Mounira
Mon silence a bien fait comprendre à Myriam que je n'avais pas envie de parlé. Force est de reconnaître que son insistance était de taille... Si ce n'était l'arrivée du professeur , je crois qu'elle ne m'aurait jamais laissé tranquille.
Dire que j'arrive à assimiler quelque chose de ce cour, serai un bien trop gros mensonge... je suis là de corps mais mon esprit lui, il est plutôt occupé à émettre des hypothèses sur les solutions à adopté pour venir à bout de mon problème.
voilà que des ampoulent me hantent ! voilà que des maux de tête dû à l'exposition beaucoup trop prolongé au soleil m'empechent de bien révisé mes leçons. voilà que le ventre trop souvent affamé m'empêche de suivre la cadence...
Je suis assise sur cette chaise mais mon cerveau n'est pas à l'aise. mon estomac gargouille , mes pieds me font mal et ma tête menace d'exploser, trop de préoccupations y défilent sans s'estomper.
Une solution ne sera jamais trouvé si je décide de me limité qu'à l'établissement pour trouvé mon petit boulot. je commence à envisagé l'option de sillonné les restaurants que je traversent chaque matin et soir lorsque j'effectue ma course contre la montre quotidienne...un petit boulot de serveuse ou de femme de ménage m'iront très bien. au point où j'en suis, je suis ouverte à toutes propositions pouvant me rapporté de l'argent de manière descente et honnête.
À la fin des cours, tout le monde se dirige vers la sortie pour regagner le domicile... quant à moi, je me suis trouvée un endroit de la cour calme et agréable pour me posé et repenser à la maniere de faire pour venir à bout de mes soucis. Une autre raison aussi étant mes ampoules aux pieds et le soleil beaucoup trop ardent qui m'empêchent de me déplacer à l'instant...
Je ne le savais pas, je ne l'ai pas vu arrivé, j'ai juste senti une main me touché l'epaule...
<< _ te recroquevillée sur toi même, est-il la seule solution ?
_ Ne t'en fais pas pour moi Myriam je suis juste assise ici, le temps d'une minute...
_ Mounira crois-tu que je ne t'apreçois pas rentré chez toi à pieds à chaque fois que Zouleikha manque l'école ?
_ de quoi tu parles ?
_ je sais très bien que tu comprends ce que je dis.
_ Oui je le fais souvent ! je rentre chez moi grâce à mes deux pieds. est-ce étonnant ?
_ quand on évalue la distance oui !
_ Myriam quel est ton problème au juste ? pourquoi je t'intéresse autant ?
_ tu es une bonne personne ! les qualités que tu possèdes sont très rares... je n'ai jamais eu le privilège d'avoir une amie loyale et...
_ celles qui te suivent à longueur de journée sont quoi pour toi ?
_ Des filles beaucoup trop superficielles qui sont intéressés par ce que je peux leur offrir... je suis obligée d'entretenir l'amitié qu'elles m'offrent à coup de billets de banque craquant...
_ je vois ! du coup tu aimerais que l'on soit amie ?
_ j'aimerais bien !
_ Dans ce cas prend place ! lui indiquant un espace libre où elle pourrait s'asseoir.
_ vois tu, je traverse une situation un peu difficile en ce moment ! c'est ce qui explique les répliques peu commodes que je t'ai lancé en matinée.
_ Ne t'en fais pas , je comprends.
_ je cherche un petit boulot en ce moment ! il me faut faire de mon mieux pour au moins me payé un taxi. les empoules aux pieds m'empêchent de bien me concentré.
Lui montrant la partie de la plante de mes pieds qui est affectée.
_ Oh mon Dieu ! comment fais-tu pour te tenir debout ?
_ je l'ignore moi même !
_ ce calvaire prendra fin aujourd'hui même !
_ ah bon ?
_ oui ! tiens ! c'est pour toi !
une petite boîte de crème elle me tend.
_ c'est quoi ?
_ une crème contre les ampoules ! Applique la dès maintenant ! tu verras elle fait des miracles...
_ merci !
je fais ce qu'elle me dit , je masse délicatement ces endroits affecté...ce qui me soulage presque sur le champ.
_ Tu avais raison ! je ressens un réconfort arrivé.
_ tant mieux pour toi ! tu peux te levé et marché ?
_ bien sûr que oui !
_ Allons-y c'est moi qui te ramène chez toi aujourd'hui !
_ c'est gentil Myriam !
_ ça me fait plaisir...
Son chauffeur nous ouvre la portière, nous nous y installons.
_ Je peux t'aidé à résoudre ton principal problème.
Elle lâche juste comme ça, après plusieurs minutes de silence.
_ de quoi tu parles ?
_ je peux t'aider à trouvé un boulot à pleins temps si tu le souhaites.
_ comment feras-tu pour trouvé cet emploi ?
_ Mon cousin Jamal Khalil possède une entreprise qui est encore en construction. le décor n'est pas complètement achevé , mais le travail à déjà débuté...du coup ils sont toujours en plein recrutement. je peux lui parler de toi !
_ vraiment ?
_ puisque je te le dis !
_ Myriam ce n'est pas une blague j'espère ! tu es vraiment sérieuse ?
_ j'ai l'air de blaguer ?
_ non mais comprend moi ! je suis dépassée par ce que tu viens de dire...
_ Cela dit, je ne te promet rien pour l'instant ! laisse moi d'abord le temps de lui parler de toi , seulement après je te reviendrais avec une réponse... tout dépendra de ta chance et de son bon coeur...
_ je n'ai aucune idée de la manière dont je peux te remercier...
_ soit mon amie ça sera suffisant.
_ Que Dieu te récompense en conséquence et te bénisse abondamment !
_ Amine ! Qu'il adoucisse le coeur de mon cousin !
_ Amine ! merci pour tout !
_ Nous sommes arrivés chez moi !
_ d'accord ! prends soin de toi et surtout repose toi mon amie !
_ merci ma chérie ! je ferais ce que tu m'as dit !
Je franchis le seuil de cette maison le visage claire et dépourvu de désespoir et de tristesse. j'avais cet énorme sourire plaqué au visage que rien ni personne ne pouvait effacé , encore moin ma tante..
La ferme conviction de décrocher ce poste est mon armur en ce moment...le tout puissant me donnera ce travail et m'aidera a venir à bout de tous mes problèmes.
j'ai retrouvé le couple Oumarou au salon , j'ai envoyé un Salam avant de monté directement dans notre chambre...
Je me dois de lui faire part de mon envie de faire un boulot en parallèle. j'espère juste que cette fois, elle saura me soutenir comme il se doit...