"D'accord, je suis à la maison.." Amelia remarqua l'expression de sa mère. Elle savait qu'elle ne voulait pas l'inviter à la maison. "On peut se retrouver au café à quelques rues d'ici", ajouta-t-elle rapidement.
"D'accord. Je te retrouve dans 20 minutes." Harrison dit avant de raccrocher.
Amelia lança un regard curieux à sa mère. "Quoi ?" demanda Mme Nelson quand elle remarqua son regard.

"Tu ne voulais pas qu'il vienne ici ?" demanda Amelia.
"Rocky ne veut pas qu'il vienne ici." répliqua Mme Nelson.
"Mère, vraiment ?" siffla Amelia. "Rocky n'est pas mon petit ami et Will est juste un détective qui fait son travail."
"Un détective qui te plaît ? Hmm ?" demanda sa mère.
"Maman ! C'est délirant. Tous les hommes de la rue ne sont pas amoureux de moi." Amelia prit son sac et se prépara à partir.
"Je sais ce que j'ai vu et j'ai dit ce que j'ai dit." Mme. Nelson dit. "De toute façon, ce sont deux bonnes personnes. Mais je préfère Rocky, il est plus riche et célèbre." Elle ajouta.

Amelia leva les yeux au ciel avant de quitter la pièce.
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Au café. Amelia attendait le détective Harrison. Il se tenait à la porte, essayant de repérer Amelia parmi la foule qui s'était formée. Amelia lui fit signe.
"Je suis désolé de t'avoir fait attendre," dit Harrison, prenant le siège en face d'Amelia.

