Fabiola
- Merci, ma chérie, tu as toujours eu une bonne oreille pour moi. Tu resteras toujours dans mon cœur.
- Comment s'appelle la fille qui a pris ton cœur ?
- Elle s'appelle Ariane.
- Et est avec qui actuellement ? si ce n'est pas trop indiscret.
- La morte.
- Quoi, elle est avec la morte ? Attends, tu parles bien d'Auracio, le Don Italien !
- Oui, effectivement et c'est aussi mon partenaire en affaires.
- Wahou , Tu ne peux pas essayer de l'oublier ?
- Pourquoi ? Parce que c'est la morte ?
Peu importe avec qui elle est actuellement, elle sera bientôt mienne.
C'est tout ce qui compte pour moi.
- Mais, tu sais ce que ça pourrait créer comme conflit, tu pourrais en perdre la vie, s'il te plaît, réfléchis bien avant de la kidnapper , tu peux avoir toutes les femmes que tu veux, tu es beau, riche et influent , qu'elle femme ne voudra pas être avec toi ?
- Je sais bien tout ça, mais c'est comme s'il me manquait quelque chose, j'ai essayé pendant plusieurs mois, de laisser tomber, de ne plus penser à elle.
Mais je n'y suis jamais arrivé. Je suis décidé à aller au bout, à l'avoir pour moi
peu importe ce cela pourrait engendrer.
Elle m'appartiendra .
- J'ai peur pour toi, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
- Je sais, ma chérie, je sais ! Mais sache qu'il ne va rien m'arriver , ne t'inquiètes pas pour moi.
Après ces moments de confidence, on s'embrasse une dernière fois avant de se séparer.
Je sors de l'hôtel, croyant retrouver Jorgi, mais c'est sur Nathan que je tombe, c'est lui qui est venu me chercher , pour la première fois de ma vie je suis gênée, qu'il me voit sortir d'un plan de cu.
J'ouvre la portière pour m'asseoir à côté de lui.
- Bonjour Nathan
- Bonjour Boss, bien dormir ?
Je rougis en le regardant, comme une lycéenne, je m'en de toujours perdre mes moyens en face de lui.
- Oui, ça c'est bien passé.
- Il n'y est pas allé de main morte, vu comment tu marches, ça à dû être torride.
- Je n'ai pas l'intention de partager mon intimité avec toi, sache rester à ta place.
ce n'est pas parce que nous avons couchés ensemble que tu vas te permettre ce genre de discussion avec moi. Pourquoi ce n'est pas Jorgi qui est venu me chercher ? Qu'est ce qu'il fou là-bas ?
Il Sert les mâchoires
- Excusez-moi madame, cela ne se reproduira plus . Jorgi avait une réunion d'urgence, c'est pourquoi il n'a pas pu venir vous chercher.
Le retour se fait dans un silence lourd, gêné. Dès qu'on rentre Au QG, je sors pour aller dans la salle de réunion pour voir de quelle réunion il s'agit .
Je le retrouve avec quelques éléments.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Nous avons une cargaison qui a été prise par la police.
- Comment cela est-il possible ? Où est le policier que nous payons chaque fois ?
- Cette fois-ci, il n'était pas présent.
- Pourquoi ? Et pourquoi ne nous a-t-il pas prévu ? Allez le chercher !
- J'ai déjà envoyé des personnes chez lui
mais sa maison est vide, il n'y a personne .
- Sa femme et ses enfants, où sont ils.
- On ne sait pas, ils ont tous disparu.
j'ai demandé des recherches immédiates
D'ici la fin de la journée nous serons situés.
- Qui peut être derrière ça ? ce n'est pas anodin, tout ça est prémédité . Je dois savoir qui a assez de couilles pour me provoquer , la personne ne tient pas à sa vie. Jorgi j'attends des réponses avant la fin de la journée .
Moi qui devais voyager , voilà que ce genre de nouvelles me tombe sur la tête.
Qui peut être à la base de cette situation ? Nous n'avons jamais été confrontés à une situation pareille.
Jorgi vient m'informer que les recherches sont terminées, ils ont quitté hier soir le pays pour Cuba ! Quelle désillusion !
- Que faisons-nous maintenant ? me demande-t-il .
- Vérifiez les appels passés pendant toute cette année, je veux savoir avec qui il a parlé, vérifiez son compte bancaire quels sont les montants qu'il a reçus , et d'où vient cet argent, on pourra tracer la provenance de l'argent.
Maintenant, appel le président qu'il m'aide avec cette cargaison, s'il décroche, passe le moi.
Il décroche à la première sonnerie :
- Bonjour mon mignon
- Ho, quelle délice d'entendre cette voix mélodieuse. Femme fatale, que me vaut l'honneur de ton appel.
- Mon chou, je suis très en colère contre toi.
- Pourquoi ma colombe est-elle en colère, qu'ai-je fait pour provoquer ta colère, dis-le moi vite pour que je puisse remédier à la situation.
- Et bien, moi qui croyais que tu portais une attention particulière à mes affaires.
- Bien Sûre ma chérie, qu'est-ce qui s'est passé ?
- Figure toi que des éléments des gardes de côte, ont mis la main sur ma cargaison, tu ne leur as pas dit de ne pas toucher à mes affaires ?
- Ma chérie calme toi, donne moi le numéro du conteneur, tu pourras récupérer tes conteneurs dans une heure de temps.
- Mais il va falloir que tu règle cette histoire, je ne veux plus de ce genre situation, tu dis que tu m'aimes et tu laisses des personnes s'attaquer sans peur à mes affaires, je ne suis pas contente, ha là, il faut que je te le dise , je ne suis pas contente.
- Calme toi, ma chérie, je te rappelle dans une minute.
Nous raccrochons ensemble.
Jorgi et ont se regarde et on éclate de rire, ensemble, espèce d'idiot, tu me servira au moins à quelque chose.
- Tu sais que tu es dangereuse ?
- Bien-sûr, aussi fatale que la mort.
Il me rappelle effectivement une minute
plus tard .