Chapter 12
1938mots
2022-07-08 01:24
Je suis seule dans le lit ce matin et bizarrement je me sens toute étourdi, j'ai la tête lourde, je ne sais pas à quel moment je me suis endormie
–Bonjour bébé, le petit déjeuner est servi, dit Cédric qui vient d'entrer un plateau à main
–Bonjour, ...miam! Mais pourquoi ne pas manger ensemble en bas

–Cédric: juste que je me suis dit que tu devais être épuisée après la torride nuit qu'on a passé
Baisé.
– on a passé la nuit ensemble ?
–Cédric: bien-sûr, la nuit la plus merveilleuse de ma vie, pourquoi cette question ?
–non rien, laisse tombé; manges avec moi s'il te plaît
–Cédric: d'accord

Mon dernier souvenir que j'ai est celui d'avoir bu le jus qu'il m'a donné, je n'ai plus d'autres souvenirs de la veille mais je préfère ne pas poser d'autre question, l'expression de son visage est si convaincante que je ne désire pas l'attristé. De toute les façons cette matinée comme bien, c'est agréable de pouvoir profiter de son homme dès le matin.
# quelques heures plus tard
Je ne suis toujours pas sorti de notre chambre, je vais beaucoup mieux mais toujours pas envie de quitter ma chambre
…...ah ah ah ah ah ah ah!!!!!!!

À l'écoute de se crie je sors de ma chambre en vitesse avec inquiétudes
– qu'est-ce qu'il y a ? Dis-je en défilant les escaliers à toute vitesse
–Mélanie: mon bébé, j'ai mal
– qu'est-ce qu'elle a? Demande Cédric qui venait d'arriver à son tour alerté par son crie
–je ne sais pas, je viens d'arriver tout comme toi, attend calme toi et respire
– Cédric : mon amour s'il te plaît calme-toi, respire
Je rêve ou il vient d'appeler mon ami mon amour devant mes yeux ?
– Mélanie : Aïe! ça fait très mal
–mais attends tu saigne!?
–Mélanie: non Seigneur, s'il te plaît pas mon bébé
–Cédric: allons à l'hôpital vite
–d'accord je prends certains affaire du bébé et je viens
Ils n'étaient plus là pour m'écouter, il l'a porté dans ses bras vers la voiture, avant de démarrer à toute vitesse, je n'avais jamais vu Cédric aussi inquiet, peut-être que dans des moments pareils sa réaction est normale mais c'est vraiment bizarre. Après leurs départs, je suis monté ranger les affaires du bébé , on ne l'attendais pas avant des jours alors nous avions pas vraiment apprêter ces choses; une fois terminé je suis sorti pour les rejoindre
******* du côté de Cédric******
Je suis encore bloqué dans les bouchons, pourquoi il y a tant de véhicules ? On dirait que toute la ville s'est donné rendez-vous aujourd'hui seulement. Avec Mélanie qui ne cesse de se tordre de douleur à l'arrière, s'il te plaît mon Dieu protège mon fils. Je ne cesse de klaxonner mais personne ne m'écoute avec eux, il y a t-il pas d'urgence
–Mélanie: Cédric s'il te plaît dépêche toi , je n'en peux plus
–je fais de mon mieux , calme toi
Klaxon!
Mes nerfs sont en feu, je ne veux pas perdre un enfant à nouveau. Une fois la route libérée,c'est à toute vitesse, la main sur l'accélérateur que je démarre pour l'hôpital…
# À l'hôpital
Une fois arrivé, j'ai pris Mélanie dans mes bras en courant je suis arrivée devant les infirmiers en catastrophe et avec des cris, ils sont sont directement venu la récupérer dès qu'ils m'ont vus
–Infirmière,s'il vous plaît prenez soin d'elle,elle est enceinte
–Eux:calme vous on s'en occupe, elle saigne vite
–Mélanie: je ne veux pas perdre notre enfant, Cédric
–t'inquiètes pas tout ira bien
Je l'ai accompagnée jusqu'à la devanture de la porte de la salle des urgences.Je pouvais voir comment on plaçait un masque à oxygène sur elle et puis plus rien.
