Chapter 50
1760mots
2022-10-21 05:46
50
Il doutait clairement de moi. Il remettait en question toute notre histoire, tout notre mariage. C'était trop pour moi, j'ai craqué.
Moi : t'as pas le droit de douter de mes sentiments. T'as pas le droit de penser que je suis pas sincère. Tout le monde mais pas toi, - en essuyant mes larmes - Soit en colère si tu veux, ignore-moi, mais ne doute jamais de mes sentiments. - en partant en pleurs dans la chambre -

J'étais entrain de suffoquer, et là.... TROU NOIR.
Je me suis réveillée à l'hôpital. J'avais mal à la tête. J'ouvre les yeux et regarde autour de moi et je vois ma mère à mes côtés. Je lui ai serré la main.
Moi : ose dire après ça que je suis pas ta fille préférée.
Elle : - en me frappant - première chose que tu trouves à dire c'est ça? Imbécile! ça va? T'as mal quelque part? Tu veux que j'appel le médecin? Je me suis inquiétée pour toi.
Moi : non, ça va yemma je vais bien. - même si c'était pas le cas -
Elle : je vais appelé le médecin au cas où attends j'arrive. - en se levant -

Moi : - en lui tenant le bras - mais non t'inquiète pas pour moi je vais bien. Ça va toi?
Elle : moi ça va al hamdulilah. Idriss nous a appelé en panique, tu sais que tu dois te ménager. T'es pas toute seule, y'a ton fils aussi.
Moi : je sais yemma c'est bon c'est pas le moment de me faire la leçon. Je suis enceinte pas malade.
Elle : non tu sais pas la preuve. T'es tombée, t'aurais pu te faire mal ou faire mal à ton bébé.