"Je croyais que tu avais dit vingt minutes. Amélia a remarqué, poliment.
"Oui, je suis désolé. J'ai dû procéder à une arrestation sur mon chemin ici. C'était un jeune garçon. Conduite en état d'ivresse et il n'a même pas de permis. Imagine ça." Harrison expliqua.
Amelia rit. Harrison comprit immédiatement qu'il n'était pas censé discuter de ça avec elle.
Harrison se racla la gorge. "Il y a quelque chose que je dois te dire." dit le détective Harrison, l'inquiétude marquée sur son visage.
"Vas-y," dit Amelia avec impatience.
"Mme Lydia a appelé à l'aide plus tôt dans la journée. Elle a été attaquée par un homme chez elle. Il a réussi à s'échapper avant l'arrivée de la police, elle est actuellement à l'hôpital en traitement." Harrison expliqua.
Amelia fut secouée. "Quoi ? Elle va bien ? Qu'est-ce qui s'est exactement passé ?"
Harrison répondit "Elle a quelques blessures mais selon le médecin, elle est stable pour le moment."
Amelia soupira de soulagement. "Dieu merci. "
"Cet incident, cependant, soulève des inquiétudes. Je pense que tu pourrais être en danger toi aussi. Tu as été attaquée une fois, Mme Lydia qui était censée être notre suspecte a également été attaquée. Nous ne pouvons pas ignorer la probabilité que le criminel à l'origine de tout cela ne te poursuive pas de nouveau." Harrison continua.
La panique traversa Amelia. Ses mains tremblaient sur la table. Harrison le remarqua et les saisit immédiatement.
"Reste calme. Je suis là. Il ne va rien t'arriver, ni à toi ni à ta famille, sous ma surveillance." Amelia hocha la tête, essayant de se ressaisir.
"Nous devons prendre des précautions. As-tu un autre endroit où tu pourrais séjourner temporairement, peut-être chez un ami ou un membre de ta famille ?"
Surprise et anxieuse en même temps, Amelia exprima sa voix. "C'est incroyable. Je n'ai jamais pensé que ça pourrait en arriver là."
"C'est d'accord, Amelia. Je comprends. Mais tu sais que c'est juste une précaution jusqu'à ce que nous attrapons la personne responsable de l'attaque contre toi, Mme Lydia et la personne derrière la mort de M. Kent. N'oublie pas, l'assistant de l'hôtel a également été assassiné." Harrison expliqua.
"Je comprends ça, détective." commença Amelia. "Mais je ne peux pas laisser mes enfants ou ma mère seuls. Et mon travail, alors ?"
"Tu te soucies encore de ton travail à ce stade ?" demanda Harrison. "Tu devrais te soucier de ta vie. Je veux que tu sois en sécurité. Je veux que tes enfants et ta mère soient en sécurité, Amelia."
Ils étaient tous les deux silencieux pendant un moment. Amelia essayait de digérer ce que Harrison avait dit. "J'ai un petit appartement à la campagne. J'y passe mes congés. Tu peux y rester un moment. Avec ta mère et tes enfants." Ajouta Harrison, inquiet.
Amelia était perplexe par la gentillesse du détective Harrison. Elle se souvenait que sa mère prétendait qu'il l'aimait. Elle remarqua que ses mains étaient recouvertes des siennes. Elle retira lentement ses mains, essayant de ne pas attirer son attention sur cette action. "Es-tu toujours aussi gentil avec les gens ?" Demanda Amelia.
"Eh bien, je suis un détective. Mon travail consiste à être gentil." Il répondit. "Mais je n'ai jamais invité personne chez moi auparavant. J'aime vraiment cet espace-là." Ajouta Harrison.
"Alors pourquoi moi ?" Demanda Amelia.
Harrison ricana. Je ne rencontre pas tous les jours une mère célibataire de quadruplés dans mon travail. Tu attire beaucoup l'attention."
Amelia sourit. Sa tension avait d'une manière ou d'une autre diminué grâce à l'humour de Harrison. "Je parie que tu n'en rencontreras jamais aucun autre."
"Je ne pense pas que je veuille," plaisanta Harrison.
"Merci, détective Harrison. J'apprécie votre préoccupation et tout ce que vous faites pour nous aider." Dit Amelia.
"C'est bon, Amelia. Alors, quand emménages-tu ?" Demanda-t-il. "Je m'assurerai qu'il y a une présence policière supplémentaire autour de la maison. Je ferai de mon mieux pour vous protéger tous.
Amelia soupira. "À ce sujet, je vais devoir consulter ma famille à ce sujet. Je ne peux pas juste prendre la décision."
Harrison acquiesça. "Je comprends. Fais-le très vite. Je ne peux pas te garantir ce qui peut se produire à n'importe quel moment maintenant si tu continues à traîner dans le coin. Ce criminel est partout et je ne semble pas savoir comment."
"Donc, Mme Lydia n'est plus la suspecte ?" Demanda Amelia.
"Elle l'est toujours. Il se trouve simplement que nous en avons un autre maintenant, étant donné que tu as été attaquée par un homme et je veux supposer que c'est le même homme qui a attaqué Mme Lydia." Expliqua Harrison.
"Je vois," s'exclama Amelia.
"Puis-je te poser une question?" Dit Harrison, en haussant un sourcil.
"D'accord. Vas-y" répondit Amelia.
Harrison se racla la gorge. "À propos de ce que j'ai dit l'autre fois. Je ne voulais pas m'imposer. J'étais juste curieux de la façon dont M. Miller a réagi.
Amelia semblait confuse. "Qu'as-tu dit?"
"Concernant le fait que tu es une chose!" dit faiblement Harrison.
"Oh, ça. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter" rétorqua Amelia.
"Alors tu es vraiment une chose." s'exclama Harrison.
"Non, je t'en prie. Et arrête de le dire comme ça. Une chose?" Amelia l'imita.
Harrison sourit. "C'est mon patron et nous sommes assez proches. Vraiment proches." ajouta Amelia.
Le silence reprit de nouveau. Harrison profita de l'occasion pour étudier la réaction d'Amelia à ce qu'elle venait de dire. Il brisa le silence.
"Tu l'aimes?" demanda Harrison.
"Quoi?" s'exclama Amelia. "Pourquoi dirais-tu quelque chose comme ça? Je l'aime en tant que patron et ami, oui.
"C'est assez évident. Pas parce qu'il est ton patron ou ton ami. Tu l'aimes."
Amelia ajusta sa posture sur son siège. "Peux-tu arrêter d'essayer de jouer au détective?
"Je suis un détective." s'exclama Harrison.
"Alors arrête d'être un détective autour de moi." Elle répliqua brusquement.
"Vraiment ? Je peux faire ça ?" demanda Harrison, excité.
Son attitude fit sourire Amelia. Il agit comme un bébé quand il est excité.
"Pouvons-nous parler de quelque chose de moins personnel ?" demanda Amelia. Mais avant que Harrison puisse répondre, son téléphone sonna.
"Excusez-moi," dit Amelia avant de répondre à l'appel. L'appel venait de sa mère.
"Tu dois rentrer à la maison maintenant"