Chapter 13
2671mots
2022-10-06 21:30
13
Donc je disais je me suis faite enchaîner par Samir et Kaïs. Bah oui fallait bien qu'ils s'y mettent à deux. Je ripostais au début mais je les ai laissé me frapper et passer leur nerf. À quoi bon résister? À deux contre une en plus deux gars contre une meuf je faisais clairement pas le poids. Ce qui faisais le plus mal c'est pas les coups, c'est leurs insultes. Ils préféraient croire un gars qui voulait juste se venger plutôt que leur propre sœur. Et ils ont même pas chercher à savoir ma version non, ils sont rentrés et m'ont frappés comme des lâches. Samir m'insultait de tout les noms et Kaïs me mettait des gros coups. L'un me tenait pendant que l'autre me frappait, puis ils échangeaient. Jusqu'à ce que mes parents rentrent et les repoussent pour qu'ils arrêtent.
Mon père : vous êtes malade vous allez la tuée !

Samir : ta fille c'est une pte.
Ma mère : c'est toi la pte, parle pas comme ça de ta sœur, t'as pas honte!
Lui : honte de quoi je dis juste la vérité.
Kaïs : toujours à la défendre de toute façon.
Ma mère : qui t'as sonné toi ? Imbécile, attend que j'appelle ta mère toi. Tu viens chez moi frapper mon enfant, t'as pas honte ? Allez sortez.
Samir : ouais ouais on sort mais on en a pas fini avec toi - en me regardant -

Moi : allez y défoulez vous, depuis le début vous cherchez des prétextes pour me frapper. Il y a une chose qui vous plaît pas je prends des coups, votre déjeuner n'est pas prêt à temps je me prends des coups, vos vêtements sont pas propres je me prends des coups, mais je suis pas votre esclave. Je suis là comme une conne à répondre à vos moindres exigences. J'existe uniquement pour vous servir. Je ferme ma gueule je dis rien parce que vous êtes mes grands-frères mais vous prenez trop la confiance. Vous êtes là vous venez vous cherchez même pas à comprendre ce qu'il s'est passé, vous me frappez, à deux en plus, bande de lâche. Vous préférez croire un gars qui veux se venger même pas vous vous dites c'est juste un plan, il raconte de la merde pour nous salir et nous atteindre, non vous vous venez vous me laissez même pas le temps de parler ou de donner ma version. Il s'est jamais rien passé avec ce bouffon, il a juste voulu me salir, si vous croyez à ses mensonges franchement c'est qu'on a plus rien à se dire, faites vos vies je vais faire la mienne maintenant. T'es plus mon frère Samir et toi Kaïs, t'es personne pour me frapper, m'adresse plus la parole c'est bon!
Samir : c'est moi qui devrait dire ça, mais t'inquiète pas on en a pas fini avec toi, attends que Sofiane rentre, tu vas recevoir deux fois plus de coups, tu l'ouvriras moins parce que je crois qu'on t'as pas assez frapper là.
Mon père : stop, j'en ai marre de vos histoires. Le prochain qui l'a touche il prends ses affaires et il dégage de chez moi.
Samir : tu sais ce qu'elle a fait baba?

Mon père : je m'en fou de ce qu'elle a fait. J'ai jamais levé la main sur elle vous croyez c'est vous qui allez le faire? Osez la toucher, vous allez voir ce qu'il va se passer.
Ils sont partis en claquant la porte.
Je me suis relevée et je suis partie jusqu'à ma chambre avec du mal, j'avais du mal à marcher, ma jambe me faisait tellement mal, j'étais mal retombée pendant qu'ils me frappaient. Ma mère est rentrée dans la chambre et m'a aidé à désinfecté et soigné mes blessures. J'ai passé de la pommade sur mes bleus. Sur le visage j'avais 2/3 bleus mais rien de bien voyant.
Ma mère : Prépare-toi, baba t'accompagnes aux urgences, t'arrives à peine à marcher.
