C’est vrai que cette histoire était vraiment bizarre. Comment pouvais-t-on passé d’une vie remplir de bain de sang à une vie superbe ; une vie de rêve ? C’était vraiment louche mais je m’en foutais un peu ce temps-là. Je voulais juste savourer l’instant présent et essayer d’oublier le passé, même si c’était impossible. Tout étais bien beau c’est vrai mais un détail m’échappais tout de même ; il y’avait aucune photo ou on voyait la tête de notre père.
Wolf : dis Rico (disais-je, profitant du fait que le reste était occupés à bavarder)
Rico : qu’est ce qu’il y’a ?
Wolf : tu ne trouves pas ça bizarre ?
Rico : si c’est carrément le paradis ici ! Ça change de l’enfer ou nous vivions
Wolf : ce n’est pas de sa que je parle
Rico : de quoi parle tu donc ?
Wolf : du fait que je n’aperçois que des photos de ces trois-là dans la maison !
Rico : tiens maintenant que tu le dis, moi aussi j’ai fait ce constat, c’est vraiment louche ! S’il est laid pourquoi le caché ? (dit-il en souriant)
Wolf : décidément tu ne changeras jamais !
Lysa nous observait chuchoter
Lysa : hey ! Vous pouvez parler à haute voix vous savez ? On ne mange pas les gens ici
Cette phrase attira l’attention de tout le reste
Wendy : je peux savoir de quoi vous parlez ?
Wolf : en fait on se demandait juste pourquoi il y’a que vous trois sur les photos !
Ludivine : ah oui c’est vrai ! Père n’aime pas les photos
Lysa : tu parles il déteste carrément les photos !
Ludivine : une fois, un employé a fait l’erreur de le prendre en photo, il a été viré sur le champ
Wolf : à ce point ?
Lysa : j’avais vraiment pitié de lui le pauvre ! Père l’avais sacrement grondé comme s’il avait commis un meurtre
Rico : il déteste vraiment les photos
Ludivine : puis, il a cassé son appareil photo
Lysa : cassé ? Il l’a pratiquement broyé
Rico et moi se regardèrent après avoir entendu cela. C’était vraiment une affaire louche « comment quelqu’un ne pouvait pas aimer les photos au point de ne jamais se filmé, même pour en garder les souvenirs » (pensais-je)
Wolf : au fait il ne mange pas avec nous ?
Wendy : il a déjà pris son déjeuner le matin, il est allé au travail très tôt
Wolf : vous avez dit le matin ?
Wendy : oui mon chéri !
Wolf : dites ! Combien de temps on a dormi ?
Wendy : plus de dix heures de temps je dirais
Rico : vous voulez par-là dire que nous sommes ici depuis hier ?
Lysa : c’est exactement ça !
Wendy : lorsque nous sommes venu vous récupérez, vous étiez entrain de dormi comme des fou. Vous étiez dix je pense bien ; et parmi vous il y’avait une jeune fille, très jolie.
« Sa devait être Queen » (Pensais-je)
Wolf : vous savez ou le reste de nos compagnons ont pu aller ?
Wendy : bien sûr ! Mais pour l’instant ce n’est pas sa qui compte. Manger d’abord avant que ça ne refroidisse complètement
Rico : d’accord mère
Le repas était un véritable désastre pour moi. Je n’avais pas l’habitude de manger avec une cuillère, une fourchette et un couteau, encore moins avec un plat cassable et une table rempli d’autant de nourriture. Ce qui m’attirais le plus à table était cet énorme poulet rôtir poser sur la table ; je n’avais jamais vu un poulet aussi gros. Malgré le nombre de repas à table, c’est uniquement le poulet qui m’attirais ; mais bon faudrait aussi que vous me comprenez c’était un peu nouveau pour moi de voir une aussi grosse, belle et délicieuse chose. Le parfum de ce poulet me frappais directement au cerveau et pouvais rendre quelqu’un de stupide pratiquement intelligent. Ce n’est pas de l’exagération, je dirais plutôt qu’aucun mot au monde ne pouvait décrire la saveur salivante de ce poulet.
Pendant que je fantasmais sur ce poulet, les autres étaient en train de manger tranquillement. Rico n’avait aucun souci pour utiliser les ustensiles étant donné qu’il avait fréquenté l’extérieur pendant longtemps. Je n’avais encore rien touché à table.
Lysa : tu ne manges pas Wolf ?
