12 : Fille dans mon lit
>
Quand je suis sorti de la salle de bain, j'attendais un million de choses.

Je m'attendais à ce que quelqu'un fouine dans mes affaires, ou pire, essaie de voler mon ordinateur portable ou mon portefeuille.
C'était la voix d'une fille, donc je me demande si elle est seule ou avec quelqu'un?
A-t-elle crocheté la serrure, ou ai-je oublié de verrouiller ma propre porte?
Je sais que ce ne peut pas être le service de chambre. Ils ne se plaindraient pas d'avoir froid ou de l'air conditionné.
Probablement juste une ivrogne aléatoire. J'espère vraiment que c'est le cas. Pas quelqu'un d'armé, prêt à me descendre ou faire des bêtises.
La dernière chose à laquelle je m'attendais était de voir des vêtements de fille éparpillés dans toute ma chambre.

Ouais, la fille avec qui j'ai couché... comment s'appelait-elle déjà? Nancy... Naomi?
Sa robe est ici... mais il y a une autre robe.
Je me souviens clairement n'avoir amené qu'une seule fille ici, pas deux. Et elle ne portait qu'une seule robe, pas deux!
Je fais quelques pas et regarde autour de moi, et il ne me faut pas longtemps pour repérer la fille. Allongée nue sur mon lit. Son visage est tourné loin de moi et elle est allongée sur le ventre. Le drap couvre à peine ses hanches; son string en dentelle est suffisamment tentant. Je peux sentir que je me durcis à nouveau.

