42
Je prends mes clés et les range. On se dirige vers la voiture de son mec. Et là j'ouvre la porte je vois qui .... C'est une blague?
FARESS, le cousin de Rayan.
Si vous ne vous souvenez plus de lui je vous invite à retourner à la partie 20
Faress : j'allais venir te.... attend c'est elle ta belle-sœur?
Hafsa : ouais, Faress - Sana ma belle-sœur et Sana bah Faress.
Moi : Salam Faress, et on se connaît déjà.
Faress : Salam. - d'un ton sec -
Hafsa : ah ouais? Trop bien.
Moi : ouais ouais. - le ouais ouais hypocrite là -
Hafsa : vous vous connaissez d'où?
Moi : longue histoire.
Ça a direct mis un froid dans la voiture, plus personne ne parlait sauf quand Hafsa posait des questions. Ça commence très mal pour lui.
On a roulé pendant une bonne vingtaine de minutes avant d'arriver au fameux endroit. Franchement c'était hyper beau.
Hafsa : vous voulez boire quelque chose?
Faress : non.
Hafsa : et toi Sana?
Moi : pas pour le moment, merci.
Hafsa : je reviens alors je vais me cherché un truc - en me faisant un clin d'oeil -
Moi : vas-y.
Elle s'en va. Je me retrouve seule avec Faress. Personne ne parlait, on était tout les deux sur nos téléphones. Je pense qu'on était tout les deux bloqués sur l'histoire de la dernière fois du coup ça a créer un malaise, aucun de nous deux osé parler à l'autre par peur de se prendre un vent. Je décide de me lancer, si je suis là c'est pour Hafsa.
Moi : tu vas bien depuis?
Faress : tranquille et toi?
Moi : bien, ça va. Je savais pas que tu étais son gars, le monde est petit.
Moi : je savais pas que c'était toi sa belle-sœur. Très petit même. Alors comme ça t'es mariée avec son frère?
Moi : ouais!
Lui : je savais pas félicitations. Je te voyais pas avec un nerveux comme lui mais c'est un gars bien d'après tout ce que j'ai entendu. Tu mérites d'être heureuse t'es une meuf bien. D'ailleurs je tiens à m'excuser pour la dernière fois, je t'ai jugé sans te connaître. Je t'ai insulté sans connaître l'histoire entre toi et Rayan et j'aurai pas du.
Moi : merci. J'accepte tes excuses, je suis pas rancunière, tu t'excuses 15 ans après mais au moins tu t'excuses donc je te pardonne. Maintenant que ça c'est réglé, on est là pour parler d'Hafsa.
Lui : ouais. Apparement ton avis compte beaucoup pour elle.
Moi : ouais et je te cache pas qu'Hafsa je l'a considère comme ma sœur. Je veux que son bien, je ne l'a laisserai pas se mettre avec n'importe qui, et encore moins avec un gars qui ne l'a mérite pas. Je lui donne mon avis après c'est elle qui prend sa décision.
Lui : ouais t'as raison.
Moi : du coup vous êtes ensemble depuis longtemps ?
Lui : au moins 1 an.
Moi : ça dure alors. J'ai vu comment Hafsa se comportait avec toi dans la voiture, ça se voit vraiment qu'elle t'aime. Vous vous êtes rencontrés comment?
Faress : à un mariage. Je lui avais demandé son numéro et elle m'a recalé. Après on s'est revu plusieurs fois j'ai continué à forcer elle lâchait pas l'affaire mais j'ai fini par avoir son numéro. Depuis on se parle et puis bah ça s'est fait tout seul.
Moi : c'est mignon le forcing. Et tu l'aimes vraiment? C'est pas une question piège hein mais vous aimez trop faire les mystérieux sur vos sentiments, j'en ai un à la maison comme ça. Si tu veux que je puisse plaider en ta faveur faut que je sache vraiment ce que tu penses d'elle.
Lui : au début c'était un kiff de galèrer à avoir son numéro, c'était un challenge genre je voulais avoir son numéro pour ma satisfaction et mon égo. Elle m'a trop fait galèrer. Mais après j'ai parlé avec elle, je l'ai vu, on s'est mis ensemble, j'ai vu que c'était le genre de fille que j'aimerai présenter à mes parents. J'en ai fais des conneries en, j'ai merdé plus d'une fois et elle m'a toujours pardonné, elle m'a soutenu et me soutiens toujours, elle fait de moi quelqu'un de meilleur. J'aurai pas assumer tout ce que j'ai dis là maintenant devant mes potes avant mais maintenant que je veux faire d'elle ma femme c'est différent. Je l'assume devant tout le monde Hafsa.
