Chapter 13
2419mots
2022-07-08 01:25
Les choses vont de mal en pire dans mon foyer, je n'arrive plus à comprendre, Cédric n'as plus mon temps depuis le départ de Mélanie c'est comme s'il m'en veut toujours et même elle d'ailleurs ça fait plus d'une semaine et elle ne répond pas à mes appels , ni à mes messages, je suis même allée chez elle mais elle aurait déménagé sans que je ne sois au courant j'ai vraiment tout gâté avec elle.
Je suis couché toute seule j'attends qu'il me rejoigne dans le lit depuis 2 heures déjà mais rien. S'il ne vient pas à moi j'irai à lui, je descends donc le chercher et le retrouve devant la télévision tout concentré
– bébé, allons dormir s'il te plaît

–Cédric: tu peux y aller je n'ai pas sommeil
– mais jusqu'à quand me fera tu payé pour mon erreur
–Cédric: je ne sais pas de quoi tu parles
–s'il te plaît (en me mettant sur mes genoux) pardonne moi, Cédric je suis ta femme, quelque soit mon erreur tu te dois d'être un peu indulgent envers moi bébé
Mes larmes montaient déjà dans mes yeux, il me regardait sans dire mots, les yeux plonger dans les siens , je mis mes mains sur ces joues
–mon amour, s'il te plaît pardonne à ta petite femme

Toujours rien, ce silence me rendait folle et m'excitait à la fois, mon corps réclamait le réclame, alors dans ce silence j'approcha ma bouche de la sienne pour un long baisé, au début il se laissa faire mais à un moment donné il me repoussa avec violence comme d'habitude et je tomba sur mes fesses
– pourquoi tu me fais ça à chaque fois ?
–Cédric: combien de fois, t'ai-je demandé de ne plus insisté quand je te dis non? Dit-il avec colère
–mais je suis ta femme, je t'aime et je te désire, où est le mal?

–Cédric: comme ça tu me désirs très bien, dit-il d'un ton sournois
J'étais au sol alors il se rapprocha de moi, poussa la table et les canapés pour plus d'espace à un moment j'étais heureuse pensant qu'il avait changé d'avis mais sa manière de faire les choses et cette lueur dans ces yeux me donnait une sensation de peur alors je suis relevé pour retourner dans ma chambre de peur d'être à nouveau battu
– c'est bon, tu n'es pas obligé de le faire je retourne en haut
Lorsque je me suis retourné, il m'arrêta par le bras et me ramena vers lui avec force, il me colla à sa poitrine, mon bras qu'il tenait derrière mon dos
–Cédric: où vas-tu ? Tu avais envie de moi tout à l'heure, n'est-ce pas ?
– arrête tu me fais mal, je n'ai plus envie maintenant je veux dormir maintenant
– trop tard ma chérie
Il me se mit à m'embrasser dans le coup avec rage, cette sensation de peur ne me quittait toujours pas
– s'il te plaît arrête, s'il te plaît
Il ne m'écoutais pas, alors j'ai commencé à me débattre, en le suppliant davantage mais on dirait que mes geste l'encourageait encore plus
–Cédric: tu voulais faire la pute tout à l'heure n'est-ce pas, je vais donc te traiter comme tel
–qu'est-ce que tu racontes, s'il te plaît arrête ça
Il m'a donné une gifle qui me propulsa au sol, je pleurais de peur , pendant ce temps il retira sa ceinture, baissa son pantalon, ensuite sa culotte , je le suppliais toujours mais en vain , plus il s'approcha de moi, plus je reculait avec les fesse jusqu'à ce que je me retrouve coincé par le mur du salon en criant de toutes mes forces
– non s'il te plaît laisse moi, s'il te plaît
Là il m'arrêta par le pied et me tira vers lui en me traitant de pute, j'avais mal vraiment mal; une fois à son niveau il déchira ma robe de nuit, je me débattait toujours du mieux que je pouvais mais de ma petite force ne pouvais vraiment rien contre lui et je n'avais jamais été habitué à être violente alors j'essayais de mon mieux ; après avoir déchiré tout mes vêtements et même ma petite culottes, il mit une de ces mais sa bouche tandis que l'autre le servait d'appui, il écarta mes jambes et me pénétra d'un coup sec et violent, il effectuait des vas et viens sur moi avec cette même violence jusqu'à ce qu'il soit satisfait , au moment où il a voulu jouir il retira sa verge de mon sexe et me versa tout son liquide sur le visage, qu'il lécha encore lui même, il le repetta plusieurs fois c'était vraiment horrible, Je criais et pleurais de toutes mes forces, j'étais en train de me faire abuser par mon propre mari celui là qui avait promis veiller sur moi et me respecter. La douleur que je ressentais ne venait pas de mon cœur mais de mon âme.
