Chapter 56
1397mots
2023-01-24 00:01
Viki n'eut pas résisté et dit : "Oh, c'était juste une plaisanterie."
"Vraiment ? Mais je n'ai plus envie de te parler." En disant cela, Rebecca se leva. "Demande à Iris de trouver quelqu'un d'autre. Je ne peux pas l'aider."
Malgré que Justin lui avait tendu une dizaine de pièges sans rien lui promettre - seule Hailey lui avait soutiré 500 000 dollars - elle pouvait sentir que Justin était beaucoup plus fiable qu'Iris.
Si elle n'était pas sous la protection de Justin, Eric serait venu la voir directement plutôt que de lui envoyer des fleurs.
Quant au fait de la chasser du Groupe Weil, cela lui semblait encore plus impossible.
"Rebecca, veux-tu dire que tu veux prêter main forte à Oncle Justin ?" Viki attrapa Rebecca rapidement. "Tu ferais mieux d'y réfléchir et de prévoir une porte de sortie."
"Si tu aides Iris, non seulement tu pourras obtenir l'argent, mais tu pourras lui demander de l'aide dans le futur. Si tu veux aider Justin, Iris ne te laissera pas partir."
"Vraiment ?" Rebecca restait calme, se contentant de repousser la main de Viki : "Si je dois choisir, je choisis Monsieur Weil."
"Rebecca, tu as effectivement quelque chose à voir avec Justin." Viki ricana avec dédain, "Tu as dit que Simon avait une liaison, mais tu en as aussi eu une. Tu as dû faire quelque chose avec Justin dans la salle de bains ce jour-là, n'est-ce pas ?"
Rebecca pinça les lèvres.
Voyant que Rebecca ne disait rien, Viki était persuadée qu'elle était coupable, alors elle dit d'un ton dur : "J'ai pris des photos ce jour-là. Je me demandais juste ce qui se passerait si je diffusais ces photos."
"J'ai dit que je n'avais rien à voir avec Monsieur Weil." Rebecca regarda Viki. Elle devait faire très bien attention à ce qu'elle disait, que Viki ait un enregistrement sur elle ou non.
"J'ai déjà divorcé de Simon. Tes photos ne feront que me faire subir des insultes pendant quelques jours. Après cela, je continuerai à vivre ma vie, mais cela aura un grand impact sur Monsieur Weil et le Groupe Weil."
"Bien sûr, Monsieur Weil n'admettra pas les fausses nouvelles. Il doit mener une enquête approfondie." Rebecca retroussa ses lèvres. "Iris n'ose pas le provoquer. Alors, es-tu sûre de pouvoir supporter sa rage ?"
Viki eut tellement peur qu'elle recula de quelques pas.
Même si Justin, qui n'était pas lié par le sang à la famille Weil, avait hérité de l'énorme Groupe Weil, les frères de l'ancien monsieur Weil n'osaient pas montrer leur mécontentement, car ils avaient très peur de Justin.
Il excellait dans les affaires. Il avait ouvert le marché européen par lui-même et avait doublé le revenu annuel. S'il n'avait pas été là, le Groupe Weil n'aurait pas été aussi performant aujourd'hui.
Apparemment, il était facilement fréquentable, mais il interagissait rarement avec les autres membres de la famille Weil, sauf lors des fêtes importantes. Il avait aussi horreur que les autres le prennent pour le centre des nouvelles connues de tous. De ce fait, même s'il emmenait Vivian discrètement au restaurant, personne n'osait écrire de ragots.
D'ailleurs, si Viki diffusait les photos et faisait de Justin le centre d'intérêt, ce ne serait pas Rebecca qui aurait des ennuis.
À la place, il n'y aurait que Viki et Mark.
"Rebecca, tu ferais mieux de ne pas t'impliquer dans cette affaire." Viki ne se risqua plus à menacer Rebecca. À la place, elle dit : "Si tu n'aides pas Iris, tu ferais mieux de ne pas aider Justin. Sinon, tu auras des ennuis."
"Ce sont mes affaires. Tu n'as pas à t'en soucier." Rebecca sourit et partit avec le plat à emporter.
Viki regardait Rebecca quitter le restaurant.
Ensuite, elle sortit un stylo enregistreur de son sac, agacée.
Elle savait que Justin et Rebecca étaient ressortis des toilettes des dames l'un après l'autre, car elle l'avait su en visionnant la vidéo de surveillance alors qu'elle aidait un proche à retrouver le téléphone disparu.
Avant de la menacer, Viki avait l'intention de récolter l'information.
