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Lui : tranquille. T'as pas quelque chose à me dire?
Moi : bah non!
Lui : t'es sûre ?
Moi : ouais, pourquoi?
Lui : elle s'appelle comment ta copine de tout à l'heure?
Moi : euh..
Lui : - en me coupant - vas-y accouche, je t'ai vu depuis tout à l'heure j'attendais juste de voir à quel point t'allais me mentir. C'est qui le mec avec qui t'étais avec ma sœur ?
Je voyais à son visage qu'il commençait à s'énerver.
Moi : quel mec?
Lui : - son rire nerveux - W'Allah je suis calme Sana mais me prends pas pour un con! Je t'ai vu de mes propres yeux avec un mec - en haussant le ton - et en plus de ça avec ma sœur. Toi je crois tu me connais pas. Si tu crois tu vas me mentir droit dans les yeux c'est mal me connaître.
Moi : je.. je - en vrai je savais pas quoi répondre c'est pas à moi de lui dire -
Lui : je je je. Arrête de bégayer, tu me prends trop pour une baltringue. C'est qui le mec? Je vais même pas me répéter. Déjà je me retiens de fou là.
Moi : c'est Faress.
Lui : ...
Moi : le gars de ta sœur.
Lui : le quoi?
Moi : le mec d'Hafsa. - en chuchotant limite -
Lui : - en rigolant - donc je suis un pd moi?
Moi : elle avait peur de te le dire..
Lui : ...
Moi : dis quelque chose.
Lui : ...
Moi : Idriss? - en posant ma main sur son bras -
Lui : w'Allah barre ta main avant que je te l'a pète, je rigole même pas.
J'ai vite retiré ma main. Il avait le regard noir, il aurait même pas hésité une seconde à me briser en deux.
Lui : donc je suis une baltringue? Un pd pour que ma femme me mente droit dans les yeux! - en rigolant - je vais te tué et ensuite j'irai la tué elle et son pd.
Moi : je t'ai pas menti...
Lui : ferme ta gueule, c'est pas mentir ça peut-être ?
Moi : c'est pas à moi de venir te voir et te dire qu'il y a un mec qui veut demandé la main de ta sœur.
Lui : je m'en bat les t'es ma femme, pas ma meuf. Tu sais quoi? Je parle même pas avec toi je me retiens de pas t'en foutre une, elle elle est morte. Je suis un bouffon moi? On me prends pour un con ici.
Moi : elle voulait venir aujourd'hui t'en parler et toi t'as préféré ton foot.
Lui : vas y ta gueule, c'est de ma faute maintenant? Va te faire foutre, tu le savais depuis quand? - en me criant dessus -
Moi : depuis qu'on est revenu de notre voyage. - tout doucement -
Lui : - en rigolant - donc vous me prenez pour un con depuis le début. - en mettant un gros coup dans le mur - ptn!
Moi : calme-toi, on..
Lui : ferme ta gueule, w'Allah ferme là, parle pas avec moi. - en prenant sa veste -
Moi : tu vas où là?
Lui : .... - en sortant en claquant la porte -
J'ai appelé directement Hafsa.
Elle : Allô, je dormais.
Moi : ouais bah là je peux te dire que tu dormiras pas de la nuit, Idriss il est au courant pour toi et Faress, je t'avais prévenu, tu aurais dû lui dire depuis longtemps.
Elle : il l'a mal pris ?
Moi : je sais pas comment il l'a pris, il est resté bloqué sur le fait que je lui ai menti, il va nous tué tout les trois.
Elle : ptn.
Moi : il est sorti, je le voyais qu'il prenait grave sur lui pour pas me frapper.
Elle : il est parti se calmer, tqt quand il reviendra tu pourras parlé avec lui.
Moi : si il accepte de me parler.
Elle : je suis désolée c'est de ma faute tout ça, j'aurai pas dû te mêler à ça.
Moi : ce qui est fait est fait. Bon je te laisse.
Elle : je passerai demain
Moi : c'est mieux t'attends qu'il t'appelle pour venir, si tu viens je vais pas pouvoir l'empêcher de te cogner.
Elle : ouais t'as raison, si il vient pas chez moi me frapper d'ici là.
Moi : tu l'as cherché un peu
Elle : j'ai été bête bah là je peux te dire j'ai encore plus peur, c'est bon t'as niqué mon sommeil.
Moi : toi t'as foutu la merde dans mon mariage là.
