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Moha : t'avais qu'à pas faire des bêtises.
Moi : me cherche pas toi.
Moha : tu vas faire quoi ?
Moi : je vais rien faire je veux pas recevoir des coups mais t'abuses, j'ai attendu toute seule comme une conne.
Lui : arrête de mentir. Tétais avec Rayan, je vous ai vu bolosse.
Moi : je mens pas.. Il attendait pour parler.
Lui : tu cherches encore à recevoir des coups toi, continue à faire la maline toi.
Moi : pourquoi je me mangerai des coups? Je sais que tu diras rien en plus c'est pas moi qui lui ai dit de venir, il est venu de lui même avec sa cousine acheter un parfum, je sais pas il veux quoi mais je l'ai recalé je lui ai même dit que j'allais me marier pour qu'il me laisse tranquille!
Moha : je suis pas une balance c'est sûr mais je te dois rien. Je suis pas ton pote, si je suis venu te chercher c'est juste pour dépanner tes frères. Je vais rien dire parce que c'est pas mes problèmes déjà de 1 et de 2 tu fais déjà assez pitié comme ça je veux pas en rajouter, tu risques d'avoir plus qu'une simple jambe pété.
Moi : t'es méchant!
Lui : y'a quoi de méchant ?
Moi : tu dis que je fais pitié!
Lui : bah c'est la vérité je vois pas pourquoi tu te vexes, je parle crûment mais c'est pour que t'ouvres les yeux. Je te le dis cas, avant t'étais pas comme ça. T'étais le genre de meuf qui s'en fichait de tout, tu calculais pas les gars. Mais depuis que t'as connu l'autre là, je citerai pas son nom, t'es devenue une vieille meuf. Tu mens aux gens pour capter ton gars. Donc toi tu pardonnes à un gars qui te trompe avec tout les meufs qu'il voit ? Le mec il a ramené des mecs défoncés ton frère, ils ont failli le tuer mais tu continues encore à lui parler? Ça t'as pas suffit d'avoir une jambe pété je crois tu cherches à être méconnaissable. T'es devenue faible.
Je crois j'ai pris cher, il m'a envoyé la vérité en pleine face. Il disait vrai, il avait totalement raison et je venais de m'en rendre compte. Genre son discours ça a été comme un électrochoc, en plus d'avoir changer, j'ai fais du mal à mes proches. A ce moment là, mes larmes se sont mises à couler, je ne contrôlais rien.
Moha : regarde, avant t'aurais jamais pleuré pour ça et encore moins devant moi. Je dis pas ça pour te faire pleurer, je te dis ça pour que tu ouvres les yeux et que t'avance en ne refaisant plus les mêmes erreurs. Le gars il te mérite pas, t'es trop bien pour lui, tu mérites un mec qui te respecte et qui te traite à ta juste valeur et comme une princesse même si t'es une vieille racaille. Tu veux que la roue tourne bah raye-le de ta vie, avance et fais ta vie. Quand il verra que t'es heureuse sans lui t'inquiètes pas qu'il prendra un coup en pleine face parce qu'il s'attend pas a ce que tu tournes la page, il pense être indispensable bah montre-lui le contraire. Putain je suis trop fort pour donner des conseils en vrai, en plus j'ai bien parler français et tout, respect Moha.
Moi : je pleure pas à cause de ce que tu as dis, tu as raison sur tout. Je viens juste de me rendre compte que si j'ai changé c'est pas à cause de lui, c'est de ma faute et uniquement de la mienne. J'ai jamais cherché à le voir aujourd'hui c'est lui qui s'est ramené mais à partir d'aujourd'hui le gars il sera inexistant. Je vais tout faire pour régler les choses avec mes frères, c'est ce qui compte le plus à l'heure actuelle. Il a voulu foutre la merde entre ma famille et moi en me salissant, il verra que nous la famille on est plus unie qu'il ne le croit. Rien ne peut niquer notre fraternité. Merci Moha.
Moha : je suis trop un boss. Ça mérite un cadeau ça.
Moi : tu veux quoi vas-y? Mais abuse pas trop, crois pas je suis riche non plus.
Moha : j'ai faim là, fais-moi un bête de sandwich.
