort et concentrons-nous sur Diane ; vue son état ce n'est pas plus mal, il est éloigné de tout ce stress

– j'ai tellement peur
– Alec : je sais, très bientôt cette mauvaise passe sera derrière nous, dit-il en me prenant dans ses bras; rentrons maintenant
J'ai juste fait un oui de la tête et nous sommes partis. Je béni vraiment l'arrivée de cet homme dans nos vies, il nous est d'un grand soutien.
Arrivé à la maison, je suis allé me reposer dans ma chambre tandis qu'Alec est retourné à l'hôpital pour finaliser les derniers arrangements pour son admission dans une autre salle, moi je n'avais vraiment pas de force pour ça. Nous avons appelé Fred, il sera là d'ici quelques jours, le dernier membres de ma famille encore debout.

****
**** Du côté de Mélanie****
Je stress vraiment Cédric n'est toujours pas là, je jure que s'il lui ai arrivé quoi que ce soit , il retrouverons le corps de cette chienne découpé et jeté aux ordures
– Mon amourrrrrrr!!….cria Cédric en entrant dans la maison ; nous sommes riche
En attendant cela j'ai couru à toute vitesse pour me jeter dans ces bras, tellement j'étais heureuse
– waouh, tu vas bien? Tu n'as rien, n'est-ce pas? Demandais-je en palpant son corps de partout
– Cédric : rien du tout, comme tu peux le constater
– Oh! Merci mon Dieu! Exclamais-je en captivant ces lèvres pour un baisé. c'est le début de notre nouvelle vie à tout les deux
– Cédric: une très belle vie
– mais, comment as-tu fait pour en sortir aussi facilement, il a été aussi naïf de venir seul?
– Cédric : non au contraire il y avait tout un tas de policier, mais ce vieux m'a aidé à m'enfuir
– comment ça ! Exclamais-je intrigué
– Cédric : dès qu'il a vu la vidéo, il a perdu connaissance, ce qui a détourné l'attention d'un bon nombre vers lui le temps que je m'en aille avec l'argent
–je t'avais dis que la vidéo était une bonne idée et pour le sac?
– Cedric : je sais, tu es très intelligente ; comme prévu il a y'avait un mouchard mais je l'ai laissé dans le sac lorsque je classais l'argent
–très bien, mais je n'aurais jamais imaginer qu'une centaines de millions ressemblait à ça lorsqu'il est en petite coupure
– Cedric: moi non plus mais allons le compter
Nous avons renversé le sac pour commencer à le compter. Chaque lias contenait cinquante billet de 10.000 FCFA alors faire le compte était plus facile pour nous, près d'une heure plus tard nous avions fini et je sentais la rage monter en moi
– tu es sûr que tu n'as rien perdu lorsque tu faisais l'échange ?
– Cédric : mais non
– ce vieux idiot nous a bien eu, dis-je en balançant l'argent de partout
– Cédric : eh! Mais calme-toi, cinquante millions mais ce n'est pas mal non plus
– non, non et non; on avait dit un milliard , s'il veut jouer avec moi, il verra ce que je vais faire, dis-je avec Colère
– Cédric : mais veux-tu te calmer ? Écoute-moi bien, on prendra de cette argent et on s'en ira avec votre fils pour toujours, c'est compris ?
–mais Cédric !?
– Cédric : il y'a pas de mais qui tienne; appel l'infirmière, je crois qu'il est temps de récupérer notre enfant
– d'accord
Je suis allé lui passer l'appel, nous avons discuté de quoi il était question et elle a promis de venir le plus vite possible, tandis que moi je suis monté dans ma chambre histoire de retrouver mes esprits.
***** Du côté de Diane*****
Depuis le passage de Mélanie, je ne cesse de pleurer, ils sont prêt à tout pour de l'argent et le plus grave dans tout ça c'est qu'il ne compte pas me relâcher de si tôt, j'ai peur pour ma vie, s'ils ont déjà l'argent c'est que le seul alibi qu'il me reste c'est mon enfant, mais le temps presse je le sais car je suis presque à terme.
J'étais encore là assise sur mon lit, soucieuse des prochains événements quand cette infirmière est entré dans ma chambre muni de plusieurs instruments d'opération
– qu'est-ce que c'est ? Demandais-je avec peur
– infirmière : alors tu es prête ? Demande t-elle avec ironie
– prête pour quoi?
– infirmière : tu le sauras très bientôt
Après cette phrase j'ai ressenti la même peur qui m'a envahie la première fois que je l'ai vu, même mon bébé était agité d'une manière différente à cet instant là. Il me faut sortir d'ici aujourd'hui et maintenant sinon je crains le pire pour nous; durant tout ces jours j'ai eu à l'observer et je sais où elle garde toujours son téléphone et je sais aussi qu'il n'a pas de verrouillage ; il faut que je le récupère
– infirmière : alors je vais t'apporter ton repas, tu dois te nourrir, tu as besoin d'énergie pour la suite
– d'accord, dis-je
Quand elle est sortit, je me suis précipitée sur l'un des bistouris qui était sur son plateau, mes pied n'était pas liés alors je les ai utiliser du mieux que je pouvais pour en attraper un, mais malheureusement pour moi tout le plateau c'est renverser faisant du bruit, mais je ne pouvais pas m'arrêter en si bon chemin alors je l'ai ramené vers moi avec peine. Une fois à mon niveau, je l'ai récupéré avec mes orteils pour le poser sur le lit et là j'ai utilisé mes mains pour le récupérer. J'avais les mains noués au poignet, chacun par une corde comme au sous sol, avec ma bouche j'ai récupéré le bistouri avant de le prendre avec la main, ce n'était pas évident de trancher cette grosse corde sans l'entière liberté de mes bras, mais au final j'ai réussi.