Wolf : j’ai un peu du mal à commencer et tout sa je ne sais pas trop comment m’en servir (disais-je en pointant la cuillère, fourchette et couteau du doigt)
Lysa : c’est un peu nouveau pour toi je sais !
Ludivine : aller frangin fait comme moi (dit-elle en me montrant comment les utiliser avec Lysa)
C’était vraiment beau à les regarder faire. Leur joli teint clair illuminait la table, et celui de maman aussi. C’était vraiment génial d’avoir une famille avec autant de jolie demoiselle. La leçon sur comment se tenir à table était plus facile à dire qu’à faire. C’était un véritable désastre quand je m’y suis mis ; sa l’était encore plus lorsque j’ai appelé la salade « herbes ». C’était trop la honte.
Lysa : dit Wolf qu’est ce qui te plait le plus à table ?
Wolf : ce magnifique poulet qui ne demande qu’une seule chose ; entrée dans mon ventre ! (disais-je tendrement)
Rico : Wolf tu es sûr que ça va ?
Lysa : pourquoi tu demandes ça ?
Rico : il ne pense jamais ce qui ressent à haute voix ! D’habitude il est froid et amère. Cela lui a valu sa réputation du loup solitaire ou nous étions.
Ludivine : ah bon ?
Lysa : nous ne savions pas ça !
Wolf : tu étais vraiment obligé de déballer ma vie ? (disais-je subitement)
Lysa : nous formons désormais une famille je te signal !
Ludivine : alors ça ne change rien
Wendy : peu importe comment il était là-bas ! C’est du passé maintenant et il n’y a que le présent qui compte. N’ai-je pas raison ?
Wolf : si mère ! Vous avez entièrement raison
Mère avait raison il y’avait que l’instant présent qui comptais et j’espérais vraiment que ma mission et celle de Rico n’était pas d’éliminer un seul membre de notre famille, sa serais un véritable désastre.
Wendy : Wolf chéri tu as dit vouloir du poulet, sert toi donc !
Wolf : mère je ne sais pas trop comment m’y prendre
Wendy : laisse-moi t’aider (Dit-elle en se levant)
Lysa : non mère reste assise je vais le faire (dit-elle en se levant brusquement)
C’était vraiment beau ce genre d’affection. Voir la mère et la fille se discutait qui va te servir avec tous les employés de la maison présente, c’était vraiment beau. Mère est donc retournée s’asseoir, laissant la place à Lysa. Elle coupa une grosse cuisse et le posa dans mon plat ; rajouta ensuite quelque frite de plantain et une légère couche de sauce tomate au-dessus et du piment à côté. Après avoir faire cela, elle fixa mon plat longuement, avant de rajouter la seconde cuisse ; sous prétexte que
Lysa : je ne pense pas que tu mangeais suffisamment là-bas ; encore moins un repas consistant et protéiné
Elle venait de marqué un point. C’était à peine que nous mangions un repas normal dans ces lieux. Quand bien même on nous donnait un repas digne de ce nom, c’était du couscous avec comme sauce de l’eau avec du sel à l’intérieur ; c’était vraiment pénible.
Lysa : voilà ! Je pense que là c’est bon. Si ça ne te suffit pas, tu peux en rajouter plus tard ; mais laisse de place pour le dessert (dit-elle en regagnant sa place ou sont plat était complètement vide)
Wolf : le quoi ?
Lysa : le dessert !
Wolf : c’est quoi un dessert ?
Rico : parle en français s’il te plait, ces mots sont nouveau pour lui !
Ludivine : comment ça se fait que tu sois autant plus avancé que lui concernant certaine chose et pourtant vous sortez du même endroit Ricardo
Rico : parce que moi contrairement à lui j’ai beaucoup étudié le monde extérieur. Je n’ai pas toujours vécu à l’intérieur tu sais !
Wolf : tu parles dis plutôt que tu visitais de temps en temps l’extérieur !
Lysa : ah bon ?
Wendy : mais comment faisait-il avec ces murs gigantesque et un portail aussi énorme ?
Wolf : je ne sais pas comment il faisait, personne même d’ailleurs ! Rico n’en a jamais parlé
Rico : oui ! C’est mon petit secret
Ludivine : tu la appeler Rico ?
Wolf : oui c’est comme ça que je l’appelle ; Ricardo est un peu long pour moi alors c’est comme ça que je l’appelle. Tous les autres d’ailleurs
Lysa : Rico j’adore !
