Chapter 26
1007mots
2024-08-23 11:10
26. Ruinée
Je regarde mon téléphone pour la millionième fois. Claude n'a pas encore répondu à mon message.
Moi : Hey.. tu ne m'as jamais dit si tu étais intéressé pour jouer ce rôle ? Je suis plutôt sur un court délai ici.

Je repose le téléphone et m'enfonce dans le matelas moelleux sous mon corps.
J'aimais sauter dans le lit quand j'étais jeune. De temps en temps, papa venait dans ma chambre pour me coucher. Oncle Orin m'avait dit une fois qu'après la mort de ma mère, papa était devenu silencieux et distant. Puis il a épousé Joy à peine un an plus tard et bientôt Naoko est née.
Alors je suppose qu'elle est devenue sa chouchou. Parfois je ressens tellement de rancoeur. J'étais seule pendant les deux dernières années. Pour être honnête, Papa n'a pas le droit de me faire la morale.
Je cligne des yeux et sens de l'humidité sur ma joue. Je réalise alors que je pleure. Si je veux arranger ma relation avec Papa, je vais devoir lui dire tout. Comment Joy m'a traité et comment il m'a négligée. Mais est-ce que cela a un sens ? Cela ne ramènera pas mon enfance et mes années d'adolescence.
Mon téléphone sonne et je le prends pour voir la réponse de Claude.
Hot Alain : 'Je veux le faire. Plus d'argent ne fait jamais de mal après tout. Mais je ne veux pas que mon visage apparaisse dans les médias. Est-ce que ce serait possible ?'

Je réfléchis un moment. Ce serait mieux si cette nouvelle reste loin des médias. Parce que les médias vont le scruter et ce ne serait bon pour aucun de nous deux.
Hot Alain : 'Vu comment ils repassent tes clips aux nouvelles. Je suis un peu inquiet.'
Hot Alain : 'Heureusement que mon visage n'était pas clair dans les images de l'ascenseur. Ils l'auraient diffusé aussi.'
C'est amusant de voir comment M et Claude sont des personnes privées.

Moi : 'Oui.. Dieu merci pour la mauvaise qualité des images qui ne permet pas d'identifier mon agresseur. '
Hot Alain : ‘Désolé, je ne t’ai pas demandé plus tôt... Tu vas mieux maintenant ? ‘
Je souris et réponds.
Moi : ‘Oui, je vais beaucoup mieux. D’ailleurs, faisons-le. Je m’assurerai que ton visage ou ton nom ne se retrouvent pas dans les nouvelles.’
Hot Alain : ‘Super. Je veux la moitié de ce que tu reçois. ‘
Mes yeux s’agrandissent, je l'appelle immédiatement.
“Hey Jeanne... “
“Que veux-tu dire par tu veux la moitié ?”
“C’est une supposition vague, mais je pense que tu es effectivement mariée à quelqu'un. Et tu dois recevoir une sorte d’argent de poche.“
Je lève les yeux au ciel. Pourquoi est-il si obsédé par mon mariage ?
'Ton mari serait déçu de toi.' Mes joues deviennent rouges en me souvenant du commentaire qu'il a fait quand j'ai trébuché nue dans son lit. Oh mon Dieu, quelle honte.
“Je ne suis pas-" mariée? J'essaie de lui répondre. Techniquement, je suis mariée. Mais il n'a pas besoin de savoir ça. Non?
“Je ne suis pas mariée Claude ! Et je te paie de ma poche.”
“D'accord,” dit-il d'une voix amusée, comme s'il ne me croyait pas.
Je fronce les sourcils mais l'ignore. Il est en train d’être désagréable encore.
“Je te paierai vingt mille par mois pour ce jeu.”
Il rit.
"Qu'est-ce qui te fait rire ? C'est probablement plus que ce que tu gagnes en tant que décorateur d'intérieur dans ton nouveau travail."
"Je veux cinquante mille par semaine. Allez Jeanne. J'ai vu que ta société de musique se porte bien. Tu m'offres des cacahuètes."
Mes yeux s'écarquillent. Prétentieux, n'est-ce pas ?
"Ce sera vingt-cinq mille par mois. Prends-le ou laisse-le." Je lui dis d'une voix ferme.
Il tss. "Je ne suis pas content... Mais d'accord. J'espère que je recevrai des éloges pour une meilleure performance."
Je lève les yeux au ciel.
"Ouais, on verra bien."
"Et je dois coucher avec toi ?" Il demande, et je ressens un frisson dans mon corps. Je serrai mes cuisses pour contrôler le picotement soudain que je sens monter dans mon intimité féminine.
Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ?
"Je veux cinq mille par nuit si nous dormons ensemble," dit-il, et je réalise que je ne lui ai pas répondu.
"Non!"
"Oh, allez! Je sais que tu peux te le permettre!. Je peux rendre ça intéressant. Tu ne regretteras pas cet argent Jeanne," dit-il d'une voix douce.
J'ai presque envie de le tuer.
"Non, je veux dire non! Nous ne dormirons pas." Je lui dis fermement. Mais mes joues deviennent roses de gêne, comme si je voulais presque cela.
"Oh .. " il dit avec déception dans sa voix. "Mais si nous le faisons, fixons un barème. Ça sera cinq mille pour une nuit."
"Jesus ! Arrête d'être un salaud ou je vais déjà te virer !" j'exclame et il rit.
Je raccroche le téléphone, respirant fortement.
Pourquoi ai-je rougi ? Comment est-ce possible ? Ces deux dernières années, je n'ai jamais ressenti un tel besoin d'être près de quelqu'un. Maintenant, j'ai des bouffées de chaleur autour de Claude et M.
Oh Dieu ! Je fourre un oreiller dans mon visage et gémis de frustration.
....
Il est tard dans la nuit et je suis allongée sur mon ventre, avec un oreiller sous mes cuisses et un doigt dans ma culotte. Je bouge lentement mes hanches, pressant le bout dur, essayant de ressentir ce que j'avais ressenti la nuit dernière sur ce balcon. Les doigts de M me manquent à l'intérieur de moi. Fermes, forts, et épais. Mes doigts sont fins. Je déteste ça.
Je soupire lourdement.
Je ne suis pas sûre si c'est ma commotion ou ma forte envie. Mais je lui envoie un message que l'ancienne Jeanne n'aurait jamais fait.
Moi : 'Je me demande si tes doigts étaient si bons, comment serait le reste de toi ?'
Je pense qu'il m'a ruiné avec son toucher la nuit dernière et j'en veux plus..