Chapter 19
1798mots
2022-08-03 04:52
# des semaines plus tard
*****Du côté d'Alec******
Ça fait déjà plusieurs jours que je n'ai pas de nouvelles de Diane, je suis super inquiet pour elle, tout ça, c'est ma faute j'aurais dû plus insister le jour où elle m'a appelé, j'aurais vraiment dû mon Dieu ! Où est-elle passée ? J'espère qu'elle va bien. Son numéro passait toute cette journée-là et maintenant plus rien. Cette histoire me tue à petit feu j'ai même arrêté le travail à cause du manque de concentration

Toc toc toc….
– je peux entrer ? Demande karl
– vas-y mon frère
–Karl: comment tu vas? Dit-il en s'approchant de moi
– mal, très mal elle est enceinte
–Karl : tu l'aimes vraiment cette fille n'est-ce pas ?

– plus que ma propre vie, tu me connais mon frère, c'est la première fois que je ressens ça pour quelqu'un et là je ne sais même pas par où commencer pour la rechercher
–Karl : calme-toi, nous finirons bien par la retrouver saine et sauve
– on n'a même pas pu retracer le signal de son téléphone parce que ça fait un bon bout de temps qu'il s'est éteint
–Karl : mais il y a sûrement quelque chose qui pourra nous aider ?