Ludivine : enfin bref, un dessert se prend à la fin de chaque repas ; il peut être sucré ou salé. Sa peut être un fruit (orange, pomme, ananas et bien d’autre), un jolie gâteau fondant au chocolat ou du vin. Mais bon tout sa tu apprendras avec le temps.
Wolf : d’accord je vois !
Wendy : maintenant mange ton repas !
Je me suis empresser de manger mon repas car tout monde à table avait fini et j’étais le dernier. Après avoir fini, les servantes se sont dépêchées de débarrasser la table. Quelque temps après, elles sont venues avec des bols, constitués de plusieurs fruits découpés et mélanger
Wolf : dites-moi chef, qu’est-ce que c’est ?
Pamela : de la salade de fruit monsieur !
Wolf : quoi ?
Pamela : de la salade de fruit ! Un mélange de plusieurs fruits recouvert d’une touche citron !
Wolf : et où est ce que vous cueilleur ces fruits ?
Pamela : je les achète au marcher monsieur
Wolf : mais…
Wendy : trêve de bavardage mon chéri tu pose beaucoup trop de question !
Wolf : mais mère je…
Wendy : il y’a pas de mais qui tienne fini ton bol
Je m’y suis mis sans réfléchi. La douce saveur de ce délice m’avais complètement envahir. C’est comme si ce plat te faisais voyager à travers le monde sans toutes fois bouger le moindre petit doigt.
Wolf : dites Pamela c’est ça ?
Pamela : oui c’est ça !
Wolf : je pourrais vous assistez en cuisine prochaine fois que vous ferez ça ?
Rico : j’en connais un qui est amoureux des repas !
Cette phrase de Rico avait fait rire tout le monde
Wolf : la ferme Rico !
Pamela : sans souci, si madame t’y autorise bien sur
Wendy : je n’y trouve aucun inconvénient !
Pamela : alors c’est d’accord !
Wolf : c’est génial (disais-je en souriant)
Rico : il sourit même !
Lysa : il ne sourit jamais ?
Rico : non jamais
Ludivine : et pourtant il est très beau quand il sourit
Lysa : c’est vrai ! Tu devrais sourire plus souvent.
« Arrêter les filles, vous allez me faire rougir » (Pensais-je)
Wendy : mais si mon fils se blesse seulement petit comme sa (dit-elle en représentant) je vous transforme en nourriture pour chien ! (dit-elle en quittant la table)
Cette phrase de maman nous avait tous glacé et figé sur place. Elle avait l’air très sérieuse lorsqu’elle disait ça. Son visage avait complètement changé.
Wendy : si quelqu’un me cherche, je ne suis pas là. Je monte me reposer, j’ai beaucoup de travail qui m’attend tout à l’heure. (dit-elle en s’en allant)
En montant, elle nous lança un joli sourire. Elle m’avait vraiment foutu la trouille avec cette phrase.
Wolf : dites ! Elle était vraiment sérieuse mère ?
Lysa : oui ! Quand il s’agit de ses enfants, mère ne plaisante pas.
Ludivine : encore moins quand il s’agit de leur santé ; elle n’est plus la même
Lysa : tiens par exemple, le bandage de Rico. Si les responsables de l’orphelinat ne lui avait pas dit que c’était juste un accident, elle aurait été capable de rechercher la personne pour lui fait payer sa
Rico et moi se regardions dans les yeux lorsque nous avions entendu cette phrase
Ludivine : quand quelqu’un blesse un de ses enfants, même si c’est juste une simple égratignure, il en paye le prix
Wolf : pour dire qu’elle n’a rien fait pour la blessure de Rico ?
Ludivine : lorsque c’est juste un accident individuelle sa passe, mais lorsque c’est provoqué sa casse
Rico : elle serait vraiment capable de la tuer ?
Lysa : non pas tuer tout de même ! Mais ce qu’elle te fait, même toi tu serais capable d’appeler la mort à la place
Ludivine : elle est tout de même consciente de l’importance d’une vie. Et comme elle le dis très souvent
Lysa : la vie n’est rien mais rien ne vaut la vie
Je savais que la rage d’une mère était dévastatrice, mais à ce point je ne pouvais même pas l’imaginer. J’avais encore beaucoup de chose à étudier et à apprendre dans cette famille et sur cette femme forte qui était ma mère.