Moi : mdr, t'es un crevard. J'étais prête à faire chauffer la carte bleue mais bon t'es raisonnable ça va. Je te le fais vas-y
Moha : tu gères.
On est arrivé en bas de chez moi. Il y avait pleins de mecs quand je dis pleins c'est plus que d'habitude. Je l'ai salam et je monte directement. La plupart je ne les connaissais même pas. Du coup je suis montée.
J'ai pris ma douche j'étais tellement fatiguée et je suis partie faire la cuisine et le sandwich de Moha. Après 1h en cuisine je vois le mec il est toujours pas monté. J'avais pas son numéro et j'avais trop la flemme de descendre du coup j'ai regardé par la fenêtre, je voyais un troupeau de gars, dans le lot j'ai reconnu mon frère donc j'ai crié par la fenêtre.
Moi : SOFIANEEEE ?
Lui : qu'est-ce t'as a crié?
Moi : est-ce qu'il est là Moha?
Lui : ouais tu lui veux quoi?
Moi : dis-lui de monter juste.
Moha : j'arrive.
Ni une ni deux le mec il sonne à la porte.
Moi : 15 ans après le mec
Moha : - rigolant - ta gueule et merci bagra.
Moi : je parle peu c'est mieux
Moha : trop peur de se manger des tartes. C'est bien le respect.
Ma mère : ma fille c'est pas une bagra.
Moha : si regarde ma tante comment elle a grossit cette patate. Faut la mettre au sport.
Moi : mama t'as vu comment il parle de moi?
Ma mère : tu sais pas te défendre toute seule? Imbécile et il a raison, va faire du sport.
Moi : ah ouais ça retourne ma mère contre moi? Je retiens bien.
Ma mère : - en parlant à Moha - regarde elle boude, une vraie gamine.
Moi : papa, mama elle m'insulte.
Mon père : c'est pas mon problème.
Moi : au revoir, vous êtes méchant.
Moha s'en est allé, on a mangé avec mes parents puis je suis restée devant la télé, c'était le week-end je ne bossais pas. Je comptais avoir une conversation ce soir avec mes frères. Je les ai attendu jusqu'à 3h mais ils n'étaient toujours pas rentrés du coup je suis partie me coucher.
Le lendemain, je devais voir Samia. Je voulais pas aller chez elle parce que je voulais pas voir Kaïs mais madame voulait pas sortir du coup je l'ai rejoint chez elle.
Samia : t'inquiète il est pas là.
Moi : y'a intérêt.
Elle : vous saoulez vous deux
Moi : personne t'as dis de te mêler de ça.
Elle : c'est mon mari et t'es ma sœur normal je fais tout pour arranger les choses.
Moi : non t'es pas obligé.
On a continué à parler quand Kaïs est rentré.
Lui : y'a quoi d'urgent?
Moi : t'es sérieuse tu fais des plans en douce ?
Elle : taisez-vous tout les deux. On va régler les embrouilles aujourd'hui et maintenant. Lui qui essaye de partir je le tue.
Elle est partie fermer la porte à clé et est revenue s'asseoir.
Elle : bon on commence par toi Kaïs tu lui reproches quoi à ta cousine?
Kaïs : elle sait très bien.
Elle : vous êtes des gamins, Sana tu lui reproches quoi vas-y?
Moi : je lui reproche de m'avoir frapper alors que c'est pas mon frère, jamais mes frères ils ont levés la main sur tes sœurs et toi tu te permets des choses. Je te reproche d'avoir cru un mec qui voulait juste foutre la merde plutôt que de croire moi ta propre cousine.
Kaïs : je te frappe si j'ai envie. T'es au même stade que mes sœurs, t'es ma petite sœur que tu le veuilles ou non. Si tu fais une bêtise je te dégomme comme je les dégomme.
Moi : sauf que j'ai rien fait.
Kaïs : c'est pas ce que dis la rumeur
Moi : la rumeur est fausse trou du cul. Qu'est-ce que tu comprends pas dans je n'ai rien fait. Si tu veux on l'appel maintenant votre rayan on verra qui ment.
Lui : vas-y.
Elle : appelle le et mets le haut parleur.
Moi : ok mais parlez pas sinon ça va être grillé et vous me laissez parler même si ça vous plait pas ce que je dis.
J'ai composé son numéro, je le connais par cœur.