Elle : vas y tu lui prépares à manger et il oubliera tout.
Moi : tu crois la vie c'est les bisounours toi. Vas y bonne nuit.
J'ai raccroché, rangé un peu et je suis partie me coucher avec du mal. Je sais que tout ce qui arrive est de ma faute.
_______
Le lendemain matin, je me réveille et vois Idriss entrain de dormir dans le salon. J'ai grave hésité à le réveiller mais je l'ai laissé. Il a passé toute la journée à dormir.
Je suis sortie pour rejoindre Myriam.
Elle : toi en ce moment je te vois plus.
Moi : c'est toi tu fais la fille qui n'a pas le temps.
Elle : ah ouais j'ai un emploi du temps de star, je gère ma vie de maman, d'épouse et de travailleuse.
Moi : tu travailles où toi même? Menteuse.
Elle : - en rigolant - t'es une connasse, laisse-moi rêver. Non mais je compte reprendre le travail, je vais allé postuler, le petit est grand maintenant.
Moi : ouais j'avoue, si tu veux donne ton cv et tout et je le passe à mon patron.
Elle : nous deux travailler ensemble, on va faire un carnage.
Moi : non mais ça serait trop bien.
Elle : vas-y je t'envoie tout.
Moi : je vais essayé de forcer le truc.
Elle : si tu fais ça, ça serait trop bien. J'en peux plus de changer des couches, donner des biberons, faire le ménage h24. J'ai besoin de prendre l'air.
Moi : ah bah c'est ça la vie de mère.
Elle : - en rigolant - arrête de faire genre, quand ça sera toi je crois tu vas regretter ta phrase. Certes c'est le plus beau cadeau mais qu'est-ce que ça peut être dure.
Moi : je ne dis pas le contraire, moi je je profite pour le moment d'avoir ma petite liberté, ma maison calme, d'avoir qu'à gérer une seule personne.
En faite en parlant de ça avec Myriam, je venais de réaliser que je n'avais pas eu mes règles. Je commençais à paniquer.
Elle : ouais profite bien quand ça va te tomber dessus tu riras moins.
On a continué à parler encore un peu puis chacune est rentrée de son côté. Arrivé à l'appart, Idriss était enfin debout, posé devant la télé à jouer à sa play.
Moi : salam aleykoum
Lui : aleykoum salam. - hyper froidement -
Moi : ça va, t'as bien dormi? Tu t'es calmé?
Lui : .... - il m'ignorait complètement -
Moi : apparemment non!
J'ai même pas insisté, je suis partie me doucher et j'ai préparé le repas du soir. J'en ai profité pour parler par message avec Hafsa, Idriss ne l'avait pas appelé pour le moment et il n'était pas passé chez eux. Je crois qu'il réalise pas encore ou au contraire qu'il réalise très bien et qu'il prépare bien son plan en douce et qu'il va pas la raté ni elle ni Faress.
Une fois ma conversation avec Hafsa finit, je suis partie le servir.
Lui : j'en veux pas.
Moi : t'as pas faim?
Lui : ....
Moi : pff.
Lui : je sais pas c'est qui que tu souffles mais si c'est moi évite avant que je te brise ta mâchoire et tes os en deux.
Moi : tu comptes être méchant...
Lui : - en me coupant - ta gueule, parle pas avec moi.
Il me parlait tellement mal, je l'ai laissé dans son délire. Le reste de la soirée, il l'a passé dans le salon et au moment de dormir il a préparé ses affaires pour retourné dans le salon.
Moi : tu fais quoi?
Lui : ...
Moi : pourquoi tu dors pas avec moi?
Lui : pourquoi je devrais dormir avec toi ?
Moi : parce qu'on est marié.
Lui : tu te souviens que t'as un mari toi maintenant?
Moi : je suis désolée de ne pas t'avoir dit pour Hafsa mais tu voulais que je fasse quoi? J'ai essayé d'être juste, envers elle et envers toi.
Lui : c'est moi ton mari, c'est à moi que tu dois être loyal. C'est pas avec ma sœur que tu vis. C'est de ta faute tout ça.
Moi : c'est vrai, tout est de ma faute mais je mérite pas la façon dont tu me parles. Quand elle me l'a dit, je lui ai dit de venir t'en parler que je serai même là si elle voulait. Elle avait peur de ta réaction, t'es impulsif, on sait jamais comment tu vas réagir. Tu m'as pas demandé si elle était avec quelqu'un donc je pouvais pas te dire comme ça ouais salut ta sœur elle a un mec. Je peux rien faire de plus. Je suis désolée. A part m'excuser, tu veux que je fasse quoi?