Mes mains étant enfin libres, j'ai récupéré le vase qui était sur la table à l'entrée de la porte et j'ai attendu le retour de l'infirmière. Lorsqu'elle est entrée, j'ai frappé le vase sur sa tête et elle a perdu connaissance; une fois au sol j'ai récupéré son téléphone. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais, j'étais toute tremblante et apeuré ;je suis sortie sur la pointe des pieds pour m'enfuir, il y avait personnes au salon alors je me suis glissé en douce à l'extérieur, je ne savais pas où aller, cette concession était vraiment grande et son portail encore plus donc impossible de l'escalader surtout dans mon état. Je me suis donc caché dans un coin du jardin et j'ai composé le premier numéro qui m'est venue à l'esprit.
…. brin...brin….
J'implore le ciel pour qu'il décroche, j'avais tellement peur qu'elle soit morte où qu'un de ces deux là me retrouve
# au téléphone
– Allô, Alec
– Diane !??
–oui c'est moi
– où es-tu ?
– Snif... sauve-moi s'il te plaît, il veulent me prendre mon bébé, dis-je entre deux sanglots
– de qui parles-tu ??
– Mélanie et Cédric, ils veulent me faire une césarienne, j'ai tellement peur pour nos vies aide-moi
– est-ce que tu sais où tu te trouves actuellement ?
– je ne me souviens plus du nom de cette rue, mais je sais que nous sommes dans la ville d'Ekoko
– à Ekoko?? Mais comment est-ce possible ?
– s'il te plaît viens me chercher
# fin d'appel
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*****Du côté d'Alec*****
J'étais sur le chemin de l'hôpital lorsque j'ai reçu un appel d'un numéro inconnu, au début je ne voulais pas décrocher parce que j'avais les nerfs à fleur de peau, mais finalement je me suis décidé à le faire vu la situation. Quand j'ai suivi sa voix j'ai senti mon cœur quitter ma poitrine, après tout ce temps, je me refusais de croire qu'il s'agissait d'elle mais je ne pouvais pas me tromper; Je ne pourrai confondre la voix de mon amour.
Durant l'appel elle m'a expliqué brièvement la situation avant de me donner sa position, j'étais troublé, je ne pouvais pas imaginer qu'elle se trouvait à ekoko étant donné les lieux d'où ont été passés les appels pour la demande de rançon, ils ont été très malin sur ce coût là. Je sent en moi quelle est réellement en danger, je ne peux pas informer son frère ou sa mère, ils ont déjà beaucoup à faire et ça pourrait aussi être une fausse piste, je ne veux pas leur nourrir de faux espoirs, il me faut agir au plus vite.
….brin...brin…( sonnerie)
# au téléphone
–salut mec où es-tu ? J'ai vraiment besoin de ton aide, c'est urgent
– qu'est-ce qui se passe ?
–Diane m'a appelé
–mais comment !?
– je ne peux pas t'en parler présentement, je suis en route pour la maison
– je suis au boulot présentement, viens directement ici c'est mieux
– très bien j'arrive
#fin d'appel
J'ai directement pris la route de son travail, ma tête avait tellement de questions. Je suis arrivé chez lui en un éclair, il était dans son bureau à m'attendre
– c'est une question de vie ou de mort
– Karl: explique moi la situation
Je lui ai mis au parfum de tout ce qu'elle m'a dit au téléphone
– Karl : très bien, tu as encore le numéro avec lequel elle t'a appelé ?
– oui je l'ai pourquoi ?
– Karl : pour le tracer voyons
– mais il est possible qu'il ne soit plus sur place
– Karl : c'est vrai mais à le voir c'est un numéro personnel alors nous pouvons retracer ces différents déplacement de cette journée grâce à son GPS
– d'accord, tu penses qu'il faudrait que je prévienne la police ?
– Karl : laisse-moi terminer d'abord et s'il y'a un résultat, tu vas les prévenir
– okay
Il a commencé les recherches avec son ordinateur
– Karl: tu vois les traits rouge ce sont tous les endroits que son propriétaire à visiter
– et ce gros bouton c'est quoi?
– Karl : c'est son signal actuelle et présentement il est stable
– et c'est où ?
– Karl : voyons voir un instant...il se trouve à ekoko dans une zone bien reculée
– c'est où elle m'a dit se trouver
– Karl : si elle n'a pas été déplacée, sache donc que nous l'avons retrouver
J'étais tellement heureux, que j'ai sauté dans les bras de mon frère
– enfin, merci frère, dis-je dans une accolade
– Karl : de rien
– j'appelle l'enquêteur tout de suite
# au téléphone
– Allô monsieur
–oui monsieur Mbarga, je vous écoute
– j'ai du nouveau sur l'affaire, elle est présentement à ekoko, je vous envoi l'adresse par message
– comment l'avez - vous su?
– je vous expliquerai tout sur place, nous sommes déjà en chemin s'il vous plaît, dépêchez vous
– d'accord
# fin d'appel
Karl et moi avons pris la voiture à toutes vitesses pour le lieu.