"La plupart des parfums sont classés par odeur, mais nous voulons présenter quelque chose de différent. Nous prévoyons de les regrouper en fonction de comment une odeur correspond à la profession du client. Maintenant, je veux demander votre avis, si le parfum que nous présentons peut être bien accueilli ou non."
Marc a tendu la main vers le serveur. La femme masquée a rapidement pulvérisé du parfum sur un petit morceau de papier puis l'a remis à Marc.
"Quel groupe aimera ce parfum?" Marc l’a donné à Flore.
Flore a pris le papier et a commencé à renifler. Elle ne savait pas que la femme souriait secrètement derrière son masque.
"C'est difficile à expliquer," Flore a froncé les sourcils et a cligné des yeux, "mais j'ai l'impression que c'est l'odeur dans la salle de classe. Est-ce l'odeur signature d'un enseignant ?"
La femme leur a montré l'étiquette sur la bouteille. Marc a immédiatement souri de satisfaction. "Correct. Et cela ?"
Elle lui a donné un autre papier.
"Waouh ...." Flore a ri étonnée. “Comment pouvez-vous être aussi spécifiques? Vous êtes vraiment un génie, Monsieur Marchal. On dirait un employé de banque.”
Le sourire de Marc s'est élargi. “C'est le résultat de plusieurs années de recherche et d'enquêtes. Intéressée pour continuer ?”
Flore acquiesça avec enthousiasme. Après avoir sniffé le troisième papier, elle soupira d’incrédulité. "Celui-ci me donne l'impression de regarder un barista à l'œuvre dans son café.
Flore a toujours aimé ce qui était nouveau et unique. Pas étonnant que ses yeux pétillent. Cependant, lorsqu'elle a vérifié la quatrième odeur, son sourire s'est estompé. Elle a regardé la femme masquée perplexe.
“On dirait que vous n'avez pas pulvérisé celui-ci, Mademoiselle.”
La femme a pulvérisé à nouveau le papier. Cependant, après plusieurs reniflements, l'expression de Flore est restée la même.
"Qu'est-ce que c'est ?" Marc a pris le papier et l'a reniflé." Pourquoi n'y a-t-il pas d'arôme ?
Soudain, Flore a eu le vertige. Sa poitrine était serrée et son corps était chaud. Elle baissa les yeux, essayant de reprendre son souffle. Cependant, la sensation étrange n'a fait qu'empirer.
Remarquant le malaise de Flore, Marc lui toucha l'épaule. "Flore, ça va ?"
Flore bougea spontanément ses épaules, se retirant de la touch de Marc. Un sentiment d'horreur avait surgi dans son cœur. C'était comme si elle était aspirée dans le passé.
Ce que vivait Flore était très similaire à ce qui s'était passé il y a quatre ans et demi. Bien qu'il n'y ait pas de somnolence comme avant, le pressentiment dans son cœur était exactement le même. Quelque chose n'était pas normal avec elle.
"M. Marchal, je dois partir maintenant."
Cependant, Marc ne répondit pas. L'homme baissa aussi son regard. Sa main fut placée sur son cœur.
"Ceci ...." Son regard se tourna vers le côté. "Qu'est-ce que vous nous avez donné ?"
La jeune femme recula lentement. Après avoir jeté la bouteille du liquide inodore contre le mur, elle sortit en courant et verrouilla la porte.
Flore regarda la bouteille brisée avec un air perdu. Elle ne savait pas où le liquide avait éclaboussé, mais elle réalisa qu'elle avait été piégée.
"Ils avaient raison," soupira Flore, ses yeux commençant à se remplir de larmes. Sa voix sonnait désespérée et pleine de regret. "Tu n'es pas un homme bien."
"Non, Flore. S'il te plaît ne te méprends pas. Je ne comprends pas non plus pourquoi c'est comme ça."
Après avoir regardé Marc avec horreur, Flore se dirigea vers la porte. Malheureusement, peu importe combien de fois elle pressait le bouton de la porte, la porte restait fermée.
"Dites vite à vos hommes d'ouvrir la porte !"
"Ce n'est pas mon plan, Flore. Je ne veux pas te piéger. Calme-toi maintenant. J'appelle à l'aide. D'accord ?"
Marc sortit son téléphone de sa poche. À ce moment, un message provenant d'un numéro inconnu arriva.
'Amuse-toi bien, Marc. Profite de ta nuit ! Tu peux partir après avoir accompli ta mission.'
"Mince!"
Marc saisit son téléphone puis se dirigea vers Flore. La jeune fille qui se tenait près de la porte se décala de l'autre côté. "Ne t'approche pas!"
Serrant les dents, Marc pointa le message qu'il avait reçu. "C'est l'œuvre d'Antoine Weber. Il m'a demandé de te débarrasser d'Edgar hier, mais j'ai refusé. Je ne savais pas qu'il utiliserait de telles méthodes infâmes."
"Si tu n'as vraiment pas de mauvaises intentions envers moi, ouvre vite cette porte!"
Une seule larme tomba sur la joue de Flore. Elle réalisa que la drogue s'était complètement répandue dans chaque cellule de son corps. Plus son effet était fort, plus son inquiétude grandissait.
Tout en riant de dépit, Marc contacta son assistant. Étrangement, le numéro n'était pas actif. Il appela ensuite le gérant du bar. Cependant, les résultats étaient également nuls.
"Mince," grogna-t-il en fermant les yeux. Il pouvait sentir la drogue commencer à prendre le contrôle de son corps.
Se rendant compte qu'elle ne pouvait pas compter sur Marc, Flore appela Alexandre. Elle savait que l'homme la suivait et qu'il pourrait être debout à l'extérieur. Cependant, lorsqu'elle constata que son numéro était inactif, tout son corps trembla.