Lui : rien. Tu t'es excusée mais ça passe pas, tu me fais pas confiance, j'ai grave la haine contre toi. Dis à Hafsa et à son gars de venir demain. - en sortant de la chambre -
Moi : tu vas pas les frappé au moins?
Lui : dis-leur de venir c'est tout.
Je me suis couchée encore une fois seule, j'étais dégoûtée mais je l'ai mérité. J'envoie un message pour dire à Hafsa qu'elle devait venir avec Faress et je m'endors.
______
Passons jusqu'au moment de la rencontre. Faress et Hafsa sont arrivés. On s'est tous salué dans une ambiance pesante. Idriss était là, il les regardait trop mal. J'étais assise à côté de lui et les deux amoureux en face de nous. Personne parlait, on attendait tous de voir ce qu'Idriss allait dire ou faire!
Moi : vous voulez boire quelque chose?
Faress : non merci, tqt.
Hafsa : je veux bien du coca moi.
Moi : je te le ramène - en me levant -
Idriss : - en me retenant - elle lève son cul et elle va le chercher comme une grande.
Hafsa : pff - en se levant -
Lui : quand tu reviens t'es morte.
Elle est partie dans la cuisine, pendant ce temps Idriss observait Faress, il le lâchait pas du regard.
Moi : - en chuchotant - wesh respire on dirait tu veux le manger.
Idriss : je me retiens de pas le frapper.
Moi : y'aura pas de bagarre aujourd'hui, encore moins dans mon salon.
Idriss : c'est moi qui décide - en se levant -
Il cherche un truc dans sa poche et en sort un paquet de cigarette. Il se dirige sur le balcon du salon et commence à fumer. Je vais le tué lui. Pendant ce temps Hafsa était revenu.
Idriss : maintenant que j'ai moins envie de niquer des gens, parlons sérieux. - en éteignant sa cigarette et en revenant s'asseoir à côté de moi - vous êtes ensemble depuis quand?
Hafsa : depuis..
Idriss : ferme-là toi, on parle entre mec. D'ailleurs bougez vous deux, allez comploter ailleurs.
Moi : pourquoi tu veux pas qu'on reste? Je te connais toi!
Idriss : je gère.
Hafsa : viens Sana, je vais t'aider en cuisine. - en se levant -
Moi : - en chuchotant à Idriss - tu le touches pas hein.
Idriss : tu me fais pas confiance?
Moi : si mais je sens la carotte là.
Idriss : - en rigolant - allez bouge c'est bon je lui ferais rien à ton pote.
Moi : merci!
Je rejoins Hafsa en cuisine. Elle était paniqué et ça se comprend.
Elle : il va le tué.
Moi : il m'a dit qu'il fera rien.
Elle : et tu le crois?
Moi : ouais.
On a commencé à cuisiner et au bout de 30 minutes Idriss nous appelle. On retourne donc s'asseoir. Faress était parti.
Moi : vous vous êtes dit quoi?
Idriss : ça te regarde pas.
Hafsa : moi ça me regarde?
Lui : toi w'Allah pour le moment je dis rien mais tu vas te manger des coups tôt ou tard. Comme j'ai dis à Faress, je le connais pas, je laisse pas ma sœur se marié à n'importe qui donc je vais me renseigné. On est d'accord tout les deux donc tant que j'ai pas dit que c'était un gars bien pour toi tu vas arrêté de le voir. J'ai pas dis non et j'ai pas dis oui non plus mais si j'apprends que tu l'as vu alors que je t'ai dit d'arrêter w'Allah vous deux ça sera mort tu sais que si j'accepte pas bah le daron sera de mon côté.
Hafsa : pourquoi j'ai pas le droit de le voir? Toi t'as pas arrêté de voir Sana, t'étais avec elle alors que ses frères voulaient pas que vous vous voyez.
Lui : moi je suis pas toi Hafsa, l'oublie pas. Tu fais ce que tu veux mais assume après.
Hafsa : ouais d'accord mais Faress c'est un gars bien, demande à Sana, elle le connaît.
Aie aie aie, elle m'enfonce encore plus!
Lui : j'ai dis quelque chose sur lui? Je vais me renseigner et si y'a pas de pb, il viendra demandé ta main, en attendant reste loin de lui.
