C’était le silence absolu tout à coup. Je n’arrêtais pas d’appeler Wilfried et de me dépêcher de le rejoindre ; Je courrais de toutes mes forces mais ce n’était pas tellement évident de pouvoir vite se retrouver dans ce labyrinthe sans fin. Lorsque je suis arrivé sur le lieu où il se trouvait, Wilfried était couché sur le sol.
Wolf : Wilfried !
Wilfried : quoi qu’est-ce qu’il y’a ? (dit-il d’une voix basse)
Wolf : est-ce que ça va ?
Wilfried : suis-je au paradis ou en enfer ?
Wolf : quoi qu’est-ce que tu racontes ?
Wilfried : Wolf ? (dit-il en se relevant brusquement) toi aussi tu es mort ?
Wolf : idiot nous sommes tous les deux vivants !
Wilfried : j’ai pourtant entendu un coup de feu
Wolf : et tu prétends être mort !
Wilfried : pourquoi pas ?
Wolf : une arme à feu lorsque tu entends le coup de feu c’est que tu es toujours en vie
Wilfried : c’est vrai ça ?
Wolf : oui
Quelque chose me dérangeait tout de même dans tout ça. Wilfried était vivant et pourtant il n’avait pas d’arme à feu. En lançant un regard sur le côté, je vis le corps sans vie d’Abdel sur le sol, une balle à la tête. Je posai ma main sur son cou pour vérifier son pou
Wilfried : il a survécu ?
Wolf : non !
Wilfried : je n’y comprends plus rien
Wolf : et moi donc
Wilfried : si je suis toujours en vie, qui a donc tiré ?
Wolf : je suis tout aussi surpris que toi
Nous sommes restés silencieux pendant un long moment ; se regardant dans les yeux. Après un long moment de silence, on entendit un second coup feu, suivi d’un silence absolu…quelques instant après, on entendit des bruits de pas qui avançait tout doucement vers nous (…) le cœur battait cent à l’heure telle le chronomètre d’une bombe qui s’apprêtait à exploser ; Wilfried se dépêcha de ramasser l’arme d’Abdel au cas où on devrait se défendre.
Après la transpiration, l’essoufflement et le tremblement de cœur, elle se décida enfin à montrer son visage.
Queen : ah toi aussi tu es là Wolf !
Wilfried : petite question ? Tu là connais celle-là ?
Queen : tu dois être Wilfried c’est ça ?
Wilfried : attends une seconde ! On se connait ? (dit-il d’un air très étonné)
Queen : tu ne me connais pas mais moi je te connais ; normal je connais pratiquement tout le monde dans ce crew
Wilfried : je comprends mieux et toi t’es…
Queen : appelle-moi Queen
Wilfried : ravi de te connaitre Queen
Comme vous l’avez déjà remarqué je n’interviens pas dans cette conversation ; normal, j’étais resté cloitré sur place à la regarder comme la fois dernière avec Rico. Mais cette fois-là, j’avais l’impression qu’elle était encore devenue plus belle. Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir un pied dans la tombe qui faisait sa mais je sais que ce jour-là, elle me mettait l’eau à la bouche. Wilfried me regarda une minute et dis en me frappant le dos
Wilfried: réveille-toi!
Wolf: Aïe!
Wilfried: je ne sais pas si tu l’as remarqué mais il y’a une jeune fille placé devant nous
Queen : ne t’inquiète pas pour ça, il n’est pas trop bavard à ce qui parait
Wilfried : ouais c’est ça, dit plutôt qu’il n’est pas très bavard lorsqu’il rencontre une jolie demoiselle (dit-il à voix basse)
Queen : pardon ?
Wilfried : non rien je toussais juste
Queen : si tu le dis
La conversation se coupa un instant…puis Wilfried reprit
Wilfried : dit moi un peu Queen c’est ça ?
Queen : oui !
Wilfried : c’est toi qui as tiré ?
