En ce temps-là, à cause de ma réputation de « loup solitaire », je ne pouvais me permettre de parler de ça à Rico, car j’étais connu comme celui qui n’avait pas de sentiment. S’ils pouvaient savoir qu’au fond j’avais plus peur qu’eux dans ce trou à rat où nous vivons. Mais bon je m’y suis habitué et je faisais face à toutes les difficultés qui se présentaient devant moi grâce à mon ami Rico ; mais ça, il ne le saura pas avant longtemps.
Wolf : dit moi un peu Rico !
Rico : oui…
Wolf : non rien, laisse tomber
Rico : tu es vraiment sûr que ça va ?
Wolf : et certains
Rico : si tu le dis
Je m’apprêtais à le lui demander, mais je me suis décourager par la suite
A 16 heures comme tous les jours, Rico s’échappât et sera de retour avant 18 heures heure à laquelle on faisait très souvent l’appel. Vous vous demandez surement pourquoi il revenait toujours à chaque fois qu’il sortait et pourtant il aurait bien pu s’en aller ; et bien je vais vous le dire…
Chaque enfant présent dans cette demeure était muni d’une micro puce capable de te localiser et te fait exploser la cervelle en cas de disparition de ta part ; ce qui faisait en sorte que à chaque fois qu’il sortait, il s’arrangeait toujours à revenir. Mais, curieusement, une fois il est rentré plus tôt que les autres jours
Wolf : hey ! Rico tu es déjà de retour ?
Rico : oui
Wolf : tu as vite fais aujourd’hui
Rico : c’est normal, plus vite je rentre dans cette demeure et mieux je me porte
Wolf : pourquoi dit tu celas ?
Rico : toi-même tu connais les conséquences si on constate mon absence
Wolf : je sais !
Rico : alors tu peux déjà imaginer la peur dans le ventre quand je suis à l’extérieur
Wolf : je te comprends
Rico : c’est une première
Wolf : quoi ?
Rico : tu me comprends voyez-vous ça ! C’est une première (dit-il en me regardant droit dans les yeux)
Wolf : ça m’arrive dès fois
Rico : bah voyons
Wolf : ne me crois pas si tu veux ce n’est pas comme si je te demandais ton avis (lui disais-je en détournant le regard de lui)
Rico : pas grave on t’aime comme sa (dit-il en me posant son bras autour de mon cou)
Ce soir-là, Rico avait rapporté un ordinateur portable en panne pour l’offrir à Curtis, car il aimait bien s’amuser à bricoler les instruments électroniques ; tout ça en cachette. Il lui offrir cela après avoir après avoir raconté son histoire comme chaque soir. Ce soir-là, il nous a raconté son histoire au marché
Rico : histoire
Albert : raconte
Rico : il était une fois…
Alfred : abrège cette partie-là on la connait déjà
Rico : c’est comme ça que débute une histoire
Wilfried : il a raison va droit au but
Rico : pardon ? (dit-il en sortant ses yeux)
Blondel : nous on veut les aventures proprement dite alors arrête de nous regarder comme des fantômes
Rico : voyez-vous sa même les gens qui ne parle jamais ici on parler aujourd’hui
Kevin : vraiment, nous sommes trop impatient donc évite de tourner autour du pot
Rico : tu ne vas pas aussi t’y mettre toi
Albert : relax les gars
Wilfried : parle pour toi
Kevin : Albert lâche nous un peu les baskets tu veux !
Albert : je m’exprimais juste
Curtis : tu peux foutre tes expressions ou tu sais
Je les regardais se chamailler sans rien dire, tellement ils étaient drôle à voir ; sauf que je ne pouvais pas me permettre de rire. Après avoir longuement disputé, Rico s’est enfin décider à raconter son histoire ce qui les calma tous. Après son histoire, je suis allé le vois pour me renseigner de quelque chose qui me chiffonnais depuis un certain temps
Wolf : dit moi un peu !
Rico : quoi ?
Wolf : j’ai remarqué que tu rapportais toujours les instruments électroniques à Curtis
Rico : oui et alors ?
Wolf : pour quel raison fait tu celas ?
Rico : pour qu’il s’amuse à les bricolés
Wolf : ne me ment pas
Rico : ce n’est pas un mensonge ; je sais que tu détestes les mensonges
Wolf : mine de rien tu me caches quelque chose
Rico sourit un moment, puis se retourna vers moi et dit
Rico : apprend à être patient, tu verras
Son regard était remplit d’espoir, comme s’il espérait quelque chose de Curtis ; serais ce notre liberté à laquelle il aspirait tant ? Je me posais la question. Je n’avais jamais vu Rico me parlé avec aussi sérieusement. D’habitude, il sourit quant-il parle et rire même dès fois mais là, rien du tout. Puis il ajouta
Rico : dit Wolf ?
Wolf : quoi ?
Rico : si je ne m’en sort pas, sache que…
Wolf : chut tt, ne dis plus rien
Rico : mais…
Wolf : il Ya que les lâches qui pensent sa
Rico : je n’ai même pas terminé ma phrase
Wolf : et ce n’était même pas la peine de la terminer
Lorsqu’il m’entendit dit cela, il sourit comme souvent, puis me remercia avant d’aller se mettre au lit. Je ne sais pas à quoi était due le merci, mais je sais que je ne voulais pas qu’il termine sa phase ; sa m’aurait beaucoup touché et sa m’aurait beaucoup fait mal. Plus les jours passaient et plus le jour du dernier combat arrivait. Rico comptait les jours et les nuits pour savoir le nombre de temps qu’il restait pour soit devenir un tueur à plein temps ou fini sous terre comme la plupart de nos compagnons. Plus ce jour se rapprochait et plus on redoublait davantage nos efforts. Les 15 jours s’entaient écrouler…nous étions le jour du dernier combat pour clôturer la phase entrainement et passer à la phase supérieur.
À Suivre...