Chapter 6
1360mots
2022-07-12 20:36
Ce matin-là lorsqu’il s’est levé Rico m’a dit quelque chose qu’il m’a vraiment touché ; je ne sais plus ce que c’était, mais je sais à quelle point ces mots ce jour-là m’ont touché. Après une longue attente dans la cour ou nous devions recevoir les règles du combat, un des ainés fit son apparition. J’aurais plutôt dit « une » parce que c’était une fille ; très timide, elle avait presque du mal a parlé d’une part. D’autre part, elle était belle et ravissante telle une star sur les couvertures de magasine que Rico nous ramenait dès fois ; j’avais un peu du mal à croire qu’elle était vraiment notre ainé et une tueuse de sur quoi ; à croire que l’apparence sont parfois très trompeuse et je n’étais pas le seul
Blondel : dite moi un peu ! C’est vraiment une des ainés ?
Wilfried : à ce qui parait
Blondel : je croyais que pour être classé parmi les ainés il fallait être un tueur à part entière
Kevin : tu n’es pas le seul surpris
Alfred : et nous qui pensions que j’étais le seul à être timide dans cette demeure !
Le seul qui ne fut pas surpris et qui était resté sur ses gardes était Curtis. Il était plutôt calme et concentré à la regarder comme s’il soupçonnait quelque chose. Albert aussi avait le même regard
Albert : hey Curtis !
Curtis : toi aussi tu as ressenti ce que je ressens ?
Albert : oui !
Curtis : il y’a quelque chose de pas net chez elle
Albert : trop d’onde négatif autour d’elle et pourtant à la regarder, elle a l’ère plutôt inoffensif
Wolf : de quoi est-ce que vous parlez ?
Curtis : ne vous fiez pas aux apparences
Albert : elle a peut-être l’ère inoffensif et pourtant
Rico : au fond elle cache autre chose c’est ça ?
Wolf : Rico…
Rico : moi aussi je le ressens
Je fus encore plus étonné lorsqu’elle se mit à parle des modalités du combat ; on aurait dit que ce n’était plus la même personne. Son regard, son visage, toute en elle venait de changé en une fraction de seconde.
Curtis : et voilà !
Albert : elle se décide enfin…
Rico : à montrer son vrai visage
Je venais de commencer à comprendre ce que mes compagnons disaient. La fille timide qui s’était présenté devant nous c’était subitement transformé en une louve affamer et assoiffer de sang. Qui était affinale cette fille ? Telle est la question que je me posais en ce moment-là.
J’étais tellement concentré à me demande qui était cette fille au point d’oublier sa présentation. Le temps de m’en rendre compte, le sifflet annonçant le début de ce combat avait déjà retentir. Je me retrouvais seul, au milieu d’un grand labyrinthe au centre duquel on nous avait déposé ; même Rico mon compagnon de lit superpose avait disparu.
Ce n’est que quelque temps après avoir marqué quelque pas que je me suis rendu compte qu’en fait, on ne nous a jamais déplacé et que je me trouvais toujours dans la cour à la seul différence qu’ils avaient transformé la cour en labyrinthe et mes compagnons n’avaient pas disparu, ce sont les murs du labyrinthe qui nous avait séparé. Il m’a fallu du temps et beaucoup de marche avant de pouvoir entendre la voix de Wilfried qui criait de l’autre côté du mur.
Wilfried : héo… est ce qu’il y’a quelqu’un ?
Moi, posant mon oreille sur le mur pour mieux l’écouter
Wolf : Will’s est ce que c’est toi ?
Wilfried : Wolf ?
Wolf : oui !
Wilfried : enfin j’entends une voix que je connais
Wolf : bouge pas ou tu es je te rejoins tout de suite
Wilfried : ce n’est pas comme si j’allais aller quelque part
Wolf : j’oubliais
Wilfried : et mon nom c’est Wilfried et non Will’s (dit-il d’un ton légèrement furieux)
Wolf : tu penses vraiment que c’est le moment de la correction orthographique ?