Queen : oui !
Wilfried me lança un regard apeuré puis se retourna vers elle
Wilfried : donc tu vas aussi nous éliminé ?
Queen : pourquoi ferai-je cela ?
Wilfried : peut-être…parce que…c’est…c’est…le but principal de ce combat
Elle tendit son arme à feu vers nous, et nous levions les mains vers le ciel, prêt à répondre de nos actes en fermant nos yeux. En général je ne baisse pas les bras devant l’adversaire, mais devant elle, je me sentais vraiment impuissant. Bien que je n’arrêtais pas de me demander comment ça se fait que ma vie doit s’achevé à cette instant-là, je ne pouvais rien fait contre elle ; au final je me suis dit « autant mourir tuer par une jolie demoiselle que de perdre sa vie dans les mains de tous ces mecs assoiffés de sang ». Puis elle tira…
Quelque temps après, elle éclata de rire ce qui nous poussa à ouvrir les yeux. Nous touchions nos corps pour vérifier si une partie manquait mais rien, nous étions en un seul morceau. « Mais qui est-ce qu’elle visait alors ? Wilfried était là, débout et en pleine forme » (pensais-je) ; un corps sans vie s’écroula derrière nous ce qui nous a fait sursauté. Queen était toujours en train de rire
Queen : ha ha ha ha
Wilfried : qu’est ce qui t’amuse ?
Queen : si vous voyez vos tête ? On aurait dit que vous avez vu un fantôme (dit-elle en riant)
Wilfried : je ne vois pas ce qu’il y’a de drôle là-dedans (dit-il furieux)
Queen : ça va fait pas cette tête, tu devrais t’estimé heureux c’est la deuxième fois que je te sauve la vie aujourd’hui
Wilfried : comment ça ?
Queen : regarde dans sa main !
Wilfried se pencha vers lui et le retourna
Queen : qu’est-ce que tu vois ?
Wilfried : un couteau (dit-il en détournant son regard du sien)
Queen : alors tu vois ! (dit-elle en souriant)
Wilfried : merci beaucoup
Elle sourit et dit
Queen : ça fait 3, il ne reste plus que 29 mais si je vous exclus il n’en reste que 27
Lorsque j’ai entendu cela, je me suis enfin décidé à parler
Wolf : pour dire que le deuxième coup de feu de tout à l’heure, c’était toi ?
Wilfried : enfin tu te décides à parler !
« Je suis tout autant surpris que toi » pensais-je
Queen : oui c’était moi
Wolf : tu n’as pas croisé Rico par hasard ?
Queen : non pas du tout
« Putain c’est quoi cette question stupide que j’ai posé » pensais-je
Wolf : d’accord merci
Queen : et ne t’inquiète pas ta question n’était pas stupide, tu t’inquiètes pour ton ami c’est tout
« Comment a-t-elle deviné ce que je pensais »
Queen : tu dois te demander comment j’ai pu deviner ce que tu pensais c’est ça ?
Wilfried avait l’ère surpris
Wolf : oui c’est exact. Comment…
Queen : c’est simple en lisant l’expression de ton visage. En te regardant tout simplement je peux deviner ce que tu penses
J’étais très surpris d’entendre sa ; mais bon ce n’étais pas là le plus urgent. Je n’avais qu’une seul chose en tête et c’était de retrouver Rico ; surtout à cause de ce qui m’avait dit ce jour-là « putain j’aimerais bien m’en souvenir » (pensais-je) mais j’y arrivais pas et j’avais très peur pour lui. Après une longue discussion avec Queen et Wilfried, nous nous sommes lancés à la recherche de tous nos autres compagnons mais mon mauvais sentiment au sujet de Rico s’intensifiait au fur et à mesure qu’on avançait.
Après une longue marche ou on avait l’impression de tourner en rond, nous avons finis par trouver un de nos compagnon qui était en pleine course, comme si quelqu’un le pourchassait ; c’était Alfred.