Dès qu'il a fini sa salle besogne il c'est levé et m'a regardé avec mépris
–Cedric: maintenant tu vas un peu te calmer et comprendre quand je te parle et sache que la prochaine fois sera encore pire idiote
Après ces mots il est parti et m'a laissé là comme d'habitude, Je me sentais sale, comme une vraie pute, ce sont mes parents qui avait raison Cédric ne me méritait vraiment pas comme épouse. C'est à toute vitesse avec mon peu de force qu'il me restait que je suis levé pour m'enfermer dans salle de bain d'amis, je voulais à tout prix me débarrasser de toute la saleté que je ressentais sur moi, plus je me frottait plus j'avais l'impression d'être sale, c'était vraiment une nuit horrible pour moi.
...
*******Trois mois plus tard*******
Malgré que des mois ce soient écoulées l'indifférence de Cédric augmentait et le viol était devenu une partie de plaisir pour lui, oui il avait continué son activité et maintenant c'était son seul moyen pour me touché parce qu'il me répugnait, il ne mangeait plus à la maison ni ne dormais mais je dois avouer que celà n'est pas plus mal pour moi parceque je ne le supporte plus parfois je me demande ce que je fais encore avec lui j'en ai mare de lui mais je ne sais pas comment m'en débarrasser sans donner raison à mon père en parlant de lui, j'ai appris de ma mère qu'il est gravement malades mais j'ai peur d'y aller pour ne pas aggraver son état vu à quoi je ressemble aujourd'hui, je ne veux pas lui donner plus de stress mais surtout c'est la honte qui me retient le plus même 1an de mariage et je regrette déjà.
Je suis en pharmacie pour me payer certains médicaments parce que ma propre santé est en danger depuis un certain temps et surtout pour acheter un test de grossesse parce-que je crois être enceinte, avoir un enfant de mon très cher mari je m'enchante pas mais si c'est le cas je ne avorterais pas non plus parce qu'il s'agit aussi du fruit de mes entrailles, je m'imagine un peu la vie de mon enfant dans ce mariage polluer c'est vraiment terrifiant.
J'étais tellement concentré dans mes pensées que je n'ai même pas remarqué cet homme qui ne cessait de me fixer depuis des minutes déjà
–Mme Ndje?
–Excusez-moi, est-ce qu'on se connaît ?
–lui: euh...oui peut-être que vous ne me reconnaissez pas je suis le médecin qui avait pris soin de vous lorsque vous étiez à l'hôpital avec votre amie il y'a des mois de celà
–ah c'est vrai ! Je me souviens maintenant de vous, j'ai un peu la tête ailleurs, désolée de ne vous avoir pas remarqué toute suite docteur...
–lui: Mbarga , Alec Mbarga mais vous pouvez m'appeler Alec et me tutoyer par la même occasion et ce n'est pas bien grave, ça arrive à tout le monde
–d'accord merci bien et toi aussi tu peux m'appeler Diane, comme ça nous serons à égalité
–lui: okay; bien que la question soit un peu idiote, dis moi que fais-tu ici? Tu as un souci de santé ?
–pas vraiment mais prévenir vaut mieux que guérir, dis-je en souriant
–lui: ça c'est vrai et saches que si tu as le moindre souci n'hésite pas à venir me voir d'accord ?
–okay c'est gentil de ta part ...bon là je dois y aller on se dit à la prochaine peut-être, dis-je en me retournant pour sortir
Il resta un moment derrière moi et lorsque je fus hors de la pharmacie il m'interpella de nouveau
– lui: euh… s'il te plaît, est-ce que tu peux m'accorder quelque minutes juste le temps d'un café ?
– j'aimerais bien mais c'est que là je dois vraiment partir
–lui: je sais que ton mari doit sûrement t'attendre chez vous mais je te promets de ne pas te retenir une minute de plus, s'il te plaît juste un café
Quand il a dit ça je dois avouer que j'ai eu un pincement au cœur, s'il pouvait savoir que mon mari n'avait même plus mon temps et c'est d'ailleurs un abus de langage que de l'appeler encore mon mari parce qu'il en est pas un mais plutôt un animal
– après avoir réfléchi je pense accepté ta proposition, on va où ?
–lui: ça doit être mon jour de chance, vient avec moi il ya un café près d'ici
–okay je te suis
Nous sommes allés au café comme convenu et avons commandé tous les deux, au début c'était difficile pour moi de tenir la conversation parce que sa personnalité me rappelait constamment Cédric à nos débuts mais il a su me mettre en confiance et on discutait de tout et de rien avec des éclats de rire, c'était vraiment agréable
–non tu blague n'est-ce pas ? Demandais-je entre deux éclats de rire
– Alec: je te jure, c'était la honte de ma vie
– tu dois être un morceau dure à croquer toi, et ta femme comment s'en sort-elle?
