Chapter 40
1450mots
2023-02-07 23:27
C'était le moment le plus triste de sa vie. Avoir ses parents devant elle mais sans être capable de les prendre dans ses bras de les embrasser et de leur crier qu'ils l'avaient manqué et qu'elle était heureuse de les avoir à ses côtés. En plus de cela, elle allait devoir leur mentir en se faisant passer pour Amélie. C'était la pire chose qui pourrait lui arriver... Il y avait pas pire que cela... Combien de jours tout ce cirque allait durer ? Elle espérait que ses parents partent le plus tôt que possible. Elle n'arriverait pas à tenir longtemps.
- Maman? Papa? Quelle surprise...! Dit-elle avec un ton détaché plus que possible...
- Ma chérie, comment tu vas...? Lui demanda ses parents en la prenant dans ses bras...
- Oui je vais bien... Vous m'etouffez...
Cette étreinte était la meilleure chose qui lui était arrivée de toute la journée. Cependant, elle devrait rester aussi froide qu'Amélie... Tromper ses parents seraient bien plus difficile que tromper le peuple. Et dire qu'elle risquait d'aller en prison pour usurpation d'identité. Elle était en ce moment, un imposteur. Par Allah...
- Ma chérie...? Tout va bien...? Demanda sa mère en la regardant.
- Oui. Quelque chose ne va pas ? Répondit la jeune femme, le plus normal que possible.
- Non rien. Répondit sa mère simplement sans rien ajouter.
Le coeur de la jeune femme bondit dans sa poitrine et elle se demanda si sa mère avait compris ce qui se passait mais lorsque sa mère se retourna vers son père, mine de rien. Elle se dit simplement que c'était le fait qu'elle était dans une mauvaise posture qu'elle pensait que sa mère la soupçonnait.
- Il est où le Cheikh, ma chérie. J'avais espéré voir mon gendre...? Demanda son père.
- Je l'ignore, père. Répondit la jeune femme un peu troublée par le simple fait que son père venait de mentionner son faux époux...
- J'ai eu une dure journée. Je ne m'attendais pas à votre venue. Je me sens faible et j'ai besoin de reprendre des couleurs... Et si on rentrait et vous installait ? Demanda la jeune femme en continuant à imiter les manières de sa soeur.
- Super... J'ai vraiment envie de me reposer. Répondit son père.
Elle se retourna vers sa mère qu'elle surprit entrain de la regarder. Cette dernière sourit comme si elle était en pleine émotion. Émily dut utiliser toutes ses forces pour ne pas succomber à l'envie de la prendre dans ses bras...
- Maman...Rentrons, veux-tu?
- Oui oui, ma chérie. Tu es devenue si belle.
- Ce n'est pas comme si je suis partie il y a des siècles maman, néxagère pas.
Émily se souvient clairement qu'Amelie avait donné cette réponse à la reine il y a quelques années alors qu'Amélie était de retour d'un voyage avec ses amies.
- c'est vrai mais... Je n'arrive pas à croire que tu vas te marier...
- Maman... Arrête... C'était comment le voyage ? Avez-vous faim?
...
Lorsque la jeune femme les quittèrent enfin dans la suite que le Cheikh avait préparé pour ses parents, elle se dirigea en vitesse vers ses appartements. Elle avait les yeux qui lui piquaient et sentait qu'elle n'allait pas tarder à pleurer... Cependant, elle ne voulait pas pleurer devant quelqu'un. Elle était super triste de ce qui venait de se passer... Ses parents lui racontaient un peu de nouvelles de son pays d'origine mais elle est obligée de rester neutre comme si cela ne l'intéressait guère. À Quoi a t-elle pensé en acceptant de couvrir sa soeur ? Ses parents...et le mariage à venir. La jeune femme ne pouvait se sentir plus triste que cela. Le mariage aura eu lieu demain dans l'après midi... Elle avait une dernière chance de faire un essai...
En ayant cette dernière pensée, elle entendit un coup à sa porte. Son coeur se mit à battre la chamade. Était-ce ses parents ?... Ou le Cheikh? Elle espérait que ce ne soit ni l'un ni l'autre. Elle ne voulait pas les voir en ce moment. Elle attendit un long moment avant que la personne retorque à nouveau avec beaucoup plus de persistance que la première fois. Elle se résigna à aller ouvrir. Elle traversa sa chambre puis une fois devant la porte, elle s'essuya les yeux et prit une profonde respiration avant d'ouvrir la porte...