Wolf : qu’est ce qu’il y’a Alfred ? Quelqu’un te pourchasse ?
Alfred : il y’a…y’a…
Wolf : parle putain (disais-je en hurlant)
Queen : doucement ! Tu ne vois pas qu’il est tout essoufflé ?
Quand Queen dit cela, le calme m’envahir. Ensuite, elle se pencha vers lui et essaya le mieux qu’elle pouvait de le calmer
Queen : calme toi, respire…nous sommes là d’accord ?
Puis, elle le prit dans ses bras. En la regardant, je croyais voir ma mère. Cette fille, bien que très jeune, avait un instinct maternelle en elle. A force de la regarder, un prénom me traversa l’esprit et je n’arrêtais pas de le prononcer dans ma tête « Suzy…Suzy…Suzy » je voulais à tout prix savoir pourquoi ce prénom m’est revenu tout à coup à l’esprit ; mais l’instant présent n’était pas idéal
Wilfried : Aller Al dit nous ce qui t’es arrivé
Wolf : dit celui qui n’aime pas qu’on abrège son nom
Wilfried : ça m’arrive dès fois
Wolf : bah voyons !
Queen : vous croyez vraiment que c’est le moment de parler de ça ? (dit-elle en nous regardant droit dans les yeux)
Son regard s’était tout à coup rempli d’émotion négative. Dans ses yeux tu pouvais lire la peine qu’elle ressentait à la vue d’Alfred. Après quelques instants de silence, un bruit se fit ressentir sur le chemin qu’Alfred avait emprunté lorsqu’il fuyait je ne sais quoi.
Queen : vous avez entendu ça ?
Wolf : oui !
En ce moment-là, le cœur battait cent à l’heure dans la poitrine de chacun. Pointant mon regard vers Alfred, j’ai remarqué que la peur s’était intensifiée en lui ; ça ne sentait pas bon. Le bruit se rapprochait de plus en plus de nous. Wilfried pointa l’arme récupérer à Abdel en direction de ce fameux bruit juste au cas où tandis que Queen était restée plutôt calme…quelques instant plus tard, on vit apparaitre un chat…
Wilfried : sérieux ?
Queen : c’est une blague là
Wilfried : tu as peur d’un chat ?
Quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire. A la vue du chat, Alfred était encore plus apeuré.
Wolf : non je ne pense pas que ce soit ça! N’es-ce pas Alfred ?
Alfred : il arrive…il arrive… (dit-il tremblant de peur)
Queen : qui ça ?
Alfred n’arrêtait pas de répéter qu’il arrive mais tous les efforts que nous avons fourni pour le faire parler n’ont aboutir à rien. Puis nous entendions quelqu’un l’appeler
Alfred…Alfred…
Alfred : il est là ! (dit-il en hurlant et en se réfugiant dans les bras de Queen)
« Putain comme j’aimerais être à sa place en ce moment-là » était ce que je pensais à l’instant là malgré le danger qui nous guettais. L’ora de cette personne était de plus en plus forte et très puissante
Wolf : passe-moi ton arme Queen
Queen : tiens le voici (dit-elle en me passant son arme)
Wolf : place-toi prêt à tirer Wilfried
Wilfried : qu’est ce qu’il y’a Wolf tu as l’ère perturber par quelque chose
Wolf : quelqu’un de très puissant arrive
Queen : c’est impossible que ce genre de personne fasse partie de nos rang ; son ora est trop puissant
Wolf : il a surement due être envoyé
Nous étions placés là, prêt à tirer…après un long moment d’attente, il se décida enfin à montrer son visage.
Inconnu 1: wow wow wow (dit-il en avançant vers nous les mains levé)
Son visage m’était familier, mais je ne savais plus ou je l’avais déjà vu
Wolf : qui es-tu ?
Inconnu 1: c’est comme ça que tu accueilles tes anciens ainés Wolf ?
À Suivre...