Chapter 61
1624mots
2022-09-14 10:00
PDV LORETTE
Il me reste quelques minutes à vivre, heureusement que dans ma chute mon phone est tombé près de moi. Avec l’énergie qui me reste je lance le numéro de la police.
Officier : je m’appelle Lorette. Noté mon adresse. Je suis entrain de mourir. J’ai été agressée par la maîtresse de mon mari. Elle s’appelle SOSSOU Milly. PDG du supermarché CROCHET. Venez vite s’il vous plaît.

Je raccroche. Humm vous vous dites sûrement que j’ai eue ce que je méritait.
Comme il ne me reste plus longtemps permettez moi de vous parler de moi.
Je m’appelle AKUETE LORETTE.
Laure c’est un faux document fabriqué qu’ont utilise pour nos coups.
Donc moi c’est Lorette comme je le disais.
Mes parents ont eue deux enfants, moi l’aîné et mon petit frère.

A cause de la pauvreté ma mère nous a abandonné. Elle est partie nous laissant avec notre père. Selon mon père je ressemble trop à ma salope de mère du coup je suis devenue sa « femme » à l’âge de 11 ans. Je devais cuisiné du retour de l’école. Aller au marché, lessive, vaisselles et toutes les corvées. À 13 ans apparemment il était temps que j’endosse également le rôle de femme dans le lit conjugal. Mon père a commencé à me violer. Il me frappait quand j’essayais de lutter. Il me frappait jusqu’à évanouissement et me violait.
Cela à duré jusqu’à mes 15 ans. Il revient un soir ivre car il venait de perdre son travail. S’était encore de ma faute. Se soir il m’a frappé jusqu’à m’ouvrir le crâne avec sa ceinture. Mon frère alors âgé de 12 ans regardais sans rien dire. Parfois il mettait le volume de la télévision pour que les voisins n’entendent pas mes cris. Notre père lui ayant bourré la tête de mensonges comme quoi c’est à cause de moi que sa mère l’a abandonné. Lui aussi me détestait. J’ai finie par y croire moi-même. Je devais être mauvaise pour faire fuir ma Propre mère. Un soir, je venais d’avoir 16 ans, mon père rentre avec un monsieur que je ne connaissais pas. Ils sont allé dans la chambre d’amis et quelques minutes plus tard mon père m’appelle. J’y vais et il me dit : « soit gentil avec le Mr » et il sort.
Cette nuit ma nouvelle vie de pute à domicile commence. Les Mr se succédait. Au minimum il y en avait 3 par jour. J’étais devenu le fonds de commerce de mon père. Il ne me touchait plus lui-même, ne voulant pas abimé la marchandise selon ses dires. J’avais 17 ans quand en revenant du marché je surprend une conversation entre père et fils. Il disait à son fils qu’un des clients lui a parlé d’un bizness de passage de drogue. Qu’il allait m’en faire avaler et je devrais voyage avec cela dans mon ventre. Selon le client mon père peux se faire des millions. Il promettait à son fils de l’envoyer étudier en France grâce à cet argent.
Je fis demi tour et retourne au marché acheter de la nourriture de rat. Je prépare le repas et après avoir fait le mélange fais la table. De toute façon j’avais interdiction de manger à table avec eux.

