Il enfouit ses mains dans ses poches et regarda ailleurs. Cependant, Marc se fichait de l'agacement de son ami.
"De plus, si ça ne te dérange pas, j'aimerais t'inviter à dîner samedi prochain."
Edgar tressaillit. Il ne s'attendait pas à ce que Marc joue son tour sur Flore si rapidement.
"N'avez-vous pas seulement rencontré deux fois ? As-tu osé demander à Flore de sortir?" demanda Edgar avec suspicion.
"Oui, si Mlle Dupuy n'est pas dérangée. Ne t'ai-je pas dit que Mlle Dupuy a volé mon cœur dès le premier regard?"
Marc posa ses mains devant sa poitrine et pencha la tête. Le sourire de Flore tourna à l'horreur quand elle le vit.
Bien qu'elle se dispute toujours avec Edgar, cette fois-ci, elle était d'accord. C'était trop tôt pour que Marc lui demande de sortir. De plus, l'homme connaissait son statut de mère célibataire.
“Désolé, Monsieur Marchal. Je ne peux pas. Mon emploi du temps est très chargé.”
“Est-ce vrai? Quel dommage. Eh bien, alors, reportons cela jusqu'à ce que tu aies du temps libre. Tu es une personne de parole, n'est-ce pas?”
La vision de Flore s'éclaircit soudainement. Elle venait de se rappeler qu'elle avait promis un dîner à Marc quand il avait aidé Julie au Resto Prince et Princesse.
"Bien sûr." Flore reprit rapidement son expression douce. Elle ne doit pas laisser l'avertissement d'Edgar empoisonner son esprit à nouveau. "Je vous ferai savoir quand j'aurai du temps libre.”
“Ce doit être dur d'avoir un patron aussi cruel que M. Weber, n'est-ce pas? Il ne te laissera même pas sortir.” Marc lança un regard taquin à Edgar avant de regarder doucement Flore.
"Mlle Dupuy, si un jour vous ne pouvez plus supporter Edgar, n'hésitez pas à me contacter. Je vous préparerai immédiatement une place spéciale.”
"Essayes-tu ouvertement de recruter ma secrétaire dans ton entreprise?" demanda Edgar avec sarcasme.
Marc rit légèrement. “Les bons employés sont comme des trésors précieux pour une entreprise. Ils méritent d'être appréciés et deviennent souvent l'objet de compétition. Si tu as peur que je t'arrache Mlle Dupuy, tu devrais lui prêter plus d'attention, Edgar.”
"Flore, viens dans ma chambre maintenant!"
Flore fut surprise. La réaction du PDG était vraiment inattendue. "Pourquoi ? Monsieur Marchal est encore là. Ne serait-ce pas impoli si je le laissais ?"
"Maintenant !"
Flore serra les lèvres. Après un soupir léger, elle se tourna vers Marc avec un air de résignation. “Désolée, Monsieur Marchal.”
"Ce n'est pas grave. Je suis familier avec le comportement d'Edgar. Tu as toujours ma carte de visite, n'est-ce pas ? J'attends ton appel."
“Flore !”
Flore leva un sourcil à Edgar. "Très bien, Monsieur. Pas besoin de crier ainsi." Après avoir légèrement acquiescé à Marc, Flore obéit à l'ordre.
"Je t'avais prévenue hier. Tu pensais que je plaisantais?" Edgar demanda d'un ton bas et insisté.
“Je sais que tu es sérieux. C'est pour cela que je suis devenue encore plus déterminée à l'avoir. Mademoiselle Dupuy doit être très spéciale.”
Edgar renifla. Il savait la signification derrière ce regard. Même si lui et Marc étaient amis, ils n'hésitaient jamais à se faire concurrence. Dans le passé, Edgar n'avait jamais eu de problème avec cela, mais cette fois, il n'aimait pas ça.
"Maintenant que mon affaire est conclue, je devrais partir." Marc tapota l'épaule d'Edgar, ignorant sa colère. Il sourit même légèrement avant de se retourner.
"A demain." Il agita la main en se dirigeant vers l'ascenseur. Il se sentait léger. Il n'avait jamais vu l'expression d'Edgar aussi sombre auparavant. Il pourrait peut-être obtenir sa première victoire grâce à Flore.
Pendant ce temps, Edgar entra immédiatement dans sa chambre et se posta devant Flore. La fille était encore assise sur le canapé. Depuis tout à l'heure, elle se demandait ce que murmuraient les deux hommes.
“Pourquoi as-tu accepté son invitation?" demanda Edgar avec colère.
"C'est mon droit, Monsieur. Vous n'avez pas besoin d'intervenir. De plus, je n'ai pas le temps de le faire. Presque 24 heures de ma vie sont consacrées à vous servir," répondit Flore d'un ton surpris.
"Penses-tu que je mente? Marc est un homme séducteur. Ou peut-être, es-tu aussi de ce genre? Est-ce pour cela que ça ne te dérange pas de sortir avec lui?"
Flore ricana et se leva du canapé.
"Pourquoi fais-tu tout un plat de ça, Monsieur? C'est ma vie. Seulement j'ai le droit de la contrôler. Mais pourquoi aimes-tu tant te mêler de mes affaires? Est-ce que s'emparer de ma liberté ne te suffit toujours pas pour te satisfaire?"
Edgar fourra ses mains dans ses poches et se pencha en avant. "Je ne prends pas ta liberté. Tu l'utilises toi-même pour garantir ta sécurité. Après tout, tu reçois une double compensation pour ces heures supplémentaires. Penses-tu toujours que ce n'est pas assez?"
"Ce n'est pas juste une question d'argent, Monsieur, mais de liberté."