J'ai couché avec une fille dans la salle de bain il y a à peine une minute. Je pensais qu'une seule fois suffirait à rassasier mon appétit pour la nuit.
Peut-être est-ce son dos mince, sa colonne vertébrale parfaite ou peut-être ses longs cheveux blonds éparpillés sur son dos, à peine cachant quoi que ce soit.
Je marche vers elle et demande, "T'as perdu ton chemin, beauté ?"
Je m'attends à ce qu'elle sursaute ou crie, mais elle ne répond pas. Je tourne autour du lit pour voir son visage, ignorant le fait que je deviens de plus en plus dur à chaque seconde qui passe.
Est-ce une prostituée blonde envoyée dans ma chambre par Claude ? Juste parce que j'ai plaisanté sur sa petite lycéenne, Isha ?
Il sait que cette chambre d'hôtel est ma deuxième maison pour amener des filles.
Est-ce vraiment le cas ou juste mon imagination débordante ? Juste pour pouvoir la toucher. Je secoue la tête. Qu'est-ce qui ne va pas avec moi aujourd'hui ?
Je saisis le drap et le tire sur son corps pour reprendre mes esprits. Puis, je repousse ses cheveux de son visage, et fronce les sourcils.
Qui est-elle, et pourquoi me semble-t-elle familière ?
Je plonge mon doigt dans ses cheveux et en prend une poignée. Je tire un peu. Elle ne se réveille toujours pas. Ses lèvres pulpeuses sont si tentantes, j'ai envie de la nourrir de ma virilité maintenant.
La fille de la salle de bain sort et s'exclame, "Ohh! Waouh."
Je la regarde. Elle est enveloppée dans une serviette.
"Tu ne peux pas rester," lui dis-je.
Elle regarde la fille dans le lit, amusée. "Tu vas aussi faire avec elle ?"
"Si elle se réveille et accepte, alors peut-être..."
Elle rit et ouvre sa serviette juste en face de moi, puis attrape sa robe par terre.
"Je partirai si tu le veux... mais j'ai quelque chose de mieux en tête," dit-elle en mettant son soutien-gorge.
Je pourrais la prendre à nouveau pour soulager mon envie. Pour que cette fille dans mon lit arrête de me tenter. Ou je pourrais appeler la sécurité de l'hôtel pour me débarrasser d'elle. Mais je ne veux pas faire ça. Je la veux juste là où elle est. Dans mon lit. Nue.
Je veux voir ses yeux. De quelle couleur sont-ils?
Je veux la voir marcher. Est-elle gracieuse?
Je veux entendre sa voix. Est-elle mélodieuse?
Putain!
"Et ce serait quoi..." je demande à la fille pour me distraire.
Je m'éloigne du lit et regarde autour de moi et vois son sac à main éparpillé sur le sol avec ses vêtements. Son téléphone aussi. Je saisis le sac pour en sortir sa carte d'identité. Je fronce les sourcils dès que je la vois.
Qu'est-ce que c'est que ce bordel!
Je n'arrive pas à y croire.
Jeanne Dupuy
Comme dans ma femme!
La "Jeanne Dupuy!"
Je l'examine encore une fois.
Oui, c'est bien elle.
Dans la carte d'identité, c'est la même fille potelée que j'ai épousée il y a deux ans. Je jette un œil au visage de la fille dans mon lit. A-t-elle vraiment perdu du poids ou est-ce une autre mauvaise plaisanterie de Claude?
C'est trop de coïncidence qu'elle ait fini dans mon lit bon sang ! Cela me prend un petit moment, mais je réalise que c'est bien elle.
Son visage est mince maintenant. Elle est mince...
Je ris.
Je regarde la fille, Nancy, alors qu'elle marche près de moi. Complètement habillée, prête à partir.
"J'ai toujours eu un fantasme, Martin..." dit-elle d'une voix séductrice tout en passant ses mains autour de mon cou.
"Tu devrais partir", je lui dis doucement.
Je veux refaire l'amour, mais avec Jeanne dans mon lit, cela semble inapproprié.
Ce n’est même pas un vrai mariage… Pourquoi est-ce que je pense comme ça ?
Elle jette un coup d'œil à Jeanne et demande, "Est-ce qu'elle est si spéciale ?"
J'ai envie de lever les yeux au ciel.
"Ne me dis pas que tu es jalouse qu'elle ait le droit de dormir ici et pas toi."
Elle hausse les épaules. "Eh bien, je suis un peu jalouse... Je suis sûre que tu connais son nom, mais pas le mien", dit-elle avec un ressentiment dans la voix et je fronce les sourcils.
"C'est Nancy," je dis, et je vois une lueur d'agacement sur son visage.
Oups, peut-être que son nom est Naomi, mais je n'essaierai pas, juste au cas où je me trompe encore.
"Il y a une chose que tu pourrais faire..." dit-elle, "Je me coucherais dans le lit... puis tu peux la placer au-dessus de moi... son sexe au-dessus du mien... donc quand tu la prendras... je ressentirais chaque poussée que tu feras en elle..." elle murmure à mon oreille.
Je ferme les yeux et prends une profonde respiration. Je saisis son bras et l'emmène vers la porte.
Elle rit. "Je t'ai titillé... n'est-ce pas ?" me demande-t-elle alors que je lui ferme la porte au nez.
Oui, elle a réussi à me titiller. Jolie petite vengeance. Elle a joué avec ma tête juste avant de sortir. Elle savait que je ne coucherai pas avec une fille ivre.
C'était mal d'oublier son nom, et ce n'est pas sympa. Je sais.
…
Je m'assois sur la chaise à côté d'elle et la regarde simplement.
"Merde," je murmure sous mon souffle et enfouis ma tête dans l'appui-tête.
Je me souviens clairement du contrat. Il stipulait que le sexe est optionnel. J'aurais aimé qu'il soit obligatoire de consommer le mariage.
Je regrette soudain de ne pas avoir couché avec elle lors de notre nuit de noces. Je me souviens clairement que je le voulais... Elle était si belle cette nuit-là.
Je ris légèrement. Pourquoi est-elle ivre chaque fois qu'elle me voit ?
J'étais sacrément surpris quand j'ai réalisé qu'elle ne se souvenait ni de moi ni du mariage.
La dernière fois que je l'ai contactée, c'était il y a six mois. Quand j'ai envoyé un gigolo dans son appartement de New York. Elle était tellement furieuse.
J'ouvre mon téléphone et lis son message en colère de cette nuit-là.
Jeanne : 'Pourquoi diable as-tu fait ça, connard ?'
Je me demande si elle jure aussi en personne ?
Moi: 'Je pensais que je devrais accomplir certaines des tâches d'un époux. Comme je ne peux pas personnellement être là pour te faire l'amour, je pensais envoyer quelqu'un pour prendre ma place.'
A-t-elle couché avec ce garçon cette nuit-là?
Soudain, je me sens agité et je déroule la serviette. Assez de ça. Je saisis mon sexe douloureusement dur et le caresse.
Je regarde ses lèvres pulpeuses et j'imagine qu'elles entourent mon sexe épais. Je me stimule pour trouver un soulagement tout en imaginant sa tête montant et descendant le long de mon membre. La tentation de tracer ses lèvres avec le bout de mon membre est sacrément élevée. Je veux étaler mon pré-sperme sur ses lèvres afin qu'elle puisse sentir le sel à son réveil.
Je me retiens à grand peine.
Elle s'étire et se tourne sur le dos.
Et si elle se réveillait? L'idée m'exalte encore plus.
Je veux qu'elle voie ce qu'elle me fait subir en ce moment. Pourquoi est-ce une mauvaise idée d'être ivre et de rester nue dans le lit de quelqu'un?
Le drap glisse sur sa poitrine, exposant ses superbes seins.
Deux magnifiques montagnes.
Je me masturbe plus fort, imaginant ce que ça ferait de glisser mon sexe entre ces deux spécimens parfaits. Cette pensée suffit à me faire jouir. Je jouis plus fort que lorsque je faisais l'amour à cette fille dans mon bain il y a une heure.
Je respire fort en regardant cette belle fille dans mon lit.
Je suis sûr d'une chose maintenant...
Je veux la goûter et je veux m'enfoncer en elle. Vraiment.
Je dois trouver comment?