Moi : c'est mignon. Il y a un petit cœur derrière tout ça. Ça se voit que c'est du sérieux que t'es pas là pour jouer. Moi personnellement je suis pour, Hafsa est heureuse c'est le plus important mais ce qui me fait peur c'est Idriss. Moi je pense tu devrais allé le voir et vous parlez entre hommes.
Hafsa est revenu avec de la boisson.
Hafsa : vous parlez de quoi?
Moi : d'aller voir ton frère pour lui dire.
Hafsa : euh... bah je sais pas.
Moi : plus tu vas attendre plus il va te démonter. Tu viens ce soir, je fais son plat préféré et tu lui dis qu'un mec veut demander ta main et qu'avant d'en parlé à tes parents tu veux l'avis d'Idriss.
Elle : t'es sa femme toi , convaincs-le
Moi : je suis sa femme mais quand il s'agit de faire peter la carte bleue je suis une inconnue cousine. Non mais je serais là mais si tu attends c'est mort tu vas te prendre un stop direct.
Faress : ouais elle a raison. Si tu lui dis pas c'est moi qui vais le voir.
On a continué a parlé et franchement j'avais une bonne impression, il avait l'air sérieux et je le sentais sincère. Il m'a déposé en bas de chez moi. Et il est reparti.
J'allais ouvrir la porte du hall quand j'entends qu'on m'appelle. Je me retourne et je vois Idriss avec un pote à lui. Son pote est parti et on est monté en parlant.
Idriss : t'es bouchée toi. Je t'ai appelé 5 fois.
Moi : peut être j'ai fais exprès de pas t'entendre.
Lui : bouffonne. T'étais en voiture avec qui?
Moi : avec une pote tu connais pas. C'était comment ton match?
Lui : on a gagné qu'est-ce que tu crois.
Moi : crois pas c'est une fierté aussi. Votre vieux match là.
Lui : t'as juste le seum toi. T'as raté un truc, il y avait Myriam aussi. Elle te cherchait.
Moi : je l'a verrai une autre fois c'est pas grave. J'ai raté quoi?
Lui : une baston de meuf. Des vrais sauvages.
Moi : jure?
Lui : w'Allah, tirage d'extensions et de faux cils.
Moi : ptn je rate toujours les trucs comme ça. C'était une embrouille pour un gars j'en suis sûr!
Lui : pour Sofiane ton frère
Moi : en plus! Ptn fallait m'appeler, moi aussi je serais rentré dedans.
Lui : tu vas te battre avec qui toi? - en me regardant mal -
Moi : avec elles. Vas-y ouvre la porte, flemme de chercher les clés de maison.
Lui : il faut tout lui faire à celle-là.
Moi : ouais parce que je suis ta femme. Qu'est-ce que je te fais à manger ce soir?
Lui : j'ai des potes qui viennent on va commandé des pizzas te casse pas la tête.
Moi : ah non non, j'avais prévu un truc avec ta sœur. Annule!
Lui : t'es marrante toi, dis à Hafsa de venir un autre jour.
Moi : t'es sérieux là?
Lui : ouais. - en se posant sur le canapé -
Moi : tu verras tes potes une autre fois.
Lui : tu m'aurais dis une soirée tout les deux j'aurais pas dit non - en me faisant un clin d'œil - mais là si c'est pour voir la gueule de l'autre chiante non merci je préfère mes potes et mon match.
Moi : - en m'asseyant sur lui - et une soirée tout les deux?
Lui : - en faisant semblant de réfléchir alors que c'était déjà bien clair dans sa tête - non c'est mort j'ai le match ce soir, c'est PSG - Réal.
Moi : tu me fais chier avec ton foot.
- en me relevant -
Lui : tu vas où là?
Moi : loin de toi. Tu pus la transpi en plus bouge de mon salon.
Lui : quand c'était pour me convaincre je puais pas hein. Seumeuse.