Moi : non ça va, demain ça va passer.
Elle : je t'ai pas demandé ton avis, tu y vas et maintenant.
Il était 22h quand mon père m'a accompagné. Pour descendre les escaliers de chez moi j'ai eu grave du mal, car oui il n'y a pas d'ascenseur. J'avais finalement une entorse. Je suis ressortie des urgences à minuit avec un plâtre et des béquilles.
En rentrant, on a croisé Samir et Kaïs posés avec leurs potes en bas de mon immeuble.
Kaïs : bien fait!
Le mec je le calcule pas, je veux juste rentrer chez moi et il me lance un bien fait normal. Je voulais lui répondre mais j'ai rien dit, je faisais comme si il n'était pas là. L'ignorance est le meilleur des mépris non?
J'ai monté les escaliers toute seule comme une grande, j'avais besoin de personne. J'ai pas mangé j'étais tellement sur les nerfs que j'avais pas faim, je suis allée dans ma chambre et j'ai dormi.
_____PASSONS UN MOIS______
Pendant un mois je ne suis pas sortie de chez moi. J'étais en arrêt maladie, avec mon plâtre au taf je servais à rien je pouvais rien faire vu qu'on passait la journée debout. Je ne sortais pas pour me cacher des gens et de leur préjuger sur moi non loin de là. J'en avais rien à faire de leurs regards ou bien de leurs jugements parce que je savais que je n'avais rien fait et que la vérité tôt ou tard éclatera. Sofiane est sorti de l'hôpital, mon père lui a foutu un coup de pression du coup plus personne ne m'a frappé. Juste on ne s'adressait pas la parole, ni avec So ni avec Samir. Samia passait me voir, elle voulait que je fasse la paix avec Kais mais rien à foutre pour le moment je voulais pas leur parler. Du coup à la maison j'étais tranquille, je restais dans ma chambre, les deux gars là qui me servent de frères se débrouillaient comme des grands. Ma mère me forçait à sortir mais je voulais pas. J'étais bien chez moi. Je me suis également embrouillé avec Selma. Je vous fait la scène
FlashBack
Donc c'était deux jours après que je me sois fait défoncer, faut dire ce qui est. Selma m'avait appelé pour prendre de mes nouvelles, elle avait appris.
Moi : Allô?
Elle : ça va toi?
Moi : ça va al hamdulillah, je suis pas une faible et toi?
Elle : moi ça va, j'ai tout le temps faim, j'en ai marre. Je le sens à travers le téléphone que t'es au plus mal.
Moi : je vais très bien crois pas je vais me morfondre sur mon sort parce que deux bouffons m'ont frappés.
Elle : tu cherches encore les problèmes à les insulter. Je t'avais prévenue que Rayan c'était pas un mec pour toi, résultat t'as fais tout ça pour rien toi et lui c'est fini!
Moi : attends, attends j'ai fais quoi au juste ? T'es sérieuse tu crois vraiment cette rumeur? Grosse folle, j'ai jamais couché avec lui!
Elle : c'est ce que Samir m'a dit j'en sais rien après moi.
Moi : et va te faire foutre si toi aussi tu penses ça, grosse folle va. Tu savais tout à propos de ma relation avec lui, si j'aurais fais quoi que ce soit avec lui je t'en aurais parlé la première et c'est pas le cas réfléchis avant de parler. Vous êtes tous les mêmes dans cette famille, des gros tarés à croire tout et n'importe quoi.
Elle : m'insulte pas par contre je vais débarqué et te refaire le portrait une seconde fois, tu parles trop main avec ta bouche.
Moi : mais viens je t'attends tu crois que j'ai peur de toi? M'appelle plus grosse folle!
Elle : je vais....
Bip bip bip j'ai raccroché.
Fin du Flashback
Après ça elle ne m'a plus appelé et quand elle venait à la maison je l'a calculé pas mais ma mère nous a embrouillé, Selma s'est excusée. J'ai accepté ses excuses mais j'avais quand même le seum contre elle d'avoir penser ça de moi.
