Chapter 18
1432mots
2022-11-14 04:09
Après cet épisode, les deux sont finalement arrivés au manoir sans se dire un mot.
À son arrivée, Océane se dirigeait directement vers sa chambre mais sa main a été retenue l'obligeant à se tourner pour faire face à Edward.
L'homme a posé un regard profond dans les yeux de la fille et avec ses doigts, il a caressé ses joues.

Océane a immédiatement rougit et a voulu se libérer mais le regard de l'homme la maintenait figé sur place.
- Je suis désolée de t'avoir fait peur tout à l'heure. A laissé échapper l'homme après un moment.
Océane voulait ouvrir la bouche mais ne savait quoi dire. Elle fixait toujours l'homme.
Edward a rapproché son visage plus près de celui d'Océane. Son front collé contre le sien, il lui a chuchoté :
- Ne t'approche plus jamais des autres hommes, promets le moi.
Le cœur de la fille a raté un battement et elle était toujours stupéfaite, essayant de contrôler le désordre au fond d'elle, elle a demandé à Edward :

- Mais c'est toi qui m'a demandé d'aller vers...
Edward a penché la tête et l'a interrompu en posant ses lèvres sur les siennes, le corps d'océane s'est raidi.
Elle a essayé de garder un esprit sobre, se libérant du baiser d'Edward pendant un court instant, elle a prononcé son nom:
- Edward on ne devrait pas faire ça.