Cependant, elle ne pensait pas que Rebecca serait aussi prudente, après avoir été constamment sur ses gardes et l'avoir menacée en retour.
Elle avait compris que Rebecca n'était pas du tout une femme docile et que telle était sa vraie nature.
......
Du fait de l'interruption de Viki, il était déjà une heure de l'après-midi lorsque Rebecca arriva à l'entreprise avec le déjeuner.
Mais, dès qu'elle fit un pas dans l'entreprise, elle sentit que quelque chose n'allait pas.
Plusieurs employés discutaient avec des regrets et un choc sur le visage. Les employés qui marchaient autour échangeaient fréquemment quelques mots, comme si quelque chose était arrivé à l'entreprise.
"Que s'est-il passé ?" Dans l’ascenseur, Rebecca vit qu'il y avait un employé qui attendait à côté d'elle. Ainsi, elle lui avait posé cette question avec curiosité.
"De quel département êtes-vous ?" demanda l'employé.
"Du département de traduction."
"Oh, mon Dieu, quelque chose d'important est arrivé dans votre département. Ne le savez-vous pas ?" L'employé regarda Rebecca en état de choc. "J'ai entendu dire que votre directeur était malade à son retour. Quand le chauffeur l'a envoyé à l'hôpital, il est mort d'une crise cardiaque. Toute l'entreprise le savait et pourtant, vous, vous l'ignorez."
"Quoi ? Eddy est mort ?"
Cette nouvelle était tellement choquante que Rebecca n'eut aucune réaction, restant là pendant un long moment.
Après que l'employé eut quitté l'ascenseur, Rebecca s'empressa de sortir son téléphone portable.
Ces derniers temps, elle avait été tellement occupée qu'elle avait bloqué tous les messages du groupe Twitter.
Lorsqu'elle eut ouvert le groupe Twitter, elle constata qu'il y avait une heure, tout le monde parlait du directeur. Monsieur Weil, lui, s'était précipité à l'hôpital, et le département de traduction était en pagaille.
Margaret avait mentionné tout le monde et dit qu'il y aurait une réunion à 13 heures. Beaucoup de personnes avaient fait écho.
Rebecca fronça les sourcils. Elle ignorait comment Margaret avait organisé cette réunion, mais si tout le monde dans le département était là sauf elle, quelqu'un allait encore se mettre à parler d'elle.
Après avoir demandé à quelqu'un d'apporter le déjeuner à Gina, elle retourna rapidement au département de la traduction. Le bureau était vide, cependant, la salle de conférence vitrée était pleine.
Rebecca se dirigea rapidement vers la salle et poussa la porte. "Désolée, je suis en retard."
"Rebecca, que fais-tu fais ? N'as-tu pas lu les messages sur Twitter ?" Voyant que Rebecca était en retard, Margaret avait l'air mécontente. Tout le monde était assis en bas, et quant à elle, était la seule à s'appuyer sur la table de conférence, l'air d'un chef.
"Je suis sortie pour régler des affaires", expliqua Rebecca, puis elle alla directement trouver un siège.
D'un côté, le visage de Margaret s'était assombri.
"Millan, tout le monde est là, dit quelqu'un. Arrangez-vous rapidement. Que devons-nous faire ensuite ?"
Margaret regarda autour d'elle et dit d'une voix lourde : " Vous savez qu'il y a juste une heure, quelque chose est arrivé au directeur et qu'il est décédé. "
"Je comprends que tout le monde soit dans le grief, mais le destin et les accidents ne peuvent être évités. Monsieur Weil est parti pour s'en occuper. Quant à savoir qui sera nommé directeur de notre département, nous devons attendre que toutes les affaires soient réglées."
Après une pause, Margaret dit : "Mais pendant cette période, vu que nous avons beaucoup de travail, il doit y avoir un responsable. Je suis entrée dans le groupe Weil quelques années plus tôt que vous, je suis donc plus expérimentée. Avant que la direction générale ne choisisse le directeur, je vais d'abord m'en occuper. Qu'en pensez-vous ?"
Pendant un long moment, les personnes en dessous étaient restées silencieuses.
Puis, quelqu'un prit la parole. "Je suis d'accord. Millan, tu es la plus remarquable et la plus expérimentée de notre département, et tu en sais beaucoup plus que nous. Tu es donc la personne la plus appropriée."
"Je le pense aussi. Millan, pourquoi ne deviendrais-tu pas le directeur ?"
"Je suis du même avis."
En voyant que tout le monde la louait et la soutenait, Margaret souriait complaisamment.
Puis, elle frappa dans ses mains et dit d'une voix forte : "D'accord, je serai le directeur pour le moment, et vous devez gérer votre travail correctement. Envoyez-moi les documents importants avant de les soumettre."
