Chapter 11
2132mots
2022-07-08 01:23
Déjà près d'une semaine que Cédric n'a pas mis le pied à la maison, je commence déjà à croire qu'il me trompe, sinon où passe-t-il la majorité de ces nuits? Il n'est pas chez sa mère parce-que j'ai appelé chez elle. Je suis couché depuis plusieurs jours aujourd'hui incapable de faire quoi que ce soit, je ressens toujours cette douleur au ventre je ne sais vraiment pas ce qui m'arrive mais je ne veux pas mourir, surtout pas.
Depuis des minutes maintenant mon téléphone ne cesse de sonner mais je n'ai même pas la force nécessaire pour aller le chercher, je me tord de douleur sans cesse
–… Diane! mais qu'est-ce qui t'arrive ? Me demande une voix dans mon salon

– Anne? mais que fais-tu ici?
–Anne: on avait rendez-vous tu l'as oublié ? Je t'ai appelé pour que tu viennes me chercher au bout de la rue mais comme tu ne répondais pas au téléphone j'ai décidé de venir par mes propres moyens
C'est vrai que l'avais complètement oublié, mais on ne peut pas non plus dire que je sois en état de me souvenir de tout
–Anne : mais Diane qu'est-ce qui ne va pas? Et où est ton mari?
Cette deuxième question m'a fendu le cœur mais je me devais d'être forte devant elle pour ne pas attirer son attention sur l'état mon foyer
–j'ai juste mal au ventre depuis quelques jours mais ça va aller et Cédric a effectué un petit déplacement dans sa famille, c'est après son départ que mon état de santé c'est détériorer

–Anne: d'accord mais lève toi on va à l'hôpital parce que vu la façon donc tu te tord là c'est pas normal
–d'accord aide-moi s'il te plaît, mon sac est dans ma chambre à l'étage première chambre à ta gauche
–Anne: d'accord j'arrive
Elle est allée chercher un taxi qui est venu nous attendre au bout de la rue, elle m'a soutenue avec l'aide du chauffeur pour m'introduire dans la voiture, une fois à l'intérieur elle m'a couchée la tête sur la banquette arrière le temps qu'on arrive à l'hôpital...

# À l'hôpital
Lorsque nous sommes arrivés des infirmières sont venus à mon aide à l'aide d'une civière avant de m'amener dans une salle de consultation, une d'elle m'a administrer des calmants par injection pour la douleur avant de me laissé seul dans la pièce ; quelques minutes après un médecin est entré c'était un jeune en blouse blanche,je dirais dans la vingtaine révolu grand de taille, noit de peau et très beau de figure, lorsque nos regards se sont croisés j'ai ressenti une décharge électrique me parcourir le corps, mon cœur battait très fort, à un moment donné je me suis perdu dans son regard, nous étions comme transportés dans un autre monde et j'en avait même déjà oublié à mon état jusqu'à ce l'infirmières entre à son tour dans la salle
–…: tenez docteur, c'est le carnet de la patiente
– Docteur: euh... merci; bonjour mademoiselle (s'adressant à moi)...
–madame Ndje
–Docteur: ah d'accord, bon d'après ce que je lis ici vous ressentez des maux de ventre, votre tension est élevée ; je vais procéder à un toucher et vous devrez me dire lorsque j'appuie si la douleur est forte ou basse d'accord ?
– d'accord docteur
Il a donc commencé à appuyer mon ventre pour évaluer étendu de la douleur et à chaque fois j'avais envie de pleurer mais j'étais obligé de me retenir
– Docteur : dites-moi madame, vous avez déjà été enceinte ? Ou avez vous déjà eu une fausse couche ?
–non docteur rien de tout celà
–Docteur: okay, nous devons donc vous faire une échographie pour voir ce qui se passe dans notre ventre, l'infirmière va vous conduire dans la salle d'examen et je vous rejoindrai plus tard
–Infirmière: d'accord docteur
Je suis sortie de la salle accompagné de l'infirmière pour l'autre salle et le médecin nous a rejoint quelques minutes après pour effectuer l'échographie, après avoir terminé il a demandé à ce que l'on m'installe dans une des chambres parce que je ne pouvais pas retourné toute suite chez moi sans donner plus de détails et cette situation m'inquiète déjà énormément. J'étais dans ma chambre d'hôpital avec Anne, elle essayait sans cesse de joindre Cédric mais sans résultat, que ce soit avec mon numéro ou le sien ça sonnait dans le vide.