...
- Bonsoir...
- Bonsoir...
C'était le Cheikh. La jeune femme sentait un flot de sensations déferler en elle... Elle avait vraiment du mal à rester le plus normal que possible...
- Puis-je rentrer ?
La jeune femme ne répondit rien de peur que sa voix ne la trahisse alors elle se contenta simplement d'ouvrir la porte en se décalant devant celle-ci en signe pour lui qu'il pouvait rentrer... Elle referma la porte derrière lui et prit le soin de rester le plus distant de lui que possible.
- Comment puis-je t'aider ? Demanda la jeune femme sur un ton neutre...
Le Cheikh ne répondit rien et prit le temps de la reluquer. La jeune femme croisa les bras sur sa poitrine et mit son pied droit sur son pied gauche en se remémorant qu'elle portait une courte nuisette et qu'en ce moment, le Cheikh était entrain de bien la reluquer. Elle en rougissait de gêne... Cela ne pourrait pas le ralentir dans sa contemplation mais... C'était la première chose qui lui est venu en tête...
- Je suis simplement venu te rappeler que dès demain tes affaires seront transférés dans ma chambre... Notre chambre...
Notre chambre... Ces deux dernières mots augmentèrent les battements de cœur de la jeune femme. Elle avait en tête tout un tas de choses... Ce dont elle était sûre c'est qu'elle sera sienne dès le lendemain soir...
- Je ne suis pas prête. Je suis désolée. Je peux pas faire ça. Finit par répondre la jeune femme.
- Excuse-moi...
- Pourquoi ? Pourquoi l'absence de ma soeur semble te troubler autant ? Pourquoi j'ai l'impression qu'il y a quelque chose entre elle et toi?
Le visage du cheikh qui était par ailleurs mi-neutre et mi-normal tourne à une expression froide et glaçante. Il repondit avec une extrême froideur dans la voix qui fit frémir la jeune femme de la tête jusqu'au pied...
- Il n'y a rien entre elle et moi... Elle est venue ici sous ma responsabilité mais elle se permet de se sauver comme une fugitive sans même avoir la descence de m'en parler...
Il avait parlé d'un trait et si la jeune femme n'était pas la vraie Émily et savait clairement qu'il y avait une liaison entre eux, elle l'aurait cru.
- Ma soeur est une grande fille. Elle fait ce qu'elle veut. Elle n'a aucune explication à te rendre.
- Non ! Elle n'a pas le droit. Dit-il avec un brin de colère. Pas sous mon règne et dans mon palais ! Pas ici !
La jeune femme ouvrit la bouche pour parler mais elle ne dit rien. Trop ronger par la culpabilité... Le Cheikh venait de lui prouver qu'elle tenait à elle. Et elle... Elle a faussement trahi sa confiance. Mais pourquoi se sentait-elle aussi mal alors que le Cheikh allait quand même finit par la quitter ? Ce ne serait entre eux qu'une histoire sans lendemain et la jeune femme vivrait avec des remords d'avoir trahi sa soeur... C'était tellement ironique, sa situation...
- Bonne nuit... Répondit l'homme rageusement.
- Bonne nuit. Répondit Émily avec une voix presqu'inaudible.
Le Cheikh avait envie de tout fracasser sur son chemin. Et sa rage augmenta encore plus lorsqu'il fut dans sa chambre. Il était enragé contre la jeune femme. Très enragé... Il se sentait...Imbécile et amoureux. Il y avait Amélie qui agissait bizarrement et Émily qui ne sortait pas de sa tête et ses pensées qui lui jouaient des mauvais tours. Il s'était rendu dans la chambre d'Amélie sans trop savoir ce qu'il allait bien pouvoir lui dire... Il avait simplement senti le besoin intense de la voir... Il sentait que seule Amélie pouvait l'apaiser et l'énerver en même temps et elle l'a fait... Il se sentait faible et sans contrôle sur sa vie... Il se demanda ce qu' Émily pouvait bien faire en ce moment. peut-être était-elle entrain de se moquer de lui avec son amant ? Ou peut-être qu'ils étaient entrain de faire l'amour. Rien qu'à cette idée, il se sentir enragé. Le verre qu'il buvait s'échappa de ses mains et s'écrasa sur le sol. Même à des kilomètres de lui, cette jeune princesse était capable de le contrôler... Reste à savoir si elle n'est pas une sorcière ou une ensorcelleuse. Personne ne lui avait fait de toute sa vie autant d'effets...