Abdel : Willy, Will’s, Wilfried on s’en fou ce qui compte c’est lequel de nous deux va survivre maintenant. (dit Abdel en avançant tout doucement vers Wilfried)
Nul ne sait d’où il sortait couteau à la main. Abdel était un de nos compagnons dans cette demeure bien qu’il évitait tout contact avec qui que ce soit à l’exception de Brandon à qui il était fidèle tel un chien devant son maitre. Pour lui, tuer n’est pas un problème car à force de rester dans cette demeure, il a fini pour s’habituer à entasser des corps derrière lui. Etant de l’autre côté du mur, je ne pouvais rien faire pour Wilfried ; mais, je pus tout de même écouter sa conversation avec Abdel
Wilfried : Abdel !?
Abdel : et oui c’est bien moi. Pourquoi tu me fixe comme ça ?
Wilfried : je suis juste surpris de te voir ici
Abdel : nous vivons dans la même demeure je te signal ; ou tu l’as déjà oublié ! (dit-il en jouant avec le couteau qu’il tenait en main)
Wilfried : pose ce couteau Abdel tu risque te fais du mal avec
Abdel : tu as pitié de moi ?
Wilfried : pose juste ce couteau (lui dit-il tout doucement)
Abdel : la pitié c’est pour les faibles (lui répondit-il en hurlant et en envoyant le couteau vers Wilfried pour le poignarder ; ce qu’il esquiva sur le champ)
Wilfried : pitié ne m’oblige pas à te faire du mal
Abdel : pourquoi ne veux-tu pas me frapper ? Aller vas-y (dit-il d’un air insatisfait)
Wilfried : non je ne veux pas ; nous ne sommes pas obligés d’en arriver là
Abdel : frappe moi je te dis ! (s’écria-t-il)
Même jusque-là, Wilfried refusa de le toucher. Il se mit tout à coup à pleurer et dit
Abdel : tue moi et qu’on en finisse une bonne fois pour toute
Wilfried : je ne peux pas fait sa
Abdel : pitié fait le
Wilfried : pourquoi veut tu à tout prix que je te tue
Abdel : je ne veux plus vivre
Wilfried : pourquoi ? Je ne te comprends pas
Abdel : est-ce que tu as la moindre idée de ce que sa fait de ce fait un chemin rempli de cadavre ?
Le silence se fit tout à coup pendant un long moment lorsqu’il eut dit cela. Puis il rajouta
Abdel : la moindre idée de ce que ça fait de se coucher et de revoir le visage des gens dont le sang coule sur tes mains ?
(Silence)
Abdel : la moindre idée de ce que ça fait de perdre un être cher par ta propre faute ?
(Silence)
Abdel : tu vois ton silence montre que tu n’as pas la moindre idée
Wilfried ne se trouvait peut-être pas dans ce que Abdel disait mais moi si. Chaque mot, chaque phrase qu’il a prononcé à la virgule prêt, j’avais l’impression de l’avoir déjà ressentir.
Wilfried : Je ne l’ai pas encore ressentir, je ne vie peut-être pas le même calvaire que toi mais au fond je te comprends
Abdel sorti une arme à feu
Wilfried : qu’est-ce que tu fais Abdel ? Pose cette arme
Abdel : non je préfère en fini tout de suite (dit-il tremblant de peur)
Wilfried : je sais que tu es fatigué de cette vie mais…
Abdel : il y’a pas de mais qui tienne Wilfried, je n’en peux plus
Wilfried : calme toi et range cette arme, tout va s’arranger bientôt
Abdel : bientôt n’a ni heure, ni jour ni mois précis, c’est juste un futur incertains
Wilfried : je sais mais…
Abdel : arrête de me dis que tu sais ! (s’écria-t-il) tu n’as pas la moindre idée de ce que je ressens
Wilfried : désolé pour toi, mais s’il te plait pose cette arme
Abdel : non ! Si c’est comme ça que nous serions toute notre vie alors mieux vaut en finir !! (S’écria-t-il)
Bam, un coup de feu retentir du côté ou Wilfried se trouvait.
Wolf : Wilfried !!!!!! Nonnnnnn…
À Suivre...