Chapter 8
1027mots
2024-07-10 11:20
Il est arrivé juste au bon moment, Delilah commençait à se sentir suffoquée par toutes les questions qui lui étaient posées par les journalistes.
Cependant, au moment où il lui attrapa la main et la déplaça loin des journalistes, elle lui fut très reconnaissante. A la sortie du bâtiment, elle remarqua que Lainey la regardait toujours avec incrédulité. Néanmoins, c'était le moindre de ses soucis, elle obtiendrait ce qui lui revient.
"Te sens-tu mieux ?" Demanda-t-il après l'avoir aidée à monter dans sa voiture noire qui était garée sur le parking.

"Oui, merci beaucoup. Je réalise à quel point il est difficile de gérer tous ces journalistes et je me demande comment tu y arrives. De toute façon, je suis juste contente que tu sois venu à mon secours, qu'aurais-je fait sans toi ?"
"Tu n'as pas besoin de me remercier. Je suis maintenant ton mari et je te protégerai de toutes ces personnes qui veulent te faire du mal. Nous ne nous connaissons peut-être pas beaucoup, mais c'est quand même ma responsabilité de veiller sur toi."
"Tu m'as donc vraiment enquêté. Je le savais, mais je n'en étais pas sûr."
"Oui, je suis un homme d'affaires et je n'entre jamais dans un accord les yeux fermés. Je devais juste découvrir tout de toi. Pensais-tu que j'étais capable de vivre avec une parfaite inconnue dans ma maison sans faire mes recherches ? Quoi qu'il en soit, félicitations ma chère épouse, je connais maintenant tes capacités."
"Cela signifie-t-il que j'ai réussi à te convaincre ? Parce que je dois admettre que ce n'était pas facile de monter tout ça en tant que chef de projet qui ne le voulait pas au départ. Cependant, de mon côté, j'ai vu cela comme une occasion de me prouver."
"Je ne suis pas encore convaincu car je dois en savoir plus sur toi. Tu n'as pas terminé le projet et je dois aussi évaluer tes compétences entrepreneuriales. Tu pourrais avoir les compétences techniques, mais en termes de business, c'est un désastre et c'est encore pire."

"Ne t'inquiète pas, je m'assurerai de te convaincre" Delilah lui fit un sourire charmant.
Delilah était épuisée par toutes les activités de la journée, elle reposa sa tête sur le fauteuil et s'endormit aussitôt. Mais elle lui était tout de même très reconnaissante d'avoir quelqu'un à ses côtés.
Quand Ezekiel regarda à ses côtés, il ne put s'empêcher de fixer son visage angélique et magnifique. Maintenant qu'il avait une bonne vue, elle était une femme d'une beauté à couper le souffle aux traits doux et soyeux. Son visage était impeccable avec une longue chevelure noire.
Il passa ses mains et caressa doucement ses joues, ce qu'il avait voulu faire depuis un moment mais il se retenait. Elle ressentit la douce toucher de sa main sur sa peau et se déplaça légèrement sur la chaise.

En arrivant à la maison, il la souleva et la porta à la maison comme une mariée, elle s'adaptait parfaitement sur son large torse et il fronça les sourcils à l'idée de combien il commençait à être doux avec elle.
Delilah pensait qu'elle rêvait lorsqu'elle sentit quelqu'un la soulever, elle ouvrit immédiatement les yeux et rencontra une paire d'yeux bleus qui fixaient son regard.
"Chut… retourne dormir", murmura Ezekiel en la posant sur l'énorme lit.
Mais elle était déjà éveillée et l'idée d'être portée par l'homme qu'elle n'arrivait toujours pas à croire être son mari chassait le sommeil.
"Je n'arrive pas à dormir." Il était assis si près d'elle que son cœur s'était mis à battre avec férocité. Ses joues étaient maintenant d'un rouge comparable à celui d'une tomate. Elle rougissait à vue d’œil.
Il leva la main et pinça doucement ses joues en jouant.
"Tu rougis."
"Non, je ne rougis pas, pourquoi je rougirais ? Ce n'est pas comme si nous étions un vrai couple, nous sommes juste mariés sur papier et c'est tout ce qu'il y a dans cette relation. Je ne vois aucune autre raison pour laquelle je devrais me sentir ainsi à ton égard."
"C'est parce que tu me trouves attirant ? Veux-tu que je réalise tes rêves les plus fous ? Nous pouvons consommer notre mariage tout de suite." Il dit en souriant malicieusement.
"Dans tes rêves, je vais bien."
"Très bien, ne te plains pas plus tard parce que j'ai proposé mais tu as refusé. De toute façon, demain nous irons en ville pour que tu puisses te faire belle, mes parents t'attendent avec impatience."
Ses épaules se tendirent à l'idée de devoir affronter des gens qu'elle savait probablment ne pas l'accepter. Il vit ses yeux bruns se froncer de peur alors qu'elle essayait de cacher son visage.
"Ne t'inquiète pas, ils sont très sociables. Pouvez-nous au moins essayer de nous connaître ? Nous ne pourrons pas les convaincre si chaque fois que je me rapproche de toi, je te vois tendue. Détends-toi un peu et laisse les choses se faire par elles-mêmes. Quand nous arriverons à la maison, je veux que nous puissions agir affectueusement l'un envers l'autre. Par là, je veux dire que tu dois apprendre à m'embrasser et à me prendre dans tes bras naturellement."
"Tu ne peux pas me blâmer, nous sommes complètement étrangers."
"D'accord, commençons par se tenir la main." Il tendit sa grande main et prit la sienne. Elle pouvait sentir sa chaleur envahir tout son corps et adorait le confort qu'il lui apportait.
"Tu vois, je ne t'ai pas mordue. Alors essaies de te détendre quand nous sommes ensemble. Je te promets que je ne te toucherai pas si tu n'es pas prête."
"Merci de comprendre."
Il se rapprocha pour l'embrasser sur le front mais par accident, elle leva la tête et leurs lèvres se rencontrèrent de façon inattendue. Il s'arrêta un instant pour observer sa réaction puis décida de l'embrasser.
Ses lèvres glacées rencontrèrent les siennes d'abord dans des baisers doux et lents qui se transformèrent progressivement en un baiser urgent et passionné. Il dévorait sa bouche avec une faim exigeant qu'elle ouvre la bouche et se soumette totalement à lui. Quand il s'arrêta finalement, elle cacha son visage dans le creux de son cou pour reprendre son souffle.