Cette nuit-là, j’avais l’impression que le temps n’avançait pas. A chaque fois que je sursautais, il faisait toujours noir. Quand j’ai enfin pu fermer l’œil, j’ai refait mon même rêve de toutes les nuits ; sauf que cette fois-là, la femme était plutôt debout, me tendant la main en m’appelant « viens mon fils, viens près de moi » ; et c’est là qu’un homme l’a enlevé et elle criait de m’en aller, pendant que moi je l’appelais en pleurant. Les visages de cette femme mystérieuse et de l’homme en question étaient à chaque fois masquée. C’est là que je me suis réveillé, tremblant de peur et dégoulinant de sueur ; et comme à chaque cauchemar, papa était là à mon réveil
Frederick : qu’est ce qu’il y’a mon fils ? Calme-toi ! C’est toujours le même cauchemar ?
Wolf : oui père ! Sauf que cette fois si c’était différent
Frederick : comment ça ?
Wolf : il y’avait un homme qui lui couvrait la bouche, un peu comme un enlèvement !
Frederick : et tu as pu voir le visage de la femme en question ? (dit-il très curieux)
Wolf : non l’image des deux étaient un peu floue
Frederick : dommage alors (dit-il très affecté)
C’était mon rêve et pourtant il s’impliquait beaucoup plus que moi. Il venait pratiquement toutes les nuits depuis que ce cauchemar avait commencé et je commençais à me poser des questions. Après l’avoir raconté mon rêve ce jour-là, il m’a dit à l’oreille
Frederick : les rêves sont parfois le reflet de ce qu’on a vécu (dit-il en me prenant dans ses bras)
Puis il ajouta
Frederick : rendors toi mon fils et n’oublie pas que demain est un autre jour
Ensuite, il s’en alla. J’avais beaucoup de préoccupation face à sa réaction, mais je ne m’y attardais pas trop car j’étais un peu trop pressé de voir la rose rouge de mon jardin de fleur le lendemain, du coup je me suis vite rendormi.
Lorsque je me suis réveiller de nouveau, c’était déjà le matin, et mon sourire allait jusqu’aux oreilles ; tellement j’étais content
Wolf : Youpi ! C’est déjà le matin !
Rico : tu ne peux pas la fermé, y’en a qui ont besoin de dormi
Un silence absolu s’est fait dans ma chambre et puis tout à coup, j’ai hurlé comme si je venais de voir un zombie de ma série résident evil que j’avais l’habitude de regarder, dans mon lit. Tout le monde s’est empressé de venir voir ce qui s’est passé, et à voir la tête que mère faisait, elle avait vraiment pris peur ; mais papa n’étais pas là.
Rico : pourquoi tu cris ?
Wolf : tu es fou ou quoi ? Tu m’as fait peur
Rico : laisse-moi dormi s’il te plait (dit-il en remettant la couverture sur lui)
Wolf : déjà même qu’est-ce que tu fiche dans mon lit ?
Rico : je n’arrivais pas à dormir, du coup je suis venu me glissé dans ton lit
Wolf : quoi ? Comment ça se fait que je ne t’ai pas entendu entrée ?
Rico : peut-être parce que tu étais trop occupé à répéter Queen dans ton sommeil !
Wolf : mais de quoi tu parles ?
Rico : rien laisse tomber !
Pendant que je me disputais tranquillement avec Rico, mère et mes sœurs étaient restées planter là, à ne rien dit, avant de repartir, comme elles étaient venue
Wendy : allé les filles on y va
Ludivine : je te suis mère, nous avons pris peur pour rien !
Bon je voulais dit presque, parce que Lysa elle était resté, et de sur quoi même, elle avait pris place dans mon lit
Lysa : j’ai entendu parler d’une « Queen »
Wolf : tu ne vas pas t’y mettre toi aussi ?
Lysa : o que si ! Aller Rico, vas-y balance
Rico : Queen c’est la petite amie de Wolf
Wolf : je n’ai pas de petite amie je te signal !
