Du côté de Mounira la vie continue son cours , les jours défilent et s'enchaînent.
Plus le temps avancent , plus les choses se compliquent , de plus en plus. elles devenaient très difficile à supporter pour la jeune fille.
À la maison l'ambiance est un peu tendu. D'un côté , tante qui se fâche pour un rien. Élevé la voix sur Mounira était une habitude dont-elle n'arrivait plus à s'en défaire... pour ci ou ça ! pour oui ou non ! à tout bout de champ ! elle ne manquait jamais de lui montré de toutes ses forces qu'elle n'était pas des leurs... pas une seule occasion ne se présente sans qu'elle ne la saisisse pour lui faire ressentir le rejet , l'indifférence et l'isolement. Elle n'arrêtait pas de toujours lui montré qu'elle était une étrangère dans la maison, et rien de plus.
cette situation frustrait Mounira plus qu'autre chose. un mal aise évident était sa routine.
Baissé les bras ? jamais ! elle ne le pouvait pas ! accepté de se laissé submergé par la tristesse, elle ne pouvait se le permettre. Ses objectifs étaient bien plus importants que tous.
Malgré ce mauvais traitement qu'elle subissait au quotidien, elle gardait son éternel sourire inébranlable. À Chaque fois que la tristesse voulait gagné son coeur, elle se rappelait des propos de son père, elle se remémorait la fierté dans le regard de sa mère, elle se souvenait de ses petits frères qui comptent sur elle... et alors le courage revenait. La force se remplissait, la détermination prenait le déçu...
Sa tante faisait preuve d'une méchanceté évidente en son égard, mais elle restait toujours souriante et respectueuse...voilà deux armes qui terrassaient l'esprit de cette dernière. Le calme , la patience face à ces attaques étaient les seuls répliques de Mounira. Des répliques toutes simples et naturelles selon la jeune fille naïve mais qui se revelaient être une arme de taille contre son adversaire. une arme qui engendrait un moment de répit, qui stoppaient les éclats de voix et les élans de haine de cette tante.
Mounira passait des semaines sans rencontré l'ombre d'un traître billet de 1000fr...ce qui est bien triste.
Quand Zouleikha manquait l'école , Mounira était contrainte de faire le trajet allé et retour à pieds. Pas l'ombre d'un centime de monnaie lui était remis. La marche à pieds était son seul recours au quotidien. bien trop pénible, une certitude... mais jamais elle ne se plaignait de quoi que ce soit...
La confiance en Dieu qui ne la quittait pas, était fort impressionnant. elle avait toujours ce mot au bout des lèvres et dans les pensées : Alhamdoulilah ( Louange à Allah).
Elle se répétait toujours intérieurement que tout ceci appartiendra sûrement au passé un de ses jours... puisque rien n'est éternel. Un jour tout ceci aura une fin et alors elle se félicitera pour sa patience à toutes épreuves.
Son BTS est bien sa seule priorité en ce moment... Un diplôme qui nécessite encore quelques années de formation. Elle risque de passé énormément de temps en sa compagnie, autant s'y faire et avancé malgré tout.
Le manque d'argent , la marche à pieds au quotidien, un ventre trop souvent affamé, Une situation qui devenait de plus en plus insupportable et qui n'avait que trop duré... Mounira nourrissait l'idée de se lancé à la cherche d'un petit boulot qui pourrait lui permettre de joindre les deux bouts et subvenir à ses petits besoins les plus élémentaires...
Bien qu'étant très surchargé par le programme des cours , elle songeait vraiment à faire ce sacrifice , quit à risqué une baisse de performance certaine.
C'est vrai que ses notes allaient en prendre un sacré coup , mais avait-elle seulement le choix ? Elle se devait de faire de son mieux pour gérer les deux occupations. un petit boulot à temps partiel est bien ce qu'il lui faut en ce moment...
Le fait de savoir que sa cousine était dans la même classe qu'elle , lui facilitait bien les choses... c'était un véritable coup de pouce pour son initiative, que de savoir qu'elle n'aurait pas trop à s'inquiéter du fait de trop manqué les cours car elle avait la possibilité de les avoir à proximité.
Mounira
Je me suis levée de bonne heure aujourd'hui. Après avoir accompli toutes les tâches qui me sont destinés, je me suis rendu à l'école, plus tôt que d'habitude, Pour examiné les offres d'emplois ou de stages destinées aux étudiants désireux de faire un métier en parallèle... ils ont l'habitude de passé l'annonce via des affiches sur les murs des bureaux. venir plutôt me permettra de les explorés à tête reposée.
Malheureusement pour moi , cette fois rien ne correspond à mon profil. une déception évidente m'anime. ce qui a déclenché une tristesse et gâché ma journée une bonne fois pour toute.
Le premier cours a débuté , la journée a suivit son cour... Mais moi j'avais le moral à zéro , la mine triste et le visage dépourvu de lumière. Ce qui n'est pourtant pas dans mes habitudes , tous le monde me connait joyeuse souriante et sociable.
Les camarades ont été interpellé par mon trop pleins de mauvaise humeur. ce pendant, personne n'osait me questionné sur l'origine même de mon état. ce n'est pas très souvent conseillé d'importuné une personne qui semble être dans un mauvais jour... personne sauf Myriam la pipelette de la classe. La fille la plus souriante qu'il m'est donné de rencontré. cette fille est tellement joviale au quotidien qu'elle pourrait redonné le sourire à n'importe qui. Mon état l'ayant interpellé , elle ne manqua pas de se rapprocher de moi et d'ouvrir le dialogue en m'offrant son sourire agréable et très réconfort. Elle sait montré de l'intret pour la souffrance de son prochain, elle est une perle rare...
<< _ Qu'est-ce qui t'arrive ma puce ? un chagrin d'amour ?
_ non ! je répond avec un sourire.
_ et alors ? qu'est-ce qui te tracasse ?
_ c'est une bien longue histoire...
_ et tu crois que je ne saurais pas l'écouter ?
_ c'est pas ce que je dis !
_ raconte alors ! ainsi tu pourras te liberer de ce fardeau qui te hante et plomb ta journée...
_ je n'aimerais pas t'importuné avec mes problèmes !
_ je suis une oreille attentive et discrète , personne ne peut dire le contraire...
_ je ne préfère pas !
_ moi je suis têtue ! alors lance toi où attendons ensemble que tu sois prête, c'est toi qui voit.
Quelle détermination ! quelle intérêt envers ma personne ! j'avoue ne jamais avoir été le centre d'intérêt d'un camarde comme c'est le cas aujourd'hui. Du coup je me demande si je dois me confié ou pas ! est-ce un piège ? ou une simple marque d'amitié , sachant que cette notion est presqu'inexistante sans ma salle de classe, j'hésite à m'y plaire...