Chapter 14
1595mots
2022-11-02 17:17
— Tu es si bien, dit-il en verrouillant la porte et en me pressant contre cette dernière, ses mains glissant le long de la courbe de mon corps. Alors qu'il me caresse avec fougue, une vague de culpabilité m'envahit soudainement. Je me souviens en fait des mains de Zayne me faisant la même chose plus tôt lorsque nous nous embrassions dans sa voiture. Attendez ! Que dis-je ? Culpabilité ? Pourquoi devrais-je me sentir coupable ? Zayne et moi ne sommes pas ensemble. Par conséquent, je n'ai pas à me sentir coupable. De plus, je suis sûre qu'il est probablement en train de se taper le raton laveur quelque part en ce moment. Je devrais profiter de cette occasion pour libérer une partie de la luxure refoulée.
— Viens ici, bébé. Laisse-moi te faire plaisir, dit encore Danuel en me déposant délicatement sur le lit et en retroussant ma robe. Soudain, ses yeux s'écarquillent quand il constate l'absence de sous-vêtements.
— Est-ce pour moi que tu n'as rien porté en dessous de ta robe, bébé ? fait-il. Je hoche lentement la tête pour l'encourager dans son entreprise, puis je m'allonge sur le lit. Il sourit alors et commence à embrasser mon cou, puis descend le long de mon ventre en se rapprochant doucement de mon sexe. Je sens mon jus couler quand il se met à placer des baisers sur l'intérieur de mes cuisses. À ce moment précis, mon esprit vagabonde vers Zayne et je l'imagine me toucher. Cela envoie des flaques d'eau entre mes cuisses, ce qu'il sent lorsqu'il insère son doigt dans ma fente et la frotte :
— Zayne, oui ! Juste là ! crie-je dans ma tête, en commençant à faire bouger ma hanche.
— Putain, tu es toute mouillée. Tout ça pour moi ? Wow ! fait l'autre.
Pourquoi fallait-il qu'il parle ? Sa voix brise mon imagination, me ramenant à la réalité. Je cesse alors de me déhancher. La seconde d'après, il passe sa langue entre mes lèvres et se met à lécher mon vagin. Aussitôt, je ressens une faible sensation dans mon sexe et me penche légèrement pour voir ce qu'il fait. Il bouge à peine sa langue et lèche comme un chat qui boit du lait. Qui diable lui a appris à manger de la chatte ? Il a besoin d'une nouvelle leçon, dès que possible. Malheureusement, je n'étais pas d'humeur à l'entraîner. Déçue par sa prestation, je soupire, essayant de me détendre. La nuit sera longue. Enfin, c'est ce que je croyais.
Maija
Présent
— Maija, réveille-toi. On est à la maison, dit Zayne. Il me secoue ensuite doucement et j'ouvre lentement les yeux, un peu désorientée. Je souris quand je vois son visage. J'aime me réveiller à ses côtés. Attends, qu'est-ce que ça veut dire ? Ça doit être la bière qui parle. Rapidement, il se glisse hors de la voiture, s'approche de ma portière et l'ouvre avant de tenter de me prendre dans ses bras. Cependant, je le repousse doucement.
— Je peux marcher, fais-je.
— Non, tu ne peux pas. S'il te plaît, laisse-moi te porter, répond-il. Là, je regarde son visage inquiet et soupire. Ma tête est trop embrouillée pour que je discute avec lui, alors j'acquiesce. Il sourit alors, me prend mon téléphone des mains et le glisse dans ses poches. Ensuite, il me soulève doucement, me pose contre sa poitrine et ferme la portière de la voiture. Alors qu'il me porte vers la maison, je respire son odeur. Elle me réconforte. C'était l'une des choses qui manquaient chez Danuel. Zayne sent comme à la maison. Je me blottis davantage contre lui, me sentant en sécurité. Mais subitement, j'entends un éclat de rire éclater alors que nous entrons dans la maison.
— Charles, non, non... Arrête ça..., entends-je ma mère crier à travers des éclats de rire.
— Allons, mon amour ! Tu avais dit que je pouvais le lécher à l'endroit de mon choix, répond Charles. Ummm, qu'est-ce qui se passe ? Je ne veux pas entendre cette conversation. Zayne doit ressentir la même gêne, car il commence à marcher plus vite vers l'escalier. Cependant, au moment où il tourne le coin, maman arrive en chemise de nuit avec un Charles torse nu qui la poursuit avec une aile de poulet et une bouteille de sirop de chocolat. Ils se figent tous les deux en nous voyant, et ma mère se cache derrière Charles. Aussitôt, Zayne s'arrête et sourit tandis que moi je les regarde, confuse. Le fils et le père se regardent en silence pendant quelques minutes avant que Charles ne brise le silence.
— Je suis rentré un peu plus tôt que prévu, dit ce dernier.
— Je vois, répond Zayne avec un sourire effronté.