–il ne décroche toujours pas? Lui demandais-je
–Anne: oui toujours rien, désolé
–c'est pas grave , il doit avoir une bonne raison, dis-je en forçant un sourire
–Anne: aucune raison ne justifie celà, tu es sûr que tout va bien entre vous?
–oui ne t'inquiètes pas c'est sûrement encore une de ces réunions, lorsqu'il aura terminé il rappellera
–Anna: hum.. une réunion en famille ?? De toutes les façons si tu le dis
Nous étions entrain de discuter quand le docteur est entré avec les résultats à la main suivi de l'infirmière
– Docteur: bon nous avons vos résultats, et j'aimerais que vous soyez forte; pour la dame vous préférez qu'elle reste ou pas?
–vous pouvez parlez sans problème
–Docteur: d'accord, en faite vous avez fait une fausse couche vous étiez enceinte, le fœtus était déjà à un mois de vie et ces douleurs sont dûes à sa dégradation alors nous devons vous faire un curitage au plus vite pour débarrasser votre ventre de ces débris
–SNIF….non...non... docteur ne me dites pas ça, mon bébé, mon Bébé!… (en pleure)
–Anne: Diane calme toi s'il te plaît fois forte
–Docteur: oui madame calmez vous, ce sont des choses qui arrivent et vous pourriez toujours en avoir d'autres; Mais dîtes-moi es-ce que vous savez ce qui a pu être à l'origine de celà? Avez-vous eu un choc au niveau du vendre ou avez-vous reçu des coups ces derniers temps ?
–rien de tout celà docteur, j'ai juste trébucher sur les escaliers de ma maison il y'a de celà quelque jours, ça doit sûrement être ça
–Docteur: hum.. vous êtes sûr de vous? Parce-qu'en jugé par vos cicatrice je dirais que vous avez reçu des coups
– vous vous trompez docteur, je suis tout simplement tombé et rien de plus
–Docteur: bon d'accord je vous laisse donc, l'infirmière va vous apprêter et on se voit tout à l'heure
Je ne pensais pas que cette nouvelle pourrait m'affecter autant moi qui voulais avoir un enfant pour apporter un peu de joie à mon couple le voici qui est parti aujourd'hui et ce qui me fait le plus mal c'est qu'il s'en est allé sous les coups de son père, celui qui devait normalement être son protecteur, c'est avéré être son meurtrier, Oh mon Dieu, qu'ai-je fais pour mériter tout ceci ?...
# quelques jours plus tard
C'est le jour de ma sortie, deux jours déjà que je suis ici, nous avons réussi à avoir Cédric au téléphone mais malgré tout il n'est pas venu, Anne a dû s'occuper des papiers nécessaires, Elle c'est proposer de me raccompagner à la maison avant de retourner chez elle et j'ai accepté.

Ma maison sent la solitude, la perte de mon enfant m'affecte encore même si je n'ai pas eu connaissance de son existence; j'étais assise toute seule dans le noir lorsque Cédric est encore revenu de je ne sais où
–depuis quand es-tu là ? Demanda t-il
–quelques minutes et c'est pas grace à toi, dis-je avec mépris
– Cédric : combien de fois devrais-je te recadrer sur ta façon de me parler ?
– et que vas-tu me faire ? Me frapper? De toutes les façons tu as déjà fais quelques choses de bien pire en tuant notre enfant, dis-je en pleure
–Cédric: attends de quoi tu parles ?
–et bien sache que j'étais enceinte, oui on allait avoir un enfant et il est mort sous tes coups
– Cédric : dis moi que c'est une blague !?
–eh bien non!...et j'espère que tu pourras vivre en sachant que tu es le meurtrier de ton enfant, dis-je en montant les escaliers
– Cédric : Diane attend !
je suis monté m'enfermer dans ma chambre sans attendre ce qu'il avait à me dire, je n'avais nullement l'envie de l'écouter, Je suivais des bruits de verre qui se brise en bas , j'imagine que la nouvelle a dû lui faire également du mal mais c'était son problème, en ce qui me concerne il faut que je me reprenne en main, je suis jeune et Dieu me donnera d'autres enfants.