"Vraiment ? Mais je n'ai plus envie de te parler." En disant cela, Rebecca se leva. "Demande à Iris de trouver quelqu'un d'autre. Je ne peux pas l'aider."
Malgré que Justin lui avait tendu une dizaine de pièges sans rien lui promettre - seule Hailey lui avait soutiré 500 000 dollars - elle pouvait sentir que Justin était beaucoup plus fiable qu'Iris.
Si elle n'était pas sous la protection de Justin, Eric serait venu la voir directement plutôt que de lui envoyer des fleurs.
Quant au fait de la chasser du Groupe Weil, cela lui semblait encore plus impossible.
"Rebecca, veux-tu dire que tu veux prêter main forte à Oncle Justin ?" Viki attrapa Rebecca rapidement. "Tu ferais mieux d'y réfléchir et de prévoir une porte de sortie."
"Si tu aides Iris, non seulement tu pourras obtenir l'argent, mais tu pourras lui demander de l'aide dans le futur. Si tu veux aider Justin, Iris ne te laissera pas partir."
"Vraiment ?" Rebecca restait calme, se contentant de repousser la main de Viki : "Si je dois choisir, je choisis Monsieur Weil."
"Rebecca, tu as effectivement quelque chose à voir avec Justin." Viki ricana avec dédain, "Tu as dit que Simon avait une liaison, mais tu en as aussi eu une. Tu as dû faire quelque chose avec Justin dans la salle de bains ce jour-là, n'est-ce pas ?"
Rebecca pinça les lèvres.
Voyant que Rebecca ne disait rien, Viki était persuadée qu'elle était coupable, alors elle dit d'un ton dur : "J'ai pris des photos ce jour-là. Je me demandais juste ce qui se passerait si je diffusais ces photos."
"J'ai dit que je n'avais rien à voir avec Monsieur Weil." Rebecca regarda Viki. Elle devait faire très bien attention à ce qu'elle disait, que Viki ait un enregistrement sur elle ou non.
"J'ai déjà divorcé de Simon. Tes photos ne feront que me faire subir des insultes pendant quelques jours. Après cela, je continuerai à vivre ma vie, mais cela aura un grand impact sur Monsieur Weil et le Groupe Weil."
"Bien sûr, Monsieur Weil n'admettra pas les fausses nouvelles. Il doit mener une enquête approfondie." Rebecca retroussa ses lèvres. "Iris n'ose pas le provoquer. Alors, es-tu sûre de pouvoir supporter sa rage ?"
Viki eut tellement peur qu'elle recula de quelques pas.
Même si Justin, qui n'était pas lié par le sang à la famille Weil, avait hérité de l'énorme Groupe Weil, les frères de l'ancien monsieur Weil n'osaient pas montrer leur mécontentement, car ils avaient très peur de Justin.
Il excellait dans les affaires. Il avait ouvert le marché européen par lui-même et avait doublé le revenu annuel. S'il n'avait pas été là, le Groupe Weil n'aurait pas été aussi performant aujourd'hui.
Apparemment, il était facilement fréquentable, mais il interagissait rarement avec les autres membres de la famille Weil, sauf lors des fêtes importantes. Il avait aussi horreur que les autres le prennent pour le centre des nouvelles connues de tous. De ce fait, même s'il emmenait Vivian discrètement au restaurant, personne n'osait écrire de ragots.
D'ailleurs, si Viki diffusait les photos et faisait de Justin le centre d'intérêt, ce ne serait pas Rebecca qui aurait des ennuis.
À la place, il n'y aurait que Viki et Mark.
"Rebecca, tu ferais mieux de ne pas t'impliquer dans cette affaire." Viki ne se risqua plus à menacer Rebecca. À la place, elle dit : "Si tu n'aides pas Iris, tu ferais mieux de ne pas aider Justin. Sinon, tu auras des ennuis."
"Ce sont mes affaires. Tu n'as pas à t'en soucier." Rebecca sourit et partit avec le plat à emporter.
Viki regardait Rebecca quitter le restaurant.
Ensuite, elle sortit un stylo enregistreur de son sac, agacée.
Elle savait que Justin et Rebecca étaient ressortis des toilettes des dames l'un après l'autre, car elle l'avait su en visionnant la vidéo de surveillance alors qu'elle aidait un proche à retrouver le téléphone disparu.
Avant de la menacer, Viki avait l'intention de récolter l'information.
Cependant, elle ne pensait pas que Rebecca serait aussi prudente, après avoir été constamment sur ses gardes et l'avoir menacée en retour.