- Maman? Papa? Quelle surprise...! Dit-elle avec un ton détaché plus que possible...
- Ma chérie, comment tu vas...? Lui demanda ses parents en la prenant dans ses bras...
- Oui je vais bien... Vous m'etouffez...
Cette étreinte était la meilleure chose qui lui était arrivée de toute la journée. Cependant, elle devrait rester aussi froide qu'Amélie... Tromper ses parents seraient bien plus difficile que tromper le peuple. Et dire qu'elle risquait d'aller en prison pour usurpation d'identité. Elle était en ce moment, un imposteur. Par Allah...
- Ma chérie...? Tout va bien...? Demanda sa mère en la regardant.
- Oui. Quelque chose ne va pas ? Répondit la jeune femme, le plus normal que possible.
- Non rien. Répondit sa mère simplement sans rien ajouter.
Le coeur de la jeune femme bondit dans sa poitrine et elle se demanda si sa mère avait compris ce qui se passait mais lorsque sa mère se retourna vers son père, mine de rien. Elle se dit simplement que c'était le fait qu'elle était dans une mauvaise posture qu'elle pensait que sa mère la soupçonnait.
- Il est où le Cheikh, ma chérie. J'avais espéré voir mon gendre...? Demanda son père.
- Je l'ignore, père. Répondit la jeune femme un peu troublée par le simple fait que son père venait de mentionner son faux époux...
- J'ai eu une dure journée. Je ne m'attendais pas à votre venue. Je me sens faible et j'ai besoin de reprendre des couleurs... Et si on rentrait et vous installait ? Demanda la jeune femme en continuant à imiter les manières de sa soeur.
- Super... J'ai vraiment envie de me reposer. Répondit son père.
Elle se retourna vers sa mère qu'elle surprit entrain de la regarder. Cette dernière sourit comme si elle était en pleine émotion. Émily dut utiliser toutes ses forces pour ne pas succomber à l'envie de la prendre dans ses bras...
- Maman...Rentrons, veux-tu?
- Oui oui, ma chérie. Tu es devenue si belle.
- Ce n'est pas comme si je suis partie il y a des siècles maman, néxagère pas.
Émily se souvient clairement qu'Amelie avait donné cette réponse à la reine il y a quelques années alors qu'Amélie était de retour d'un voyage avec ses amies.
- c'est vrai mais... Je n'arrive pas à croire que tu vas te marier...
- Maman... Arrête... C'était comment le voyage ? Avez-vous faim?
...
Lorsque la jeune femme les quittèrent enfin dans la suite que le Cheikh avait préparé pour ses parents, elle se dirigea en vitesse vers ses appartements. Elle avait les yeux qui lui piquaient et sentait qu'elle n'allait pas tarder à pleurer... Cependant, elle ne voulait pas pleurer devant quelqu'un. Elle était super triste de ce qui venait de se passer... Ses parents lui racontaient un peu de nouvelles de son pays d'origine mais elle est obligée de rester neutre comme si cela ne l'intéressait guère. À Quoi a t-elle pensé en acceptant de couvrir sa soeur ? Ses parents...et le mariage à venir. La jeune femme ne pouvait se sentir plus triste que cela. Le mariage aura eu lieu demain dans l'après midi... Elle avait une dernière chance de faire un essai...
En ayant cette dernière pensée, elle entendit un coup à sa porte. Son coeur se mit à battre la chamade. Était-ce ses parents ?... Ou le Cheikh? Elle espérait que ce ne soit ni l'un ni l'autre. Elle ne voulait pas les voir en ce moment. Elle attendit un long moment avant que la personne retorque à nouveau avec beaucoup plus de persistance que la première fois. Elle se résigna à aller ouvrir. Elle traversa sa chambre puis une fois devant la porte, elle s'essuya les yeux et prit une profonde respiration avant d'ouvrir la porte...
...
- Bonsoir...
- Bonsoir...
C'était le Cheikh. La jeune femme sentait un flot de sensations déferler en elle... Elle avait vraiment du mal à rester le plus normal que possible...
