Je n’y comprenais rien. En regardant sur l’horloge du mur, il était déjà minuit passé. J’étais vraiment perdu
Wolf : tout à l’heure j’étais au salon avec Rico et là maintenant je me retrouve au lit. Comment ça se fait ?
C’est là que soudainement une voix m’a parlé ; c’était celle de papa. Il était assis dans l’ombre, sur la chaise près de la fenêtre de ma chambre.
Père : c’est normal c’est moi qui t’y ai mis
Wolf : pardon ? Mais qui êtes-vous ? (demandais je tout doucement)
Je ne le voyais pas à cause de l’obscurité, malgré la lumière de la lune qui frappait à travers la fenêtre
Père : je suis ton nouveau papa bien sûr !
Wolf : père ? (disais-je en voulant me lever pour aller le voir)
Père : non ne te dérange pas ! Je voulais juste te salué ;
Wolf : mais père je…
Père : ne t’en fais pas mon fils, on se verra demain matin (dit-il en prenant la porte)
J’avais à peine eu le temps de voir son visage et ce n’est qu’après son départ que j’ai su que j’aurais bien pu allumer la lumière. « Quel con je suis ! » (Pensais-je) ; mais bon le lendemain devait être un autre jour, du coup je me suis rendormi.
Le lendemain matin, après avoir pris ma douche, je suis vite descendu pour le petit déjeuner et comme d’habitude j’étais de nouveau en retard. Même cette fois-là papa n’était pas là et je dois dis que j’ai été un peu déçu.
Wendy : bonjour chéri bien dormi ?
Wolf : oui mère !
Mère me parlait et je répondais ; mais mon regard était toujours fixé sur le siège de papa
Lysa : vous avez pu voir père hier ?
Rico : non !
Ludivine : on vous avait prévenu à ce sujet
Wolf : moi si
Rico : comment il était ?dis moi
Wolf : bon je ne lui ai pas vu en tant que telle mais il était dans ma chambre la nuit ; et à cause de l’obscurité je n’ai pas pu voir son visage
Rico : dommage alors !
Lysa : c’est tout lui sa
Ludivine : il a l’habitude de faire sa
Lysa : une fois il m’a fait tellement sursauté que j’ai fait pipi dans ma culotte
Ludivine : il a l’habitude de se balader dans la chambre de ses enfants comme une ombre dans la nuit
Rico et moi avions commencez à nous regarder lorsqu’on a entendu parler d’ombre. Cette histoire était vraiment louche. Mais ça ne pouvait pas être tout de même le Pharaon ; sa c’était évident
Wolf : il s’appelle comment notre père au faite ?
Wendy : c’est une surprise chéri il vous le dira par lui-même lorsqu’il rentrera
Lysa : de plus vous l’avez raté de peu
Rico : il était là ce matin ?
Ludivine : oui bien sûr ! Sauf que vous avez mis un peu de temps à arriver
Wolf : hier nous avons due dormi tard je pense
Wendy : mais ne vous inquiétez pas pour cela, il a dit qu’il va rentrer tôt aujourd’hui, juste pour vous
Wolf : c’est génial ça !
Nous étions tellement contents de savoir qu’on va pouvoir le voir ; mais nous avions beaucoup trop vite crié victoire. La secrétaire de notre père était venue nous annoncer qu’il ne viendra pas. Et comme on le redoutait déjà, sa secrétaire était vraiment Kelly, notre déesse.
Wendy : hey ma belle bonne arrivée
Kelly : merci chérie
Wendy : vas y prend place
Kelly : non ce n’est pas une visite de courtoisie
Wendy : j’imagine que c’est mon mari qui t’envoi !
Kelly : oui !
Pendant qu’elle discutait tranquillement avec notre mère, nous étions en train de chuchoter avec les filles
Wolf : dites ! Pourquoi elle l’a appelé mère « chérie »
Lysa : c’est un signe d’affection
Rico : pour dire qu’elles se connaissent ?
Ludivine : oui ! C’est l’amie de maman depuis dix ans déjà
Wolf : dix ans c’est énorme
Lysa : oui !
Etrangement, Kelly faisait comme si elle ne nous connaissait pas ; comme si on ne s’était jamais vu auparavant ; bref comme si elle nous voyait pour la première fois.
Wendy : tu connais mes enfants Wolf et Ricardo !
Kelly : ah oui ! Votre mari m’en a parlé. Mais je ne savais pas qu’ils étaient si mignon (Dit-elle en souriant)
« Mais c’est qui cette fille au final ? » (Pensais-je)
Wendy : oui c’est vrai ils sont adorables
Kelly : mais bon ce n’est pas sa le but de ma présence ici. Je suis juste venu vous présentez les excuses de la part de votre père. Il est vraiment désolé mais il rentrera tard
Wendy : je comprends !
Kelly : bon maintenant je dois vous laissez
Wendy : tu ne prends même pas un bout de pain pour la route ?
Kelly : non merci sa ira
Wendy : ce n’est pas grave, une prochaine fois alors !
Kelly : d’accord
En se retournant pour partir ce jour-là, Kelly nous lança à moi et à Rico un de ces regards d’assassin qu’on voyait très souvent ou nous étions. Nous avons commencé à trembler sur place ; puis elle s’en est allé.
Lysa : dommage les garçons, vous le verrez une prochaine fois
Ludivine : ou cette nuit dans votre sommeil
Ludivine avait l’air de plaisanter et pourtant c’était vrai. Chaque nuit je refaisais mon même rêve, et lorsque je me réveillais, il était toujours là ; toujours sur sa place à l’obscurité. On bavardait c’est vrai, mais il s’arrangeait toujours à ce que son visage ne soit pas dévoilé. Une semaine s’était écroulé sans qu’on ne puisse voir son visage. Ce matin-là, je me suis lever, j’ai pris ma douche comme d’habitude puis je suis descendu. C’était une semaine vraiment épuisante ; surtout avec les cours du soir à domicile, le sport du matin et la natation de l’après-midi. Comme toujours cette fois-là j’étais encore le dernier ; mais, sauf que cette fois-là, père était là et je pouvais enfin voir son visage.
Père : bonjour mon fils, bien dormi ?