Il avait de longs cils. La façon dont il fermait les yeux était extrêmement douce. À cause de son port constant du chapeau ce jour-là, j'a pensé qu'il avait quelque chose sur le visage.
Mais il s'est avéré qu'il était encore plus beau que Xu, qui au campus avait été considéré comme un bel homme.
Inconsciemment, j'ai avalé une gorgée de salive, ayant encore à l'esprit les évènements de la veille. J'avais si honte.

Je me suis tortillé et j'ai essayé de sortir du lit.
Mais sa main a saisi ma taille avant que je ne puisse faire un geste.
"Allongez-vous avec moi un moment." Sa voix grave et traînante m'a presque fait saigner du nez. Pendant qu'il le disait, sa longue jambe se pressait contre la mienne.
C'était comme si j'étais sa couette.
"Elle est trop lourde." Je n'étais pas à l'aise avec ça et je voulais l'enlever.
Avant que je n'aie bougé, j'ai senti un changement.

"Vous n'avez rien dit hier soir quand j'ai posé tout mon corps sur vous. Et maintenant vous dites que ma jambe est trop lourde ? Ne bougez pas. Si vous bougez encore, je ne peux pas vous promettre que je ne recommencerai pas."
Après avoir entendu cela, je me suis figée.
Je n'ai pas senti de douleur la veille, mais je ressentais une douleur dans ma partie inférieure à présent. S'il recommençait, je risquais d'être incapable de marcher.
Il ne fallait pas que je bouge.

Par conséquent, je suis restée allongée avec lui, jusqu'au moment où son téléphone a sonné. J'en ai profité pour m'éclipser dans la salle de bain.
J'ai lavé soigneusement mon corps. L'odeur a disparu, mais les marques étaient toujours là.
Surtout le suçon et les marques de morsure sur ma clavicule.
Quel idiot ! Il avait laissé tellement de "marques" sur moi.
Et mon col les exposaient toutes.
J'ai soupiré et je suis sortie de la salle de bain avec un visage sévère.
Je l'ai trouvé sur le point de mettre une chemise, il avait également pris une douche.
Quand j'ai vu sur son dos les traces de griffures d'un rouge vif, cela m'a apaisé.
Il semblait que nous étions à égalité.
Il a tourné la tête dès qu'il a entendu du bruit.
Le soleil le rendait éblouissant.
Surtout ses cheveux noirs épais et ses yeux noirs qui étaient impressionnants.
"Merci." Je le pensais vraiment. Quant à savoir pourquoi je l'ai remercié, je ne pouvais pas l'expliquer.
"Je vous en prie. Ne pensez plus jamais à aller sauter dans une rivière. Concernant le problème de votre mari, vous pouvez venir me voir à tout moment."
En entendant cela, je suis restée stupéfaite puis j'ai souri.
"Je ne pense pas qu'il y aura une prochaine fois." Je l'ai dit avec fermeté. Coucher avec cet homme avait été juste une impulsion. Sans oublier que j'étais mariée. Même si je ne l'étais pas, je n'avais pas besoin d'un ami avec des avantages sociaux.
Il n'a pas répondu, mais m'a regardé en silence pendant un moment. Puis, il a boutonné sa chemise et a mis une cravate.
Cela m'a quelque peu gênée, j'ai baissé la tête et je me suis mordu les doigts. Après un long moment de réflexion, j'ai ouvert la bouche.
"Donnez-moi un peu d'argent."
"Hmm ?" Il s'est retourné et son regard est devenu un peu froid, mais ça n'a duré qu'un instant, "De combien avez-vous besoin?"
Pendant qu'il parlait, il a pris un chéquier sur la table qui était dans la pièce.
Je savais qu'il avait mal compris mes propos.
"Cent, c'est très bien. Je ne suis pas sorti avec mon portefeuille et je dois prendre un taxi." Sa maison était en banlieue, et je ne savais pas même si cent était suffisant.
"Oh, voilà le portefeuille. Prenez-le vous-même. En fait, il y a très peu de voitures par ici donc je peux vous ramener."
"Très bien, emmenez-moi en ville et je continuerai moi-même." Je l'ai dit directement. Cet endroit était au milieu de nulle part. C'était impossible pour moi de rentrer à pied.
Visiblement, j'avais fait le bon choix en décidant de pas marcher.
Car sa villa était presque à la sortie de la ville, et il ne m'a pas déposé avant d'avoir vu la circulation.
"Puis-je connaitre votre nom ?" C'est la première fois qu'il m'a demandé mon nom depuis notre rencontre.
Cependant, je n'avais pas envie de le lui donner. J'ai juste souri, dit au revoir et j'ai fermé la portière de la voiture.
Je pensais vraiment que notre rencontre était le fruit du hasard, que c'était juste un coup d'un soir et que nous ne nous reverrions jamais.
Mais ce n'était pas le cas.