Rico : bon en fait, c’est une fille que Wolf a connu récemment ou nous étions avant de venir ici et depuis, il ne lui a jamais dit ce qu’il ressentait
Lysa : c’est vrai ça ?
Wolf : non c’est faux
Lysa : fait pas cette tête, il y’a aucun mal à être amoureux (dit-elle en me tirant la joue)
Wolf : ça va ! Laisse-moi
Rico : ce n’est pas parce que je ne disais rien que je ne voyais rien (dit-il en me regardant dans les yeux)
Lysa : si elle était avec vous, cela voudrait dire qu’elle sera aussi là aujourd’hui !
Rico : oui !
Lysa : c’est bien ça, aller vient Rico, on part vite s’apprêter, j’ai hâte de la voir (dit-elle en tirant Rico par le bras)
Lysa avait encore plus l’air pressé de la voir plus que moi. Je me suis levé de mon lit avec les mêmes habitudes du matin, sauf qu’au lieu de porter mon vêtement de maison comme d’habitude, c’était un smoking à la place. Et comme d’habitude, j’ai mis tellement de temps à me vêtir que Lysa est venu me chercher.
Lysa : hey toi ! Qu’est-ce que tu fais encore là alors que tout le monde est déjà en bas ?
Wolf : la réception a déjà commencé ?
Lysa : oui
Wolf : tous les invités sont déjà là ?
Lysa : oui et même Queen si c’est elle que tu demandes ; de plus on a déjà fait connaissance et je dois avouer que tu as plutôt bon gout !
J’avais mis pratiquement quatre heures de temps pour me vetir.je voulais être vraiment présentable, mais aux dernières minutes je m’embrouillais avec la cravate ; heureusement que Lysa était arrivé à temps. Après avoir fini de nouer ma cravate, nous sommes descendu, comme un couple marié, bras dessus bras dessous et tous les regards braqué sur nous. A la fin des marches, j’ai aperçu Queen, et mon regard ne voulait plus se détourner du sien. Lysa m’a lâché le bras, et je m’avançais tout doucement vers elle, me sentant attiré par son regard.
Wolf : bonjour !
Queen : bonjour toi
Wolf : comment vas-tu ?
Queen : à part cette mission vraiment louche, tout vas bien et de ton coté ?
Wolf : pareil mais bon aujourd’hui on ne va tout de même pas y penser tu ne crois pas ?
Queen : si
Nous étions plongés dans notre monde à nous, couper du monde extérieur ; en fait c’était comme si les autres n’existait plus et que la salle était vide ; tous nos compagnons étaient là pourtant, mais j’étais focalisé sur une seul personne, « ma dulcinée ». Ses yeux marrons faisaient ressorti sont jolie teint noir, cent pour cent Africain ; son parfum à l’eau de rose m’avais ensorcelé ; ses cheveux roue et laisser au vent lui allait à merveille, et sa longue robe couleur or faisait ressorti ses formes cachés. Je pourrais passer mon temps à vous décrire sa beauté tout le long de cette histoire, ça n’en finira pas.
Après un long moment de tendresse virtuel dans mon cerveau, je me suis enfin décidé à lui dit ce que je ressentais
Wolf : j’ai quelque chose à te dis et c’est vraiment important que tu le sache
Queen : quoi donc ?
Wolf : en fait le truck c’est que…
J’avais à peine fini ma phrase qu’une servante est venu me prévenir qu’on m’attendait moi et Queen à l’étage, dans un bureau de la maison ; chose qui étais plutôt étrange
Queen : tu sais qui et pourquoi on nous appelle ?
Wolf : pas du tout et toi ?
Queen : non plus !
Wolf : tiens tout le reste aussi ont disparu
Queen : oui seulement nos compagnons parce que je vois leur compagnie
Wolf : ils doivent aussi surement y être
Queen : tu as peut-être raison
Wolf : allons-y alors
Nous sommes montés, au lieu de rendez-vous que nous avait indiqué la servante et comme nous ne soupçonnions, nos camarades aussi y étaient. Mais malheureusement ils n’étaient pas seuls.
Ronald : bonjour Wolf !
Etoile : on t’a manqué ?