...
Je viens d'arrivée à l'hôpital, à l'accueil on m'a renseigné comme quoi, Mélanie aurait été transféré au service des urgences, je n'arrive pas à croire ce qui lui arrive, j'ai très peur pour elle, c'est à pas de course que j'arrive dans ce service je trouve Cédric entrain de faire les cent pas l'air inquiet
–bébé, qu'est-ce qui se passe, que disent les médecins ? Comment va-t-elle ?
– Cédric : rien pour le moment, j'attends encore je ne sais pas, ça fait des minutes qu'ils sont à l'intérieur
Le fait de ne rien savoir me tue, Mélanie est comme une sœur pour moi s'il lui arrive le moindre mal je ne le supporterais pas. L'angoisse est de taille, personne n'ose parler, le calme régnait jusqu'à ce qu'un docteur sorte de la salle
– Lui: vous êtes de la famille de la patiente?
–Cédric: oui docteur, je suis son beau frère et elle sa sœur
–Lui: sachez que les choses sont hors de dangers , elle a perdu beaucoup de sang mais nous avons pu arrêter l'hémorragie et elle est hors de danger
–Nous: merci Seigneur!
–et le bé…
–Cédric: et le bébé ??
–Lui: je suis désolé mais nous avons pas pu sauver l'enfant, il ne respirait plus lorsqu'elle a été conduite ici
–pas ça non!... docteur est-ce qu'on la voit?
–Lui: pas pour le moment mais dans quelques heures
Silence
J'avais vraiment mal pour ma sœur, je n'arrive même pas à imaginer l'état dans lequel elle peut se trouver, lorsqu'on lui annoncera la nouvelle, je me dois d'être auprès d'elle.
# quelques jours après
Ça fait déjà trois jours que nous sommes sortis de l'hôpital, Mélanie ne cesse de pleurer la perte de son enfant, ce n'est pas facile mais mon mari et moi essayons de lui remonter le moral du mieux que nous pouvons, elle c'est enfermé dans la chambre où restaient les vêtements du bébé et refuse de manger ou de boire tout ce que je lui propose, il n'y a qu'en la présence de Cédric ou lorsque celui-ci lui donne à manger qu'elle accepte, j'ai déjà l'impression que je ne suis plus sa sœur et que mon mari compte pour elle plus que moi. C'est vrai que le moment est peut-être très mal choisi mais son comportement me parait un peu inapproprié ,mais je respecte beaucoup sa douleur j'ai moi même perdu un enfant alors je préfère ne pas en rajouter.
*****
Plus les jours passent plus je me sens étouffé, ma maison à besoin de joie, j'ai besoin de me changer les idées et pour celà j'ai invité Anne à dîner à la maison ce soir , c'est aussi une façon pour moi de la remercier pour m'avoir presque sauvé la vie, je lui ai donné rendez-vous pour 17 heures elle ne t'attardera pas à arriver je le crois, de mon côté tout est prêt, comme tout les soirs je suis entrain de préparer la table toute seule pendant que les autres prennent du bon temps devant la télévision comme un vieux couple
– Bonsoir à vous !
–Eux: bonsoir!
–bonsoir Anne, nous t'attendions, dis-je en sortant de la cuisine
–Anne: tient c'est pour toi
–merci beaucoup, dis-je en récupérant le paquet, viens on va passer à table tout est prêt
–Anne: d'accord merci
Nous avons commencé à dîner dans un calme absolu, jusqu'à ce qu'elle décide de briser le silence
–Anne: au faite Mélanie j'ai appris la mauvaise nouvelle, je suis vraiment désolée pour toi
–Mélanie: merci, je vais bien, c'est la vie
– Anne: tu as raison
Et c'était encore repartie pour un silence de mort, on aurait dit que la table était rempli de personnes étrangères les un pour les autres jusqu'à la fin du dîner, une fois le repas terminé je me suis levée pour débarrasser et là Anne c'est proposé de m'aider chose que j'ai accepté, nous avons commencé à discuter sur tout et rien dans la joie en faisant la vaisselle, elle m'a vraiment aidé à déstresser; dans l'ensemble la soirée c'est bien passé, elle est resté un bon bout de temps avec nous et ça présence m'a fait du bien.