Moi : ouais ouais.
Elle : tu sais que je dis ça pour ton bien.
Moi : je sais bien. Fallait pas te déplacer juste pour ça.
Elle : je me déplacerai toujours pour mes bébés. Même pour un petit mal de tête. Idriss nous a appelé en panique, je suis venue voir de moi même.
Moi : tu vois bien qu'il n'y a rien.
Elle : tu peux tout me dire tu sais!
Moi : je sais yemma.
Elle : t'es pas obligée de tout garder pour toi. Je sais que t'es pas tombée de fatigue. Je t'ai mis au monde, je vois tout. Me l'a fais pas à l'envers.
Moi : comment tu parles toi!
Elle : c'est Soso il m'apprend votre langage de jeune genre faut que je me mettes à la page askip.
Moi : So sort de ce corps.
Elle : assez plaisanter change pas de sujet.. il s'est passé quoi? Je suis ta mère je peux tout entendre..
Moi : on s'est disputé avec Idriss c'est tout. Et j'étais énervée je me suis évanouie c'est tout. Y'a pas besoin d'en faire toute une histoire.
Elle : tu mens mal ma fille.
Moi : mais quoi?
Elle : il est dans la salle d'attente entrain d'attendre avec ton père au lieu d'être ici près de toi.
Moi : demande ça à lui, je suis pas Idriss moi. J'ai pas envie de parler de ça avec toi.
Elle : pourquoi ? Je suis là pour t'écouter, te conseiller. Je suis pas juste ta mère. Quand tu avais des problèmes, à qui tu te confier ? Quand il y a eu toutes les histoires autour de l'autre garçon là Rayan, c'est qui que tu as sollicité?
Moi : toi mais c'est pas pareil là.
Elle : en quoi c'est pas pareil? J'ai toujours une oreille attentive moi.
Moi : c'est pas pareil parce que je vais pas déballer mes histoires de couple avec toi yemma, tu m'as toujours dis, ce qui se passe entre ton mari et toi doit rester entre ton mari et toi.
Elle : ah bon j'ai dis ça moi? Oublie ce que j'ai dis alors, ce jour là j'étais pas moi.
Moi : - en rigolant - sors, rentre chez toi, va dormir ça te réussis pas l'hôpital.
Elle : je m'en vais mais Sana, si tu as fais quelque chose qui ne lui a pas plus excuse-toi et si c'est lui qui a fais quelque chose qui ne t'a pas plus, pardonne-lui. Ton mari t'aime et toi aussi et c'est le plus important. Je te laisse réfléchir sur ça maintenant.
Moi : comme toujours. Merci yemma - en lui faisant un bisou- t'es la meilleure.
Elle : je le sais ça, on me le dis tout le temps. Allez j'y vais, ton père va commencer à rouspéter
Moi : toi tu connais ce mot? - en faisant la choquer -
Elle : je me cultive qu'est-ce que tu crois.
Elle a continué à me faire rire puis elle est sortie. Le médecin est arrivé 5 minutes après accompagné d'Idriss.
Le médecin : comment vous sentez-vous?
Moi : ça va, j'ai juste un peu mal à la tête.
Lui : oui c'est normal ça mais ça va passé d'ici peu. Vous avez eu une baisse de tension. Cela se produit-il fréquemment?
Idriss : non jamais, c'est la première fois qu'elle nous fait ça.
Le médecin : vous savez ce qui a causé cela?
Moi : un trop plein d'émotions.
Le médecin : ce n'est pas bon pour votre bébé.. Il ressent tout. Vous devez faire plus attention la prochaine fois.
Moi : je ferai attention vous inquiétez pas. Je peux sortir?
Lui : tout les examens sont bons et les dernières analyses aussi, je ne peux pas vous retenir plus longtemps même si je pense que ça serait mieux que vous restiez au moins jusqu'à demain matin.
Moi : si il n'y a rien, j'aimerai bien rentré chez moi dès maintenant.
Lui : si vous voulez partir, vous pouvez, je vais juste vous demandez de signer une décharge. Mais faites attention à vous, vous devez faire plus attention et vous reposez d'avantage. Eviter toute source de stress et de conflit.
Moi : vous inquiétez pas, j'ai compris la leçon.
Il est sorti de la chambre.
Idriss: ça va? - en restant près de la porte -
Moi: ouais ça va. Tu peux me passer le sac stp?
Idriss : pourquoi faire?
Moi : je veux rentré, je me sens pas bien ici.
Idriss : t'es sûre de toi?
Moi : ouais!
Idriss : assis toi c'est bon je vais rangé tes affaires
Moi : je peux le faire toute seule tu sais
Idriss : assis toi juste.
J'ai pris 2/3 trucs et je suis partie me changé pendant que Monsieur rangeait tout. On a signé la décharge et on est rentré chez nous. Il était 5h du matin.
Je me suis assise dans le salon devant la télé, je voulais pas forcé la discussion. Je le connais, quand il voudra qu'on parle il me fera signe.
J'ai fini par m'endormir. Le lendemain je me réveille dans la chambre, avec Idriss à côté qui regardait un match de foot. Il était 13h.
Moi : t'es pas parti travaillé ?
Lui : j'ai pris ma journée.
Ça ça veut dire, attends-toi à une longue discussion ma vieille.
Moi : je vais me préparer j'arrive.
Je suis partie me préparer. J'allais pas sortir de la journée mais je me suis coiffée, maquillée, parfumée, la totale. J'essayais de gagné du temps. Il était trop calme ça sonne trop faux. Le calme avant la tempête je dirai..
J'ai fini par le rejoindre. Je me pose sur le lit.
Lui : - en rigolant - n'importe quoi celle-là.
Moi : quoi?
Lui : je te fais aussi peur que ça?
Moi : c'est une question piège ?
Lui : même pas.
Moi : c'est pas que tu me fais peur.. c'est tes réactions qui me font peur. Je sais jamais à quoi m'attendre avec toi. T'es trop nerveux enfaite.
Lui : je suis comme ça je sais pas faire semblant.
Moi : je te demande pas de faire semblant mais t'es incontrôlable. Tu sais pas te canaliser et c'est ça qui me fais peur.
Lui : jamais j'oserai levé la main sur toi si c'est de ça dont tu as peur.
Moi : je sais ça mais t'es violent quand même et tu t'en rends pas compte, et en plus de ça t'as pas l'air de regretter ce que tu as fais au mariage.
Lui : je regrette pas ce que j'ai fais à l'autre zemel cherche pas. J'ai la haine contre lui pour tout ce qu'il t'a fait.
Moi : J'avais la haine contre lui aussi mais quand je vois comment les choses sont à l'heure d'aujourd'hui, c'est plus de la peine qu'il me fait. Parce que moi je suis allée de l'avant, je me suis mariée et je vais avoir un bébé alors que lui il est enfermé dans un mariage sans amour parce qu'il a engrossé une fille. Il est perdu dans sa vie et je sais qu'il attendait juste mon pardon. Je lui ai pardonné mais ça s'arrête là, je veux plus entendre parler de lui, je veux plus le voir et on fera jamais parti de la même famille lui et moi. Et si t'aurais écouter ce qu'on se disait au lieu de monter en pression, t'aurais vu que j'étais exactement entrain de lui dire ça. Que t'es l'homme de ma vie et le père de mes futurs enfants et que oui tu me rendais heureuse. Je voyais pas le mal dans ça mais sache que Rayan c'est vraiment de l'histoire ancienne, jamais je me serais permise de te manquer de respect comme ça et si c'est comme ça que tu as vu les choses bah je m'en excuse c'était pas mon but, c'était pas mon intention. De toute façon y'a pas à parler du passé, je suis mariée à toi, je porte ton enfant et c'est toi que j'aime donc voilà je suis désolée.
Lui : je te crois c'est bon. Smeh pour ce que j'ai dis, tu sais comment je suis quand je suis sous pression, je dis des trucs que je regrette juste après. Quand je me suis rendu compte de ce que je venais de dire je suis venu pour m'excuser et je t'ai vu inconsciente au sol. Si il te serait arrivé un truc à toi ou au bébé je m'en serai voulu de fou.
Moi : c'est bon tqt c'est oublié.
On a continué a parlé puis finalement il m'a invité au restaurant pour se faire pardonner genre. _____________
La prochaine partie sera la dernière