Pendant ce mois, Rayan m'appelais souvent la nuit mais je ne répondais pas, j'avais fini par bloquer son numéro. Par contre Mehdi prenait tout les jours de mes nouvelles, c'est le seul qui n'y croyait pas à cette rumeur, il voulait parlé à mes frères mais je ne voulais pas. Ils ont déjà leur opinion toute faite, tant pis pour eux.
J'ai raconté toute la vérité à ma mère, vraiment toute, Rayan et moi, les problèmes entre mes frères et lui et d'où cette histoire. Elle me croyait, elle savait très bien que c'était pas possible. Elle m'a quand même engueulé pour être sorti avec un garçon, elle m'a fait une leçon de moral, elle insultait Rayan de tout les noms.
Après un mois en mode silence radio, ma mère m'a forcé à demandée à Mehdi pour qu'il m'accompagne retirer mon plâtre parce que mon père travaillait et que Samir et Sofiane ne voulait pas.
On y est allé, après avoir retirer mon plâtre, comment je me sentais grave libre. J'avais récupéré mon pied mdr.
Ensuite on est allé chez lui, je suis partie dire bonjour à ses parents, ça faisait longtemps que je ne les avait pas vu puis j'ai pris le bus direction le centre commerciale. Heureusement j'ai pas croisé Rayan dans les parages.
À ma grande surprise j'ai croisé Sarah.
Elle : une revenante, je peux te parler deux minutes ?
Moi : vas y
Elle : j'ai entendu des choses, ça parle beaucoup, surtout sur toi et Rayan. Franchement j'ai été une vraie conasse avec toi mais ça se fait pas ce qu'il t'a fait. Je sais très bien qu'il ment et que t'as jamais rien fait avec lui. D'ailleurs je tiens à m'excuser, l'amour rends aveugle. Mais j'ai ouvert les yeux à son sujet, c'est pas un mec bien. Il se sert des gens. Je sais que t'es une fille bien, je m'excuse pour tout les torts que j'ai pu te causer. Je sais qu'on sera pas des grandes copines mais au moins on sera pas en guerre. Les embrouilles pour des gars c'est gamin.
Moi : sans rancune j'accepte tes excuses mais ouais on sera pas amis.
Sarah : si t'as besoin d'aide pour te venger de lui dis-moi je suis partante
Moi : je vais pas me venger ça sert à rien, mais merci quand même.
Je suis partie en direction de mon travail pour leur faire un petit coucou. Je reprenais le taf lundi, ça me changera les idées. Puis je suis rentrée et j'ai encore squatté ma chambre tout le week-end.
Lundi matin, j'ai repris le travail. La journée était tellement longue, j'avais l'habitude de rester à la maison à regarder la télé mais là, j'étais pas prête. Mais ça me faisais quand même du bien de voir des gens.
Le début de semaine était plutôt calme mais vendredi en fin d'après-midi qui je vois arrivé bras avec une magnifique brune?
R A Y A N!
Ils faisaient le tour du magasin.
Ma responsable : va leur demander si ils ont besoin d'aide.
Moi : quoi pourquoi moi?
Elle : parce que c'est des jeunes!
J'étais dégoûtée, je marchais à reculons genre.
Moi : bonsoir, je peux vous aider?
Elle : oui, enfin on s'intéresse à nous ça fait 10 minutes qu'on attends, je lui cherche un parfum mais je sais pas lequel prendre
(elle exagérait de fou, ça faisait même pas deux minutes qu'ils étaient arrivés)
Je voulais pas le regarder du coup je fixais la fille. Sans mentir, une très jolie femme, soignée de la tête au pied.
Moi : je vous conseille celui-ci. C'est un nouveau parfum de la collection qu'on vient juste de recevoir en série limitée.
