Wow... Une gerbe de sang frais jaillit de ses lèvres, elle jeta un regard réticent vers l'homme affalé à côté d'elle et murmura doucement : "Ann". Ses yeux se refermèrent brusquement, sa main retomba mollement...
"Annie!" Un hurlement déchirant émanait de l'homme en vêtement vert.
"Maître, battre en retraite", dit l'homme en blanc à côté. Il avait pour mission de protéger l'enfant dans ses bras. Même s'ils n'avaient pas été blessés, leurs vêtements avaient été lacérés, donnant une scène de désolation.

L'homme en vêtement vert se retourna brusquement, une colère incandescente dans les yeux comme il fixait les gens habillés en noir. Soudain, il sortit une épée flexible de sa taille. Son être irradiait une intention de tuer si forte en sautant dans la mêlée, brandissant son épée contre eux.
L'homme en blanc, serrant toujours l'enfant, vit un tourbillon d'argent danser au milieu d'un groupe d'hommes en noir. La lumière tirait vers l'est, puis vers l'ouest, à gauche puis à droite, ressemblant parfois à un arc-en-ciel perçant le soleil, parfois à une tempête en rotation. Puis, un cri glacial retentit.
Le combat se termina avec l'épée flexible de l'homme en habit vert dégoulinante de sang. Il regardait cruellement le corps de l'homme en noir au sol, tandis que l'homme en blanc le regardait en état de choc, comprenant enfin pourquoi son maître était appelé le Seigneur Diable dans le monde des arts martiaux.
Il rengaina son épée, s'approcha pas à pas, ramassa la femme et l'homme blessé du sol, bondit au loin tandis que l'homme en blanc le suivait de près, tenant le bébé dans ses bras.
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Molly était cachée en dessous, immobile, ses muscles lui hurlant à cause de l'immobilité, pensant avec irritation : "Bon sang, qu'est-ce qu'il fait ? Pas un son, pas un mouvement, il n'est pas encore parti ?"

"Mère..." Une voix étranglée s'échappa. Les yeux noirs d'Ann irradiaient une haine profonde. Son poing serré se relâcha lentement – ils avaient vengé sa mère, mais pendant de nombreuses années, il ne pouvait pas échapper à l'emprise de sa haine.
Mère ? Les sourcils de Molly se relevèrent, réalisant tardivement : "Alors c'est sa mère. Pas étonnant qu'il soit si respectueux. Elle est assez jeune pour être sa sœur. Je n'aurais pas douté."
Son regard s'attarda une dernière fois sur le portrait avant qu'Ann ne se retourne et ne parte.
Elle le regarda partir. Ce n'est qu'alors que Molly osa respirer, se rend compte qu'elle était presque asphyxiee.

"Qui est là?" A peine sorti de la chambre, Ann entendit une faible respiration à l'intérieur, se retourna en colère et retourna dans la chambre. Il avait été négligent ; il n'avait pas remarqué quelqu'un caché dans sa chambre.
Le cœur de Molly monta à sa gorge. Avait-il vraiment entendu sa faible respiration? Elle retint de nouveau sa respiration, espérant contre toute attente. Il ne l'avait pas remarquée auparavant ; il n'était pas susceptible de le faire maintenant. Mais son cœur chuta avec l'approche régulière des bottes officielles, et elles s'arrêtèrent devant son visage.
"Sors." Une voix impitoyable et froide résonna au-dessus d'elle.
Molly resta immobile, supposant dans son esprit qu'il était peut-être en train de la tester, même si la probabilité semblait assez faible.
Ann fixa de manière menaçante la personne dissimulée sous la table d'autel, imperturbable. Il retira avec colère la nappe et tendit la main pour saisir l'individu caché en dessous.
"Lâche-moi." Molly fut brutalement tirée dehors par lui, dans la douleur, elle repoussa la main qui lui serrait le bras.
"C'est toi," Les yeux d'Ann se rétrécirent dangereusement. Saisissant sans pitié son menton, il la questionna : "Pourquoi te caches-tu sournoisement là-dessous ? Ne sais-tu pas que le jardin de pruniers est interdit ? Ou as-tu un désir de mort ?"