# quelques temps tard plus tard
Voilà déjà plusieurs jours que je suis allé chercher ma sœur de cœur, sa présence ici rend la maison bien plus joyeuse et même monsieur mon mari est constamment à la maison et à arrêter avec ces sorties à mon plus grand bonheur nous avons réglé nos conflits et pour le moment tout va bien, elle m'a beaucoup soutenu lorsqu'elle a apprit la nouvelle même comme je ne lui ai pas donné les circonstances de cette perte pour éviter d'éventuels conflits avec Cédric, en parlant d'eux ils sont déjà plus propre de jour en jour et j'en suis presque jalouse, parfois j'ai l'impression de ne plus être la femme de la maison peut-être que c'est la magie de mon neveux mais cette histoire me met déjà mal à l'aise vis à vis d'elle parce que c'est moi qui lui ai proposé de venir chez nous.
Je suis en cuisine, je viens de finir le repas et nous pouvons passer à table
– c'est l'heure...
–Mélanie: oulala... ça sent bon si tu continues comme ça je vais devenir accro
– c'est normal, je dois bien vous nourrir mon bébé et toi
–Cédric: je suis d'accord avec ma femme
–Mélanie: c'est gentil
Sourire
–bon, allons-y
Nous avons commencé le repas dans la bonne humeur mais bizarrement je n'arrivais pas à soutenir l'atmosphère autour de moi, Cédric et Mélanie causait au éclat en échangeant des sourires et des regards, j'étais énormément mal à l'aise vis à vis de leurs comportements que j'essayais de garder mon calme j'avais comme l'impression d'être la troisième roue du carrosse et ça me donnait certaines idées, c'est vrai qu'ils entendent bien mais j'avais comme un nœud à l'estomac.
Après le repas je n'ai pas voulu faire de scène, j'ai débarrasser la table et lorsque je suis revenu au salon ils étaient côte à côte devant la télévision, là j'ai pas pu supporter je suis venue me placer entre eux avant de continuer la conversation. Au moment du coucher Mélanie a rejoint sa chambre et nous la notre, je n'arrivais pas à m'ôter ces idées de la tête alors j'ai décidé d'en parler avec Cédric et il me rassura que je me faisais juste des idées et que c'était pour qu'elle ne se sentent pas négliger
–c'est vrai que c'est stupide de ma part de pensé qu'il pourrait avoir quelques choses entre toi et ma meilleure amie ( baisé)... j'ai envie de toi, dis-je en caressant son visage
–Cédric: moi aussi j'ai vraiment envie de toi mais avant je vais te chercher un petit jus pour que tu te détende un peu parce qu'avec toutes ces idées là on ne va arriver à rien d'accord ?
– okay en attendant de te réserve une petite surprise, dis-je sur un ton coquin
–Cédric: j'ai hâte
*****du côté de Mélanie******
Toc toc toc…
– entre! Ça fait déjà plusieurs minutes que je t'attends mais qu'est-ce qui t'a pris autant de temps ?
–Cédric: je suis vraiment désolée c'est juste qu'il fallait que je m'assure qu'elle soit parfaitement endormie
–j'espère que tu ne l'as pas touché avant de descendre hein
–Cédric: mais non pas du tout, c'est ma femme il ya certaines chose que je suis obligé de faire si je ne veux pas attirer ces soupçon de plus qu'elle a déjà remarqué notre rapprochement
– elle peut bien dire et voir ce qu'elle veut je m'en fou, allez viens me faire l'amour
–Cédric: avec plaisir bébé
Baisé
J'avais vraiment hâte de pouvoir refaire l'amour avec lui, sentir sa verge bien profonde en moi m'avait manqué et même mon bébé est tout excité, depuis que je suis arrivé dans cette maison j'ai envie de lui mais je devais me retenir parce que cette idiote est tout le temps avec lui, presque toutes les nuits je suis obligé d'écouter les ébats sexuels avec ces cris qui remplissent la maison parfois je vais toquer à leur porte prétextant des envies de grossesse juste pour qu'ils arrêtent mais aujourd'hui c'est mon tour et ma seule peine c'est qu'elle ne puisse pas l'entendre mes gémissements de malade. À chaque fois qu'on fait l'amour je ne regrette pas de l'avoir choisi, me proposer de venir rester avec eux à été sa pire erreur et elle le paiera avec ces larmes.