La règle majeur de cette demeure était de ne pas avoir de sentiment envers qui que ce soit dans l’enceinte et de toujours considéré tout le monde comme son adversaire. Cette règle n’empêchait tout de même pas certaines relations entre membres de cette communauté. Les filles comme les garçons subissaient le même châtiment, les mêmes supplices et les mêmes travaux forcés car à leurs yeux nous étions tous pareil. A seulement 10 ans, nous étions déjà des assassins. Rico toujours curieux et bavard
Rico : nous voilà déjà à 10 ans dans cette enceinte
Wolf : nous sommes venue la même année je te signal
Rico : et alors ?
Wolf : t’es au courant que sa fait à peine 5 ans seulement que nous sommes là ?
Rico : 5 ans 7ans 10 ans ou est la différence ? Dans cette endroit moi je n’en vois pas
Wolf : et c’est toi Ricardo qui le dit
Rico : pourquoi pas !
Wolf : je pensais qu’il fallait sourire à la vie !
Rico : oui et alors ?
Wolf : rien du tout. Je m’exprimais juste c’est tout
Rico : c’est mieux
Il était tendu et sa se sentait. Etant donné qu’on ne pouvait jamais quitter la demeure ou nous vivions à cause des quatre murs gigantesque qui l’entourais, recouvert de fil barbelé et électrique, qui au simple contact avec un oiseau le transformait en rôti, Rico pu après de longue année trouvé un moyen de sorti. Etant donné que notre maitre nous ramassait dans la rue quand nous étions encore petit, nous n’avions aucun souvenir du monde extérieur et nos ainés nous formaient en nous mettant dans la tête l’idée selon laquelle de l’autre côté du mur régnait le chao et curieux comme je suis je discutais toujours sur ce sujet quand je rencontrais un ainé
Wolf : excusez-moi
Ainé : oui Wolf qu’est ce qu’il y’a ? (dit-il tout presser)
Wolf : bonjour
Ainé : épargne moi la politesse et abrège je suis pressé
Wolf : je me demandais un truc !
Ainé : quoi donc ?
Wolf : pourquoi est-ce qu’on ne peut pas sorti ?
Ainé : encore cette question ?
Wolf : encore et toujours étant donné que personne ne daigne me donner de réponse juste
Ainé : je comprends mieux pourquoi tous les autres ainés se plaignent de toi et de tes questions
Wolf : ce n’est pas de ma faute si aucun d’eux ne me donne de réponse précise
Ainé : je te l’ai dit à plusieurs reprises, au-delà de ces murs c’est le chao qui règne
Wolf : sur quoi te bases-tu pour parler de chao ?
Ainé : je n’ai pas le temps de répondre à tes questions absurde (dit-il en se pressant de partir, comme s’il fuyait quelque chose)
C’était ainsi que tous les ainés se comportaient avec moi à chaque fois que je posais cette question. Mais malgré tout, l’envie de découvrir le monde extérieur nous rongeait. A 11 Ans, Rico sortait voir de temps à autre le monde extérieur avant de revenir ; chance pour lui, il ne se faisait jamais attraper. Je me demandais toujours comment il faisait pour s’en sortir à l’extérieur car depuis tout petit nous étions enfermés par ces quatre murs qui nous servaient de barrières, donc nous n’avions aucune idée de comment se tenir face au monde extérieur bien que l’avoir vécu il y’a des années de cela ; mais le temps passe et les choses changes alors curieux, je m’interrogeais sur ce point
Wolf : comment fais-tu pour tenir là dehors ?
Rico : tout comme toi j’ai vécu le monde extérieur avant d’être admis ici je te signal
Wolf : je sais mais ça fait longtemps
Rico : ou veut tu en venir ?
Wolf : ça fait tellement longtemps qu’on n’a pas vue le monde extérieur du coup c’est un peu comme si on ne l’avait jamais vu étant donné qu’on n’en a presque aucun souvenir
Rico : je sais mais où est le problème ?
Wolf : comment fais-tu pour pouvoir survivre or de ces quatre murs
Rico : c’est un peu difficile mais je m’en sors étant donné que je n’y reste que deux heures de temps pas jours
Wolf : je vois
Rico : mais ces deux heures de temps me permettent de faire des aventures incroyables
Il nous racontait ses aventures à l’extérieur de ces quatre murs ; et à l’entendre on aurait dit que le Cameroun n’avais aucun rapport avec ce que ces tueurs nous apprenaient. A l’entendre parler on aurait dit que le monde extérieur était un paradis, ce qui faisait rêver la plus part d’entre nous. Un jour, après le retour de Rico du monde extérieur il nous a fait part de sa visite au parc ; et nous, toujours curieux de savoir quelle nouvelle aventure il allait nous raconter, étions impatient de l’écouter, Alfred le premier. Alfred tout comme Rico était un passionné d’aventure sauf que contrairement à lui, il était trop timide et peureux pour s’aventurer à l’extérieur. Il se contentait donc des bandes dessinées que Rico lui rapportait. Je me demandais bien comment un gars aussi timide et peureux avait fait pour survivre aussi longtemps dans ce trou à rat, et je comptais bien le lui demander.
          À Suivre...