Chapter 24
996mots
2022-08-01 15:04
Je n’arrivais pas à croire qu’il était bien là. Un bel homme qui portait des lunettes, au teint clair et aux cheveux noirs comme l’ébène et taillé comme ceux des blancs qu’on voyait à la télé ; corpulence de mannequin, il sentait le grand homme. A vue d’œil tu savais qu’il prenait bien soin de ses cheveux. Il était très souriant, comme si le caractère strict et sévère décrit par les filles très souvent n’était pas vrai. En descendant les marches, quelque chose d’étrange se passait « mais qu’est ce qui m’arrive »  (Disais-je). Car ce dernier dégageait une ora aussi fort que celle du Pharaon ; c’était vraiment trop étrange.
Le plus bizarre était que plus je m’approchais de lui et moins je le ressentais, et lorsque je suis arrivé près de lui, cette ora avait complètement disparu. J’étais resté planté là, à le regarder comme un faux billet de dix milles.
Père : qu’est ce qu’il y’a mon fils ? (Dit-il en souriant)
J’étais planté là, sans rien dit
Père : on dirait que tu as vu un fantôme
Rien toujours, aucun mot de ma part
Wendy : bien sûr qu’il a vu un fantôme Frederick, étant donné que tu en es un !
Frederick : une ombre est différente d’un fantôme ma très cher épouse
Je n’en croyais pas mes yeux. Il avait bien dit « ombre » et je n’avais pas rêvé puisque Rico m’a fait signe du regard. Mais comment ça pouvait se faire ? Je ne comprenais plus rien.
Frederick : aller mon fils prend place
J’étais tellement concentré sur lui que j’ai raté ma chaise en m’assaillant ; ce qui m’a mis au sol. Il s’est précipité vers moi comme un père apeuré vers son fils en difficulté
Frederick : oh mon Dieu ! Mon fils tu ne t’ais pas trop fait mal ?
Wolf : non père ça va
Pourtant j’avais le dos complètement sonné ; ça faisait très mal
Frederick : tu sais mon fils, ce n’est pas bien de mentir à son père ! (Dit-il en me regardant droit dans les yeux). Je sais que tu as mal au dos
« Comment pouvais-t-il savoir ça ? Je ne lui ai rien dit ! » (Pensais-je en le regardant dans les yeux). J’avais vraiment très peur
Frederick : tu n’as pas à avoir peur de moi tu sais ! (dit-il en souriant)
En l’espace de quelques minutes, il avait déjà changé de visage à trois reprises. J’étais vraiment perdu. Puis il appela une des servantes pour qu’elle apporte une pommade, qu’il avait appliquée sur mon dos.
Wendy : c’est tout toi ça ! Toujours en train de prendre soin des autres
Frederick : tu sais très bien que j’aime mes enfants plus que tout
Il venait à peine de nous avoir, mais il nous aimait déjà au même rang que les autres. Il savait tout de nous, ce qu’on aime, nos peurs, ce qu’on déteste, nos fruits préféré et bien d’autre.
Frederick : et tu sais aussi que je n’accepterais jamais que quelque chose de mal leurs arrivent (Dit-il très sûr de lui)
Là il avait encore changé de visage et il me faisait vraiment peur ; je tremblais vraiment. Puis, lorsqu’il eut fini de me massé le dos, il remit mon vêtement, me pris dans ses bras et dit
Frederick : ne t’en fait pas mon fils, je te protègerais quoi qu’il arrive (dit-il à voix basse à mon oreille)
Ce que cela pouvait bien vouloir signifier, sa moi-même je l’ignore. Puis je me suis dit, « c’est peut-être parce qu’il est mon père depuis qu’il m’a adopté». Tout du moins, je trouvais toujours sa bizarre. Ensuite nous avons pris place à table pour rejoindre les autres.
Lysa : ça va tu n’as pas trop mal ?
Wolf : ça va ne t’en fait pas
Ludivine : papa est le meilleur quand il s’agit de massage
Wendy : oui ça c’est clair !
Wolf : je vois sa
Lors du repas, père était vraiment très étrange ; il faisait de telle sorte que si quelqu’un ne le connaissais pas, il dirait que c’est un vrai enfant. Je commençais à comprendre ce que les filles voulaient par-là dire. Pendant que mère lui faisait des reproches, qui était plutôt amusant je dirais, je profitais pour chuchoter avec Rico
Rico: hey Wolf!
Wolf: quoi?
Rico: toi aussi tu as ressenti comme moi ?
Wolf : oui !
Rico : tu penses que sa pourrait être…
Wolf : c’est impossible
Rico : et pourquoi pas ?
Wolf : réfléchir une seconde, le Pharaon ne peut pas tout de même arranger une mission chez lui ! Il n’est pas stupide à ce point
Rico : tu oublis que le meilleur moyen d’étudier son ennemi c’est de l’avoir près de soi ?
Wolf : oui mais pas l’avoir dans son intimité !
Rico : cette histoire est vraiment étrange !
Wolf : et de toute façon il ne peut pas courir le risque de nous engager pour lui descendre ! Ce que nous n’allons jamais réussi, il nous connait trop bien pour sa
Rico : qu’est ce qui te fait penser que c’est pour tuer quelqu’un que nous sommes là ?
Wolf : non, dix ans à apprendre à tuer pour venir jouer à être un enfant normal, ça ne te dis rien ?
Rico : notre père a tout de même la même ora que le Pharaon
Wolf : sa je ne le nie pas mais bon, c’est juste une question de temps avant que la vérité n’éclate
Rico : et si…
Frederick : la bouche qui mange ne parle pas mes chéris ! (dit-il en retournant son regard vers nous)
Cette phrase de père nous avait tous les deux faits sursauté. Il était pourtant bien concentré à écouter mère ; mais il a tout de même pu voir que nous étions en train de chuchoter. Tout ça devenait vraiment étrange.