Après qu’ils aient mangé ils sont aller se vautré dans les fauteuils comme d’habitude. Je me suis assise en face d’eux en souriant. Pour la première fois je souriais le cœur léger car j’étais libéré.
Quelques minutes plus tard les effets ont commencé. Vomissement, sang…. Ils ont compris en me regardant sourire que s’était moi.
Après leur mort je suis allée ramasser tout ce que mon père avait comme argent. De toute façon c’est à la sueur de mes cuisses qu’il l’a obtenu. Il y avait au Total 1.000.000 FCFA.
Je pris quelques habits, mes pièces d’identités et je mis le feu à la maison puis partie sans regarder en arrière. J’ai pris un taxi pour la ville voisine ou je suis restée dans un motel à 7000 FCFA la nuit pendant deux semaines. Je profitait de ma nouvelle liberté pour dormir, me promener. Après cela je pris encore le taxi pour la capitale. J’ai commencé à chercher du travail mais sans diplôme j’ai fini serveuse dans un club Vip. Les pourboires étaient vraiment super mais il fallait se laisser tripoter par les clients. Cela me répugnait car je ne voulais plus jamais qu’un homme me touche sans mon accord. C’est dans ce club que je vis pour la première fois Lucien. Entre âme brisé ont s’est reconnu au premier regard. Il m’a invité à prendre une bière avec lui après mon service. Tout est parti de là. Avant lui personne ne s’était préoccupé de moi. Je voyais dans son regard que je pouvais compter sur lui. Je lui raconte donc toute la vérité sur moi et loin de me juger il a promis de toujours veiller sur moi à partir de se jour et il l’a fait jusqu’à aujourd’hui.
Par la suite il m’a aussi raconter son histoire avec sa vicieuse de mère. C’est devenu lui et moi contre le monde entier.
Mais aujourd’hui tout est finie à cause de cette Milly.
Je connais mon Lucien, il ne va pas se laisser attrapée car contrairement à lui j’ai déjà compris qu’ont s’est fais piégé pour les chèques. S’il m’avait laisser le temps je lui aurais expliquer.
Mon bel AMOUR c’est pour te donner du temps que j’ai accusé Milly. Soit heureux pour nous deux. Je sent mon énergie vitale s’échapper de mon Corps. Je sourit à travers mes larmes. Malgré tout je part heureuse car il m’a aimé. Il vient de me le dire.
PDV EXTERNE
Lorsque les policiers arrivèrent sur les lieux ils ne purent que constater le décès de Lorette.
Après les démarches de rigueur et la recherche hasardeuse de preuves ils purent emmené le corps.
Le corps fut envoyé à la morgue. L’officier qui avait pris l’appel décida d’aller arrêté cette Milly au supermarché à la première heure demain. Il aurait aimé le faire se soir mais avait besoin de mandat.
Il retourne donc au poste, avec le téléphone de Lorette au cas où quelqu’un appellerais, faire le rapport et demander un mandat d’arrêt. Toutefois il laisse un collègue sur place au cas où quelqu’un viendrais car pour le moment ils ne savent pas qui contacter comme membre de la famille.
En effet une heure de temps plus tard l’oncle et sa femme sont de retour et apprennent avec stupeur le décès de LORETTE. Aussitôt l’oncle essaie de joindre Lucas mais se dernier ne décroche pas. Il est pris d’une angoisse soudaine sans savoir pourquoi. Ne voulant pas créer d’ennuis à son neveu il se garde de dire le fond de sa pensée. Pour lui cette histoire selon laquelle Milly aurait tué est un peu tiré par les cheveux. Il ne penses pas qu’elle puisse allez aussi loin. Toutefois il se garde de dire quoi que ce soit et ce contente d’appeler encore et encore son neveu.
PDV LUCAS
J’ai roulé jusqu’à ce que mes larmes m’empêche de voir clairement la route devant moi. Je me suis donc arrêté au bord de la route. En regardant autour de moi je constate que je suis à la limite de la ville. Je n’avais pas Fait attention au chemin que je prenais.
Pour la première fois de ma vie je ressens de la douleur au cœur. Elle a été la première personne pour qui j’ai ressenti de l’amour. Oui je l’ai aimé au début.
La première fois que j’ai posé les yeux sur elle, j’ai reconnu en elle le même regard blessé que moi. La même envie de dominer, de se sentir libre. Cette rage de vaincre et de se prouver qu’on n’est pas ce notre entourage s’évertue à nous dire que nous sommes : RIEN.
En elle j’avais trouver une âme sœur de route. Un compagnon qui pouvait comprendre. Même si au fond de moi je n’étais pas satisfait. Je voulais une personne capable de voir le vrai moi.
Joueur, taquin enfantin, capable d’aimer sincèrement et sans rien attendre en retour. Ce Lucas joyeux, doux qui voulait une vie paisible.
Mais Lorette voulais uniquement prendre sa revanche sur la vie.
Pour elle être riche était la seule façon de dominer car celui qui a l’argent à le pouvoir. J’étais d’accord avec elle sur le principe mais pas sur la forme.
Ne trouvant pas cette personne qui pouvait m’aimer pour de vrai j’ai fini par croire que je n’en était pas digne.
Je me suis donc contenté de Lorette. Après quelques mois de relation j’ai fini par la présenté à ma mère. Ce fut ma vrai Descente au fond du gouffre qui nous conduit ici se soir.
REPOSE EN PAIX LORETTE.
MAINTENANT C’EST SUR QUE TU SERA EN PAIX.
Cette rage qui te consume malgré toi ta changé en une personne dépourvu de sentiments profonds. Oui tu m’a aimé à ta manière.
Gauche peut-elle, possessive surtout comme si j’étais une acquisition. Mais se n’était pas méchant.
Encore une fois pardonne moi. Ce n’était pas prémédité. Je voulais te convaincre de partir pour toujours certes mais pas vers la tombe.
J’ai passé près de deux heures de temps à pleurer et à me parler à moi-même. J’étais émotionnellement vidé.
Je repris la route dans le sens inverse et retourne à l’hôtel.
C’est en voulant mettre mon phone à la charge que j’ai vu les appels manqués de mon oncle. Sachant déjà ce qu’il voulais me dire je n’ai pas juger urgent de le rappeler. J’ai besoin de me remettre de mes émotions pour la suite. Une nuit de sommeil pourra m’y aidé. Je me couche tout habillé et sombre dans un sommeil agité.