— Maija, tu vas bien ? me lance Maman qui est toujours cachée derrière Charles.
— Oui, juste un peu fatiguée, réponds-je.
— Ok, repose-toi un peu, me lance-t-elle encore.
— Je le ferai, réponds-je. Après cet échange, Charles et Zayne se dévisagent pendant quelques secondes de plus, puis Zayne continue vers les escaliers.
— Eh bien, amusez-vous bien avec le sirop, lance-t-il en passant. Aussitôt,  Maman gémit. N'en pouvant plus, je me mets à rire alors qu'il me porte à l'étage.
— Vous, les femmes Cesar semblez rendre les hommes de ma famille fous, fait Zayne, puis il glousse en posant son nez sur mon front.
— Comment je te rends fou ? demande-je une fois qu'il s'est éloigné un peu plus de nos parents.
— En étant une belle et frustrante énigme, répond-il. Là, je fais un sourire effronté.
— Tu as oublié sexy, ajoute-je sans vergogne. Normalement, je ne suis pas aussi impudique, mais je suis bourrée de bière, alors mettons ça sur le compte de l'alcool.
— Oh, comment pourrais-je oublier ? Ma belle, frustrante, sexy, énigme narcissique, dit-il lentement. On rit tous les deux à cette blague. A ce moment, il avait déjà atteint le palier, donc se dirige vers ma chambre. Une fois à l'intérieur de celle-ci, il me dépose sur le lit et m'embrasse sur le front avant de se baisser à mon chevet. Je fronce les sourcils, confuse lorsqu'il prend mon pied dans sa main, mais je réalise qu'il ne fait qu'enlever mes talons. Toutefois, j'essaie de m'éloigner. Il n'est pas obligé de le faire. Cependant, il tire mon pied en arrière jusqu'à ce que les deux talons soient retirés. Il se lève ensuite et se dirige vers la salle de bains. Lorsqu'il revient, il tient mes lingettes de maquillage dans une main et une attache à cheveux dans l'autre. Je souris en pensant qu'il est si gentil et je lui tends la main pour les prendre, mais il refuse de me les donner. Il pose les lingettes sur la table de nuit, hors de ma portée, avant de prendre mes cheveux, de les tirer en un chignon lâche et de les attacher avec les attaches. Une fois cela fait, il recule pour observer son travail. Satisfait, il hoche la tête et prend les lingettes, puis commence à nettoyer le maquillage de mon visage.
— Ferme les yeux, me dit-il alors que je suis assise, stupéfaite par ses actions. Je suis ses ordres et les rouvre lorsque je ne sens plus les lingettes sur ma peau. Il tient ma peau, en tournant doucement mon visage d'un côté à l'autre pour s'assurer que tout le maquillage est parti. Satisfait, il acquiesce et s'éloigne, retournant dans la salle de bain. Je grimace devant ses efforts. Il est si adorable ! Il rendrait n'importe quelle femme heureuse. Sur cette pensée, je pousse un petit soupir. Cette femme ne sera pas moi car je ne suis que sa demi-sœur. Il ne devrait même pas faire tout ça pour moi.
— Je ne suis pas sans défense, tu sais ? dis-je une fois qu'il revient dans la chambre et prend place à côté de moi.
— Je sais, mais je veux le faire, répond-il.
— Pourquoi ? demande-je en le regardant avec curiosité. Il semble un peu moins dragueur aujourd'hui.
— Je veux juste prendre soin de toi, c'est tout, répond-il encore. Face à cette réponse, je reste méfiante, mais je décide de laisser tomber mes craintes.
— Bien. Mon maquillage est enlevé et mes cheveux sont attachés. Merci. Tu peux maintenant aller dans ta chambre. Je crois que je vais m'écrouler, fais-je. Là, il regarde la porte, puis revient vers moi, mais ne bouge pas.
— Es-tu sûre que tu vas bien ? N'as-tu pas de nausées ? La plupart des gens vomissent quand ils sont ivres. Dois-je aller chercher un seau ? Juste au cas où, lâche-t-il encore. Face à sa prévenance, je souris et lui caresse la joue.
— Je vais vraiment bien. Je n'ai pas de nausée du tout. Je suis juste un peu étourdie, mais ce n'est pas quelque chose que je ne peux pas faire disparaître en dormant, réponds-je par la suite. En guise de réponse, il hoche la tête, mais ne se lève toujours pas pour partir. Je soupire en voyant cela. Je suppose qu'il veut rester avec moi un peu plus longtemps pour s'assurer que je vais bien.
— Ok, tu peux rester jusqu'à ce que je m'endorme, fais-je enfin. Là, il lève le poing en signe de victoire. Je rigole quand il saute sur mon lit et me prend dans ses bras. Il est tellement ringard. Il m'entoure de ses bras et je pose ma tête contre sa poitrine, m'enfonçant dans son odeur. Très vite, mes paupières s'alourdissent et je m'endors.