Au environ de 20 heures elle a demandé à rentrer et je l'ai raccompagné jusqu'à ce qu'elle trouve un taxi, mais durant tout le trajet elle avait l'air soucieuse
– il y a un problème ?
– Anne: dis moi, Mélanie et ton mari se connaissent depuis longtemps ?
–Oui depuis le début de ma relation avec Cédric, pourquoi ?
–Anne: c'est juste qu'il ont l'air très proche
–oui ils entendent plutôt bien
–Anne: si tu veux mon conseil, garde un œil sur eux
– hum..pourquoi tu dis ça ?
–Anne: juste pour ton bien
–humm.. d'accord
J'ai stoppé un taxi et elle est partie.
Les paroles de mon amie me troublaient un peu, avait-elle vu quelque chose qui m'aurait échappé ? Anne est une bonne personne et elle n'aurait jamais dis une chose pareille sans véritable raison ; à mon retour à la maison il y avait personne au salon, je suis monté donc pour rejoindre ma chambre, jusqu'à ce que je suive des éclats de rire provenant de la chambre de Mélanie alors je suis allé voir ce qui se passait, lorsque j'ai ouvert la porte j'ai trouvé Cédric et elle entrain de s'amuser avec des chatouille et des blagues, j'étais vraiment en colère contre eux
–mais qu'est-ce qui se passe ici?
–Cédric: du calme chérie, on est juste entrain de s'amuser
– de s'amuser tu dis? Est-ce normal pour toi qu'un homme marié soit dans la chambre du autre femme que son épouse à cette heure ?
–Mélanie: Diane s'il te plaît , on ne faisait rien de mal
–rien de mal pour qui vous ou moi? Ça fait un bon bout de temps que je vous observe alors dites moi la vérité que se passe t-il entre vous?
–Melanie: attends que veux-tu dire par là
– tu m'as très bien attendu
–Cédric: ça suffit!
–Mélanie: Diane, c'est moi Mélanie ta sœur, comment peux tu penser cela de moi? Dit-elle en pleure
La voir pleurer ainsi me fendait le cœur, je crois que j'étais allé un peu loin
–je suis vraiment désolé mais je ne sais plus quoi penser, c'est juste qu'avec tout ce qui se passe autour de moi c'est dernier temps je suis perdu, pardonne moi s'il te plaît
–Mélanie: ce ne sont pas tes paroles le problème mais le faite que tu ai pensé que je puisse te trahir un jour ; mais t'en fais pas je quitte ta maison sur le champ comme ça tu n'auras plus personne à accuser
–mais non s'il te plaît ne part pas
Elle ne m'écoutait pas et faisait ses valises
Une fois terminé elle est sorti de la chambre en prennent la route de la porte
–Mélanie écoute moi s'il te plaît, dis-je en déambulant les escaliers à toute vitesse derrière elle; je suis désolée mon ami, aide moi à m'excuser auprès d'elle s'il te plaît, m'adressant à Cédric
–Cédric: Mélanie écoute ton ami et reste elle est désolé
–Mélanie: non je ne peux pas, si ma sœur n'a plus confiance à moi ça ne vaut pas la peine
… Bonne nuit
–mela..
Elle est partie sans regarder derrière, comment ai-je pu être aussi bête ? Je comprends son mécontentement et sa douleur, comment vais-je pouvoir regarder mon mari en face maintenant? Et comment faire pour qu'elle me pardonne?
–Cédric: tu es fier de toi?
–bébé je …
–Cédric: je suis fatiguée, bonne nuit
Il est monté à l'étage et m'a laissé là. Je suis resté un bon moment à réfléchir à ce que je devais faire pour qu'ils me pardonnent avant de remonter pour m'expliquer.
Quand je suis entré dans la chambre Cédric était endormi et je n'ai pas voulu le déranger alors j'ai gardé mes distances.