Elle : - en le testant sur son bras - il sent vachement bon. Vous avez des bons goûts c'est exactement la même senteur que son parfum habituel mais avec un truc en plus.
Dans ma tête j'étais là en mode sans blague qui l'aurait cru. Je savais très bien que c'était le nouveau parfum de la marque qu'il mettait, je voulais juste me débarrasser d'eux au plus vite.
Moi : c'est la mode du moment cette marque surtout pour les hommes.
Elle : on le prends ? - en lui demandant -
Lui : ouais prends.
Je comptais retourner à mes occupations mais la responsable n'était pas de cette avis.
La respon : en caisse 1 stp, il y a trop d'attente.
Je me dirige à la caisse et ils arrivent devant ma caisse. Elle me tends le parfum.
Elle : ah pardon j'ai oublié de prendre un truc je reviens.
Elle s'est dirigée vers le rayon du makeup.
Lui : j'ai..
Moi : je veux rien savoir. Attends ta copine payer vos articles et circulez y'a des gens qui attendent.
Lui : c'est pas ma copine c'est ma cousine.
Moi : sœur cousine copine j'en ai rien à foutre, viens pas me parler. T'as déjà causé assez de problème comme ça dans ma vie.
Lui : tu veux que je dise quoi à ça ? Tu peux pas comprendre pourquoi j'ai fais tout ça !
Moi : tout ça tu dis? T'es partie raconter de la merde sur moi à mes frères, et à des gens que je ne connais pas. En vrai j'ai rien a dire. Payer et bouger.
Sa "cousine" : comment tu parles aux clients!
Moi : je parle pas à un client je parle à un fouteur de merde. Depuis que vous êtes arrivé je fais la politesse mais j'ai aucune raison d'être poli et respectueuse avec ton cousin.
Elle : ah mais c'est toi Sana
Moi : ouais c'est moi! Ça vous fera 125 euros.
Ils ont payés et sont partis. A 19h30 j'ai fini ma journée et ce soir-là c'est Moha qui devait venir me cherchait car oui mes frères me surveillaient et emmener leurs amis venir me chercher pour être sûre que je sois toute seule. Moha était comme toujours en retard. J'attendais quand je vois Rayan et sa cousine venir vers moi.
Moi : vous voulez quoi?
Elle : écoute ce qu'il a à te dire
Moi : c'est bien beau de venir faire l'entremetteuse ici mais je te connais pas j'ai pas à t'écouter. Je m'en fou de ce qu'il a à dire.
Elle : je vous laisse.
Elle est partie et il restait que lui et moi.
Moi : reste loin de moi toi, ça t'as pas suffit de foutre la merde dans ma famille tu veux quoi de plus?
Lui : j'ai jamais voulu tout ça. Quand j'ai su que c'était ton frère qui m'avait balancé je voulais pas me venger au début parce que j'étais toujours avec toi. Mais il le fallait, du coup j'ai monté un plan et t'étais mon meilleur atout d'atteindre ton frère. Et la veille de la descente quand j'ai tenté une approche heureusement tu m'as recalé jamais je t'aurais fais ça, je te respect de fou Sana.
Moi : me respect tu dis? - je lui ai envoyé une gifle - toi tu respectes une personne et la salis en même temps? Je m'en fou de tes explications, tu as toujours des excuses. De toute façon la roue tourne. Fais ta vie moi je vais très bien d'ailleurs je vais bientôt me marier. Allez a jamais on m'attends.
Il m'a pas retenu et tant mieux. 5 minutes après Moha est enfin arrivé.
Moi : toujours en retard toi, je serais déjà rentré depuis si j'aurais été toute seule
Moha : t'avais qu'à pas faire des bêtises.
Moi : me cherche pas toi.
Moha : tu vas faire quoi ?
Moi : je vais rien faire je veux pas recevoir des coups mais t'abuses j'ai attendu toute seule comme une conne.
Lui : arrête de mentir t'étais avec Rayan, je vous ai vu bolosse.
Moi : ....