Elle avait compris que Rebecca n'était pas du tout une femme docile et que telle était sa vraie nature.
......
Du fait de l'interruption de Viki, il était déjà une heure de l'après-midi lorsque Rebecca arriva à l'entreprise avec le déjeuner.
Mais, dès qu'elle fit un pas dans l'entreprise, elle sentit que quelque chose n'allait pas.
Plusieurs employés discutaient avec des regrets et un choc sur le visage. Les employés qui marchaient autour échangeaient fréquemment quelques mots, comme si quelque chose était arrivé à l'entreprise.
"Que s'est-il passé ?" Dans l’ascenseur, Rebecca vit qu'il y avait un employé qui attendait à côté d'elle. Ainsi, elle lui avait posé cette question avec curiosité.
"De quel département êtes-vous ?" demanda l'employé.
"Du département de traduction."
"Oh, mon Dieu, quelque chose d'important est arrivé dans votre département. Ne le savez-vous pas ?" L'employé regarda Rebecca en état de choc. "J'ai entendu dire que votre directeur était malade à son retour. Quand le chauffeur l'a envoyé à l'hôpital, il est mort d'une crise cardiaque. Toute l'entreprise le savait et pourtant, vous, vous l'ignorez."
"Quoi ? Eddy est mort ?"
Cette nouvelle était tellement choquante que Rebecca n'eut aucune réaction, restant là pendant un long moment.
Après que l'employé eut quitté l'ascenseur, Rebecca s'empressa de sortir son téléphone portable.
Ces derniers temps, elle avait été tellement occupée qu'elle avait bloqué tous les messages du groupe Twitter.
Lorsqu'elle eut ouvert le groupe Twitter, elle constata qu'il y avait une heure, tout le monde parlait du directeur. Monsieur Weil, lui, s'était précipité à l'hôpital, et le département de traduction était en pagaille.
Margaret avait mentionné tout le monde et dit qu'il y aurait une réunion à 13 heures. Beaucoup de personnes avaient fait écho.
Rebecca fronça les sourcils. Elle ignorait comment Margaret avait organisé cette réunion, mais si tout le monde dans le département était là sauf elle, quelqu'un allait encore se mettre à parler d'elle.
Après avoir demandé à quelqu'un d'apporter le déjeuner à Gina, elle retourna rapidement au département de la traduction. Le bureau était vide, cependant, la salle de conférence vitrée était pleine.
Rebecca se dirigea rapidement vers la salle et poussa la porte. "Désolée, je suis en retard."
"Rebecca, que fais-tu fais ? N'as-tu pas lu les messages sur Twitter ?" Voyant que Rebecca était en retard, Margaret avait l'air mécontente. Tout le monde était assis en bas, et quant à elle, était la seule à s'appuyer sur la table de conférence, l'air d'un chef.
"Je suis sortie pour régler des affaires", expliqua Rebecca, puis elle alla directement trouver un siège.
D'un côté, le visage de Margaret s'était assombri.
"Millan, tout le monde est là, dit quelqu'un. Arrangez-vous rapidement. Que devons-nous faire ensuite ?"
Margaret regarda autour d'elle et dit d'une voix lourde : " Vous savez qu'il y a juste une heure, quelque chose est arrivé au directeur et qu'il est décédé. "
"Je comprends que tout le monde soit dans le grief, mais le destin et les accidents ne peuvent être évités. Monsieur Weil est parti pour s'en occuper. Quant à savoir qui sera nommé directeur de notre département, nous devons attendre que toutes les affaires soient réglées."
Après une pause, Margaret dit : "Mais pendant cette période, vu que nous avons beaucoup de travail, il doit y avoir un responsable. Je suis entrée dans le groupe Weil quelques années plus tôt que vous, je suis donc plus expérimentée. Avant que la direction générale ne choisisse le directeur, je vais d'abord m'en occuper. Qu'en pensez-vous ?"
Pendant un long moment, les personnes en dessous étaient restées silencieuses.
Puis, quelqu'un prit la parole. "Je suis d'accord. Millan, tu es la plus remarquable et la plus expérimentée de notre département, et tu en sais beaucoup plus que nous. Tu es donc la personne la plus appropriée."
"Je le pense aussi. Millan, pourquoi ne deviendrais-tu pas le directeur ?"
"Je suis du même avis."
En voyant que tout le monde la louait et la soutenait, Margaret souriait complaisamment.
Puis, elle frappa dans ses mains et dit d'une voix forte : "D'accord, je serai le directeur pour le moment, et vous devez gérer votre travail correctement. Envoyez-moi les documents importants avant de les soumettre."