–Alec: et bien je ne suis pas encore marié
– et pourquoi ? Le mariage ne t'intéresse pas?
–Alec: c'est pas ça, disons juste que je n'ai pas encore trouvé la bonne personne
– je te comprends et si tu veux un conseil de femme mariée, lorsque tu l'auras trouver réfléchi encore bien avant de t'engager parcequ'on ne fini jamais de connaître quelqu'un
– Alec: et pourquoi tu dis ça ?
–juste comme ça, dis-je en forçant un sourire.
–Alec: ton visage peut dire quelque chose mais sache que tes yeux eux ne peuvent pas mentir parce qu'ils sont le reflet de l'âme et j'y lis de la tristesse
– ne t'en fais pas pour moi, tu te fais des idées
–Alec: je sais qu'on ne se connait pas vraiment mais sache que le jour où tu voudra en parler je serai là
– d'accord et si tu veux vraiment savoir d'une part cette tristesse est dû à mon père j'ai appris qu'il est gravement malades, dis-je un ton triste
J'avais même déjà les larmes qui me sortaient des yeux sans le savoir, ma peine était grande et le fait d'en parler me faisait du bien mais je repoussais mes émotions
–Alec: oulala!! Sache qu'une belle femme comme toi ne devrait pas gardé tant de douleur en elle, j'ai une idée viens avec moi s'il te plaît
–mais pour aller où ?
–Alec: viens juste je t'en prie, tu me fais confiance ?
J'ai juste fais un oui de la tête, je ne sais pas pourquoi mais j'avais l'impression que je pouvais me confier à cet homme presque inconnu sans peur.
Il a payé la facture et nous sommes sortis, nous étions tout les deux à pied alors nous avons pris un taxi qui nous a laissé au pied d'une grande Colline
–Alec: aller viens on monte
–tu n'es pas sérieux n'est-ce pas ?
–Alec: très sérieux même, viens
Nous avons passé des minutes à gravir cette colline, bon c'était surtout de ma faute mais je ne pouvais pas faire mieux
–Alec: nous y sommes
C'était vraiment haut, on pouvait voir la multitude d'arbres et de maison qui s'étalaient au loin avec des nuages de partout, on pouvait aisément suivre les chants des oiseaux ce n'était pas comme avec le bouquant de la ville, on y respirait de l'air pur et naturel malgré la fraîcheur
– waouh c'est tellement beau et effrayant à la fois
–Alec: heureux que ça te plaise, je viens souvent ici lorsque j'ai besoin de faire du vide dans mon esprit et dans mon cœur
–et comment t'y prends-tu?
–Alec: c'est facile, ici tu peux réfléchir, crier et même pleurer sans que personne ne vienne te déranger
– ça t'arrive souvent de pleurer ?
–Alec: bien-sûr, lorsque j'ai perdu mes parents cet endroit m'a beaucoup aidé à faire mon deuil
–je suis vraiment désolée
–Alec: c'est pas grave, aller on commence ta thérapie
– d'accord docteur, dis-je d'un ton taquin
Il a commencé à crier et je le suivais au début j'avais du mal à me lâcher mais je ressentais de plus en plus du bien alors je me suis lancée complètement et c'était vraiment vraiment agréable
–Alec: vas-y plus fort
–PAPAAAAAAA!!!!!...AHHHHHHH!!!!!!!
Après ce dernier cri j'ai éclaté en sanglots dans ces bras, il ne disait rien et se contentait juste de me consoler, j'ai complètement mouillé sa chemise de mes larmes. À notre descente de cet endroit, je ne regrettais pas d'avoir fait tout ce chemin j'étais vraiment plus calme dans mon esprit et j'avais même le sourire au bout des lèvres
–je te remercie vraiment pour ce que tu as fais pour moi
–Alec: c'est moi qui devrais te remercier tu m'as permis de passer une belle journée en ta compagnie
–merci
–Alec: Diane???
– oui
–Alec: je ne connais peut-être pas ta relation actuelle avec tes parents mais va au chevet de ton père je suis sûr qu'il sera très heureux de te voir alors promets moi
– d'accord, c'est promis
–Alec: tu es très belle, garde toujours ce sourire
Sourire
–bon là je dois vraiment y aller toute cette marche m'a exténuée
–Alec: d'accord, je te comprends mais avant, j'aimerais avoir ton numéro portable si tu me le permet
– bien-sûr
Nous avons échangé de contact et nous nous sommes séparés, tout le long du trajet je ne cessait de penser à lui et à la journée que j'ai passé, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas autant été heureuse.