Il s'en fichait royalement. À cet instant précis, il avait briser tous les mûrs de la raison.
Il a sensuellement murmuré à l'oreille de la fille:
- Oublie tout le reste, vis juste l'instant présent.
Les battements du cœur d'Océane se sont accélérés et elle ne pouvait pas nier que l'homme en face d'elle était si séduisant. Elle a décidé de juste suivre son instinct et s'est donc abandonnée dans le baiser d'Edward.
Le monde n'existait plus pour eux, il semblait qu'ils avaient créé un monde rien qu'à eux où ils étaient les seuls à y habiter.
Les désirs d'Edward augmentaient au fur et à mesure qu'il serrait la fille dans ses bras. Sentant la fille essoufflée, il a arrêté leur baiser, son menton collé au front de la fille, il lui a doucement demandé d'aller se coucher. Ils se sont ainsi séparés.
Edward a pris six douches froides cette nuit là pour calmer son désir ardent.
Chaque fois qu'il pensait au visage d'Océane et de leur baiser, il s'excitait automatiquement.
Le lendemain dès le levé du soleil, bien qu'il n'ait pas bien dormi cette nuit, Edward a été le premier à s'installer sur la table comme d'habitude.
Plus tard, il a entendu la porte de la chambre d'Océane s'ouvrir. Il a juste lancé un regard rapide dans sa direction avant de continuer à feuilleter son journal.
Lorsque Océane est sortie de sa chambre, bien qu'Edward ne la regardait pas, dès qu'elle a posé son regard sur lui elle a rougi en se rappelant de l'événement de la veille.
Elle s'est dirigée vers la table et a pris sa place habituelle.
Edward a fermé son journal, l'a mis de côté, a pris son plat pour se servir.
- Tu n'as toujours pas appris à dire bonjour à ce que je vois. Il a dit à la fille.
- Euh... Bonjour M. Fao. Rougissant plus, Océane l'a salué.
M. Fao ? L'homme s'est demandé avec des sourcils froncé.
Océane se sentait un peu gênée par son silence et se demandait si elle devait parler de ce qui s'est passé hier soir mais elle a préféré se taire.
Lorsqu'ils ont fini le petit-déjeuner, Océane a tout nettoyé comme d'habitude et s'est dirigée au salon où elle a vu Edward installé sur son canapé favori.
Elle s'est un peu sentie agacée mais n'avais d'autre choix que celui de s'asseoir dans le salon.
Elle a changé sans arrêt ses positions essayant de trouver une qui soit confortable pour elle mais n'y parvenait pas.
- Tu vas arrêter de gesticuler ainsi ? Tu me déconcentres. A dit l'homme en lui lançant un regard dédaigneux.
Quand Edward l'a regardé, Océane a constaté qu'il avait des cernes sous les yeux et a décidé de satisfaire sa curiosité.
- M. Fao n'a t'il pas assez dormi la nuit dernière ?
Edward lui a juste lancé un regard d'avertissement sans répondre.
Quel type énervant et ennuyeux ! S'est-elle exclamée au fond d'elle.
Sachant qu'Edward était agacé par ses bruits, elle se plaisait en fait à l'ennuyer.
- Il semble que tu sois assez riche au point où tu n'as plus besoin d'aller travailler M. Fao.
Edward n'en pouvait plus du fait qu'elle l'appelait M. Fao, il trouvait cela assez formel et ne supportait pas qu'elle l'appelle ainsi. Il a fermé sa machine et l'a déposé de côté. Croisant ses pieds l'un sur l'autre, il s'est détendu sur son canapé et a fixé la fille un moment avant de lui demander:
- Tu as un rêve dans la vie ?
Océane a d'abord été surprise par sa question et a ensuite vaguement répondu :
- Si, évidemment j'ai un rêve.
- Lequel ?
- Euh... Je sais pas moi...
Quelle idiote ! Levant ses sourcils, l'homme s'est exclamé au font de lui.
- Alors tu l'as ou pas ?
- Si... Enfin peut-être... Je veux dire... Je sais pas... Bref je...
Voyant la fille hésiter, Edward a poussé un long soupir et a encore demandé :
- Depuis que tu es toute petite, qu'est ce qui te fait rêver ? C'est quoi ta passion ?
- Toute petite ?
Océane s'est répété ce mot plusieurs fois dans son esprit, ces dernières années sa vie a été difficile au point où elle se demande souvent si elle a été petite un jour? Si elle avait eu des rêves dans sa vie ? Ces jours semblaient si lointains et au fil du temps il semble que l'espoir qu'elle avait de voir sa vie s'améliorer avait été perdue avec elle dans les différentes épreuves que la vie lui avait présenté.
- Ana qu'est ce que tu nous dessines aujourd'hui ?
- Une jolie robe de princesse.
- Waouh ! Elle est magnifique !
Lui a dit sa mère lui posant un baiser sur le front avant de continuer. Tout comme ma petite princesse.
- Tu sais maman, quand je serai grande, je dessinerai des robes aussi magnifiques que celle ci. A dit la Petite Océane de six ans à sa maman avec un bonheur sincère sur le visage.
La femme a caresse le dos de sa fille avec ses mains et l'a encouragé :
- Bien-sûr, ma petite Ana sera une très grande et talentueuse styliste plus tard.
- Bien-sûr maman c'est une promesse.
Corail Len la mère d'Océane a regardé sa fille avec tendresse.
- Ne perds jamais tes rêves ma chérie. Bats toi quoi qu'il en coûte. Sa mère s'est un peu arrêté et a commencé à ranger les outils de dessin de sa fille avant de lancer :
- Aller viens, le repas est prêt, passons à table.
"Ne perds jamais tes rêves ma chérie. Bats toi quoi qu'il en coûte" plongée dans ses souvenirs, Océane a répété ces mots que sa mère lui avait dit.
Elle avait promis à sa mère de devenir une grande styliste mais elle n'a jamais pensé à réaliser ce rêve depuis la mort de ses parents. Pire encore elle avait complètement oublié sa passion pour le dessin.
Edward l'observait sans rien dire et un instant plus tard il a entendu la fille dire :
- Styliste, mon rêve est d'être styliste.
- Bien. A t'il dit tout simplement.
Ce jour là, Océane et Edward ont passé la journée ensemble à la maison sans aborder le sujet de leur baiser de la veille. Océane prenait un malin plaisir à taquiner l'homme et lui, il la réprimandait sans cesse.
Le lendemain, Edward s'est rendu à son travail et cela a été le cas pour les jours suivants.
Un jour alors qu'elle discutait de tout et de rien avec Nina, le téléphone du salon s'est mis à sonner.
Nina l'a décroché et l'a tendu à Océane.
- Tiens c'est pour toi c'est M. Fao. A dit Nina à Océane en lui tendant le téléphone.
Océane a pris le téléphone de la main de Nina et l'a porté à son oreille.
- Oui. A t'elle dit nonchalamment.
- Prépare-toi, Joey viendra te chercher d'ici peu.
Après ces quelques mots, Edward a coupé l'appel laissant Océane perplexe.
Pff... Il m'énerve quand il joue les autoritaires cet homme. A t'elle dit en posant ses mains de chaque côté de ses hanches.