- Puis-je rentrer ?
La jeune femme ne répondit rien de peur que sa voix ne la trahisse alors elle se contenta simplement d'ouvrir la porte en se décalant devant celle-ci en signe pour lui qu'il pouvait rentrer... Elle referma la porte derrière lui et prit le soin de rester le plus distant de lui que possible.
- Comment puis-je t'aider ? Demanda la jeune femme sur un ton neutre...
Le Cheikh ne répondit rien et prit le temps de la reluquer. La jeune femme croisa les bras sur sa poitrine et mit son pied droit sur son pied gauche en se remémorant qu'elle portait une courte nuisette et qu'en ce moment, le Cheikh était entrain de bien la reluquer. Elle en rougissait de gêne... Cela ne pourrait pas le ralentir dans sa contemplation mais... C'était la première chose qui lui est venu en tête...
- Je suis simplement venu te rappeler que dès demain tes affaires seront transférés dans ma chambre... Notre chambre...
Notre chambre... Ces deux dernières mots augmentèrent les battements de cœur de la jeune femme. Elle avait en tête tout un tas de choses... Ce dont elle était sûre c'est qu'elle sera sienne dès le lendemain soir...
- Je ne suis pas prête. Je suis désolée. Je peux pas faire ça. Finit par répondre la jeune femme.
- Excuse-moi...
- Pourquoi ? Pourquoi l'absence de ma soeur semble te troubler autant ? Pourquoi j'ai l'impression qu'il y a quelque chose entre elle et toi?
Le visage du cheikh qui était par ailleurs mi-neutre et mi-normal tourne à une expression froide et glaçante. Il repondit avec une extrême froideur dans la voix qui fit frémir la jeune femme de la tête jusqu'au pied...
- Il n'y a rien entre elle et moi... Elle est venue ici sous ma responsabilité mais elle se permet de se sauver comme une fugitive sans même avoir la descence de m'en parler...
Il avait parlé d'un trait et si la jeune femme n'était pas la vraie Émily et savait clairement qu'il y avait une liaison entre eux, elle l'aurait cru.
- Ma soeur est une grande fille. Elle fait ce qu'elle veut. Elle n'a aucune explication à te rendre.
- Non ! Elle n'a pas le droit. Dit-il avec un brin de colère. Pas sous mon règne et dans mon palais ! Pas ici !
La jeune femme ouvrit la bouche pour parler mais elle ne dit rien. Trop ronger par la culpabilité... Le Cheikh venait de lui prouver qu'elle tenait à elle. Et elle... Elle a faussement trahi sa confiance. Mais pourquoi se sentait-elle aussi mal alors que le Cheikh allait quand même finit par la quitter ? Ce ne serait entre eux qu'une histoire sans lendemain et la jeune femme vivrait avec des remords d'avoir trahi sa soeur... C'était tellement ironique, sa situation...
- Bonne nuit... Répondit l'homme rageusement.
- Bonne nuit. Répondit Émily avec une voix presqu'inaudible.
Le Cheikh avait envie de tout fracasser sur son chemin. Et sa rage augmenta encore plus lorsqu'il fut dans sa chambre. Il était enragé contre la jeune femme. Très enragé... Il se sentait...Imbécile et amoureux. Il y avait Amélie qui agissait bizarrement et Émily qui ne sortait pas de sa tête et ses pensées qui lui jouaient des mauvais tours. Il s'était rendu dans la chambre d'Amélie sans trop savoir ce qu'il allait bien pouvoir lui dire... Il avait simplement senti le besoin intense de la voir... Il sentait que seule Amélie pouvait l'apaiser et l'énerver en même temps et elle l'a fait... Il se sentait faible et sans contrôle sur sa vie... Il se demanda ce qu' Émily pouvait bien faire en ce moment. peut-être était-elle entrain de se moquer de lui avec son amant ? Ou peut-être qu'ils étaient entrain de faire l'amour. Rien qu'à cette idée, il se sentir enragé. Le verre qu'il buvait s'échappa de ses mains et s'écrasa sur le sol. Même à des kilomètres de lui, cette jeune princesse était capable de le contrôler... Reste à savoir si elle n'est pas une sorcière ou une ensorcelleuse. Personne ne lui avait fait de toute sa vie autant d'effets...