–pour le moment non, j'ai prévenu la police et nous sommes déjà passés à son domicile, mais tout était fermée et selon eux il n'y a pas de raison de s'en faire, il pense qu'elle a pu aller en voyage avec son mari ils ne croient pas à ma théorie et le fait que je ne sois pas de la famille n'arrange en rien les choses, mais je sais que j'ai raison, son mari la maltraitait et elle était même sur le point de demander le divorce
–Karl : j'ai une idée
–laquelle?
–Karl : je propose qu'on mette son téléphone sous constante surveillance au cas où elle arrive à joindre quelqu'un et quant à nous, nous irons faire un tour chez elle afin de trouver même le contact d'un membre de sa famille
–tu as raison, merci pour ton soutien
–Karl : mais voyons, c'est plus que normal, je suis ton frère
accolade
– prenons la route, ne perdons pas de temps
– d'accord
Karl et moi sont amis depuis l'université nous étions dans le même quartier, il est informaticiens, c'est comme un frère pour moi
...
Nous sommes arrivés chez elle quelque minutes après, Karl m'a aidé à forcer la serrure et nous sommes entrés, le salon était tout propre nous avons fait le tour de la maison à la recherche de la moindre preuve, une mauvaise odeur se dégageait de partout depuis la salle à manger nous l'avons suivis jusqu'à la cuisine, il y avait de la nourriture fermentée dans la marmite.
– tu vois que j'avais raison, elle ne peut pas avoir voyagé en laissant une marmite pleine
–Karl : je dois l'admettre, cette histoire devient déjà très sérieuse
– la police ne pourra pas nous croire si nous n'avons pas plus de preuve, continuons de fouiller la maison
–karl: d'accord
Nous sommes montés à l'étage et avons fouillé les chambres, dans l'une d'elles il n'y avait rien ni valise, ni vêtements, ni dossier, on aurait dit que la chambre était totalement inoccupé, une autre était à moitié meublé comme une chambre d'amis, mais la dernière était entrouverte, lorsque nous avons ouvert la porte, il avait un énorme bazar comme si quelqu'un cherchait quelque chose et n'avais pas eu le temps de ranger, les armoires étaient encore pleines, ces vêtements étaient encore là, ainsi que sa coiffure, ces sous-vêtements et même son maquillage tout était encore là, mais mal rangé.
À la vue de ces choses j'ai sentis la rage monter en moi
–si je retrouve ce fumier, je le tue de mes propres mains, dis-je avec colère
–Karl : tu as une idée de qui peut avoir fait ça ?
–bien sûr! C'est son abruti de mari
–Karl : et maintenant qu'est-ce qu'on cherche ?
–n'importe quoi qui pouvait nous aider, un dossier, un numéro…
–Karl: okay
Nous avons fouillé la chambre, chose bizarre il n'y avait aucun document rien du tout, toute personne a au moins des documents chez elle, mais là rien, à un moment, nous avons trouvé un petit calepin enfoui sous le lit avec plusieurs numéros à l'intérieur.
–je crois que ça pourra nous aider
–Karl : moi de même, je crois même que ça peut être une bonne piste
–nous pouvons déjà rentrer, tu penses pouvoir refermer la porte ?
–Karl : ne t'inquiètes pas, c'est un jeu d'enfant
–merci encore, allez on y va!
Nous sommes sortis de la maison et Karl à refermer derrière nous, arrivez chez moi je me suis mit à éplucher son carnet à la recherche d'un nom qu'elle aurait déjà prononcé en ma présence.
–Karl : tu veux un café? La nuit sera longue
–oui j'aimerais bien merci
–Karl : okay, je reviens avec de quoi grignoter aussi
–merci, mais je n'ai pas faim
–Karl : écoute, malgré la situation il faut que tu manges, tu es médecin, tu es le mieux pour savoir ce que ça peut entraîner
Il est allé à la cuisine et des minutes plus tard il est revenu
–Karl: tiens ! Dit-il en tenant la tasse vers moi
–merci
–Karl: tu as trouvé quelque chose ?
–je suis déjà à mon troisième appel et juste des amis du lycée qui n'ont plus de nouvelles
–karl: ne te décourage pas on y arrivera
–j'espère
# quelques heures plus tard
Je suis déjà à plus de 15 appels, mais aucun d'eux n'a de nouvelle, ni ne connaît un membre de sa famille, je suis désespérée.
–Karl : je crois qu'il est temps d'aller se coucher
–vas-y toi, je vais encore essayer quelque contact
–Karl : il est 1heures du matin, la majorité de ces personnes dorment déjà à cette heure, tu ne feras que les troublés
–ils dorment!? Personne ne sait si elle a dormi ou si elle est même encore en vie, dis-je avec indignation
–Karl : s'il te plaît gars, soit raisonnable allons dormir, tu ne peux rien faire pour elle présentement
–tu as raison, cette histoire m'affecte énormément, je te suis dans quelques minutes
–karl: d'accord mais ne tarde pas, à plus tard
Après le départ de Karl je suis allé me coucher, mais je n'arrivais pas à trouver le sommeil, je ne faisais que réfléchir, des tas de questions me traversaient l'esprit, jusqu'à ce que le Morphée m'emporte dans ces bras.
******
Cette matinée paraît plutôt calme voici bientôt deux jours que je suis sur cette affaire et toujours rien on aurait dit qu'elle ne parlait presque jamais d'elle à qui que ce soit d'ailleurs je me souviens qu'on en avait déjà discuté, mais je garde espoir de tomber sur un indice qui pourra me conduire à un membre de sa famille.
–Karl : qu'est-ce que tu te souviens exactement de vos discussions ?
–je me souviens qu'elle me parlait souvent de ces parents et de son grand frère qui sont actuellement en l'étranger
–et pas d'amies ?
–si! Elle en avait une Mélanie, mais elle n'était pas digne de confiance
–Karl: explique
–je me souviens que la dernière fois qu'on a parlé elle était bouleversée et m'a annoncé que son mari couche avec sa meilleure amie
–Karl: quoi!?... Attend, essaye de te souvenir exactement de ce qu'elle t'a dit ce jour-là
–elle m'a dit que son mari l'a trompé, qu'elle était en chemin pour les confrontés et qu'ils lui devaient des explications
–Karl : tu as dit tout ça à la police ?
–bien sûr que oui, mais par faute de preuve ils ont refusé d'ouvrir une enquête
–Karl : mais ça plus ce qu'on a vu dans sa maison est plus que suffisant
–c'est vrai, mais comment allons-nous leur expliquer notre présence dans cette maison ?
–Karl : tu as raison, nous sommes dos au mur... Mais m'y à part cette Mélanie, elle ne t'a plus parlé d'une autre personne ?
–maintenant que j'y pense il y a cette fille qui l'avait conduite à l'hôpital le jour qu'on c'est rencontrer
–Karl: une proche?
–une amie, elle s'appelle Anne
–Karl : essaie de voir si tu trouves ce nom inscrit
–attends une seconde
Je me suis mis à rechercher nom par nom, commençant même par ceux que j'avais déjà eus à appeler jusqu'à ce que je tombe sur une Marie-Anne.
–il y a qu'une seule Marie-Anne
–Karl : appel et croisons les doigts
–d'accord je lance l'appel
…. silence...
–Karl : qu'est-ce qu'il y a ?
–rien aucune sonnerie
–Karl : réessaye, quand même
….brin….brin…..
– ça sonne
# au téléphone
–Allô
– c'est Anne?
–oui, c'est bien moi, mais qui êtes-vous ?
–je suis le docteur Alec Mbarga de l'hôpital Général
–Ah docteur, comment allez-vous ?
–malheureusement rien ne va je suis à la recherche de Diane
–Diane?? Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?
–moi-même je n'en sais pas plus, ça fait des jours que je n'ai pas eu de ces nouvelles, on avait rendez-vous pour une visite prénatale il y a de cela près de deux semaines, mais depuis rien, dit moi quand avez vous parlez pour la dernière fois ?
–Mon Dieu ! ... Elle et moi on ne sait pas parler depuis que je suis allé en voyage ça fait déjà près d'un mois.
–n'aurais-tu pas par hasard le numéro d'un membre de sa famille ?
–désolé j'avais celui de sa mère lorsqu'il était encore au pays, mais là je ne pense pas qu'il soit encore attribué, mais j'ai aussi l'adresse de leur entreprise familiale, tu pourras t'y rendre et avoir des réponses à tes questions
–donne le moi il te plaît et merci
–d'accord, c'est au 043 Avenue des banques et le numéro à contacter est le 002377412…
–merci vraiment pour ton aide
–c'est normal et dis tu a informé la police de cette affaire ?
–oui, mais il pense qu'elle a pu aller en voyage avec son mari puisque sa maison est fermée
–elle ne peut pas être en voyage avec ce porc
–je le pense aussi
–s'il te plaît, si tu as du nouveau ou si tu as besoin de mon aide, fais-moi signe, je resterai à l'écoute
–pas de soucis à plus tard merci encore
Click
# fin d'appel
–Karl : et alors ?
–je pense que nous avons une piste, je dois aller à leur entreprise je trouverais sûrement comment les joindre là-bas
–Karl: d'accord tiens moi au courant j'en profiterai pour faire un tour
–d'accord
Je suis directement allé dans ma chambre pour me changer, j'ai enfilé des vêtements plus présentables, pris mes clés de voiture et je suis sorti en toute vitesse de la maison.