Elle : comme tu veux! Renseigne toi vas-y tu trouveras rien! Vas-y j'y vais.
Lui : tu rentres direct
Elle : ouais ouais.
Elle est partie et il restait que nous deux.
Moi : vous vous êtes dis quoi avec Faress alors?
Lui : des trucs de gars.
Moi : ça me dit pas ce que vous vous êtes dit.
Lui : tu poses trop de question. On a parlé d'Hafsa, et du respect c'est tout. Tant qu'il s'approche pas d'elle jusqu'à nouvel ordre, il pourra l'avoir.
Moi : tu crois t'es qui toi!
Lui : le boss. Déjà je parle pas avec toi.
Moi : pff t'es un gamin.
Lui : me « pff » pas je t'ai déjà dis.
Moi : non mais c'est bon je me suis excusée. Tu comptes être comme ça encore longtemps ? Je dois faire quoi pour me faire pardonner?
Lui : déjà tu vas me dire d'où tu connais Faress.
Moi : c'est le cousin de Rayan!
Lui : ...
Moi : je le connais pas vraiment juste on a eu un différent par rapport à Rayan mais ça s'est réglé, j'ai parlé avec lui et c'est un gars bien. Fais pas trop le dur avec ta sœur, elle mérite pas ça. Elle est heureuse avec lui et il l'aime vraiment. Et elle a raison, mes frères m'ont interdit de te voir et est-ce qu'on les a écouter?
Lui : c'est pas pareil!
Moi : en quoi c'est pas pareil?
Lui : tes frères et moi on se connaît depuis longtemps donc ils me font confiance, lui je le connais pas en plus c'est le cousin de l'autre tahane, et j'ai pas confiance en lui.
Moi : t'es chiant quand t'es comme ça, laisse la vivre tranquille. Vous comprenez pas vous que c'est en nous surprotégeant comme ça qu'on fait tout le contraire de ce que vous voulez. Et tu sais que j'ai raison de toute façon.
Lui : t'as toujours raison à t'entendre.
Moi : c'est pas moi qui l'ai dit. Non mais franchement je regrette de t'avoir cacher leur relation, tu as raison, la seule personne à qui je dois être loyale c'est toi, je suis désolée. Tu me pardonnes? - en faisant ma tête de chien battu -
Lui : ça marche pas avec moi ça.
Moi : t'as vraiment pas de cœur toi enfaite.
Lui : pas avec une menteuse.
Moi : ok bah va te faire f...
Lui : finis même pas ta phrase.
Moi : fouuu....
Lui : ....
Moi : treeeeeeeee
Lui : t'es morte.
Il s'est levé et s'est précipité vers moi. J'ai voulu courir mais je me suis pris la porte. Je suis tombée comme une merde. Il était là devant moi, à pleuré de rire pendant que moi j'étais entrain de souffrir, je me suis tuée.
Lui : - encore mort de rire - j'ai même pas eu besoin de te toucher, bouffonne.
Moi : pff parle même pas avec moi la vie t'es un gamin.
Lui : - il était encore entrain de rire -
Moi : vas-y toi je pourrai mourir de douleur à côté de toi même pas tu bougeras le petit doigt.
Lui : viens je t'aide à te relever, - en essayant ses larmes -
Moi : j'ai pas besoin de toi - en me levant et en allant dans la cuisine -
Je l'entendais encore rire. J'avais trop le seum, je me suis tapée la honte. J'ai continué à faire la cuisine.
Après 5 minutes, je le sens me prendre par la taille et me faire un bisou dans le cou.
Moi : tu fais plus la gueule? - en me tournant vers lui -
Lui : je faisais pas la gueule, j'avais juste le seum d'avoir été pris pour un con et d'être le dernier au courant.
Moi : c'était pas mon intention!
Lui : je sais, vas y on oublie mais si la prochaine fois il y a un truc comme ça...
Moi : il y aura pas de prochaine fois, j'ai compris la leçon! Je t'en parlerai directement.
Lui : vas-y fais moi un bisou maintenant.
Moi : non c'est mort t'as fumé.
Il m'a attrapé et m'a embrassé de force.
Moi : t'abuse, tu sais comment j'ai horreur de l'odeur là. Et depuis quand tu refumes?
Lui : j'ai pas repris c'était juste pour me calmer.
Moi : j'espère bien.
On a continué à parlé puis il est sorti rejoindre Abdel.
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Passons deux semaines, au moment où j'ai appris une nouvelle qui va transformé ma vie .....