Moi : parle à mes fesses - en sortant du salon -
Lui : belle vue en tout cas. - en criant -
J'ai appelé Hafsa.
Moi : laisse tombé pour ce soir il y a PSG - RÉAL c'est plus important que sa femme et sa sœur.
Elle : tu passes après le foot? Je suis morte, c'est du Idriss tout craché. C'est pas grave.
Moi : ça t'arrange tu veux dire, tqt pas si c'est pas ce soir ça sera demain.
Elle : je te jure j'ai peur.
Moi : ça va bien se passer arrête de te mettre la pression.
Elle : je le connais trop bien.
Moi : je serai là, du coup ce soir je suis à la porte.
Elle : viens on se fait un ciné et un resto?
Moi : ça me va, sortons tant que t'es encore vivante.
Elle : arrête de me faire peur toi, passe me prendre quand t'es prête je te connais toi tu vas prendre 15 ans à te séparer de mon bouffon de frère.
J'étais posée dans le salon devant la télé quand Idriss revient de sa douche en survêtement. Il était vraiment à fond dans son foot jusqu'à il a mis le maillot et le jogging de son équipe. Il vient se posé à côté de moi et mets son bras autour de son cou.
Lui : là je pus toujours?
Moi : non, mais je parle toujours pas avec toi. Ils arrivent quand tes potes là?
Lui : - en me faisant un bisou dans le cou - je sais pas avant le match. - en me faisant un bisou sur la joue -
Moi : - en allongeant ma tête sur lui -foutez pas trop le boucan dans mon salon stp. J'y tiens à ma décoration.
Lui : on va faire du sale à ton salon pour la peine.
Moi : essaye et je crois je deviens veuve par la même occasion. Je rigole mais je suis très sérieuse; mon salon reste propre. Je sors avec ta sœur!
Lui : oh tqt pas pour ton salon. Mon bisou il est où maintenant ?
Moi : t'as choisi le foot plutôt que ta femme, tu peux rêvé pour un bisou.
Lui : pas grave tu reviendras de toi même.
On a continué à se taquiner comme toujours puis je suis partie me préparer pour aller chercher Hafsa.
A 20h j'ai pris la route direction chez mes beaux-parents. Je suis montée pour leur dire bonjour.
Ma belle-mère : ah ma fille est là.
Moi : ça va tata?
Elle : ça va al hamdulilah et toi ma fille?
Moi : ça va
Elle : il est pas là mon fils?
Moi : non il est à la maison avec ses amis. Votre fils il me trompe avec le foot. J'ai du partir de chez moi pour le laisser avec ses amis, c'est normal ça!
Elle : fallait choisir un mari qui aime pas le foot ma fille.
Moi : est-ce que ça existe ici?
Elle : fais lui mange des frites pendant une semaine ça va le calmer.
Moi : il va me tué au bout du premier jour, tout les jours faut lui faire un nouveau truc à manger. C'est vous vous l'avez habitué à votre nourriture. Je fais pas le poids face à vous.
Elle : mais si. T'as raté de peu mon grand fils avec sa femme et ses enfants.
Moi : dommage, la prochaine fois je les verrai les petits monstres.
Elle : il est où le bébé pour toi?
Moi : bientôt bientôt Insha'Allah
Elle : j'espère hein.
Hafsa : je suis prête.
Sa mère : on s'en fou de toi, bon comme t'es avec Sana, rentrez quand vous voulez mais pas de bêtise. De toute façon moi tu me connais œil de lynx je vois tout.
Hafsa : d'accord le lynx, allez à plus la famille.
On est parti se faire un cinéma et un petit resto. Il était déjà minuit, je suis rentrée. Arrivé à l'appart, Idriss était au salon devant un film.
Moi : elle est partie ta clique?
Lui : ouais! C'était bien ?
Moi : ouais grave bien, tu sais bien quand on est toutes les deux on parle tellement j'ai pas vu l'heure.
Lui : tranquille. T'as pas quelque chose à me dire?
Moi : bah non!
Lui : t'es sûr ?
Moi : oui, pourquoi?
Lui : elle s'appelle comment ta copine de tout à l'heure?
Moi : euh..
Lui : vas-y accouche, je t'ai vu depuis tout à l'heure j'attendais juste de voir à quel point t'allais mentir. C'est qui le mec avec qui t'étais avec ma sœur ?