POINT DE VUE DE NORAH :
"Pourquoi la réunion d'Arthur prend-elle autant de temps, je suis si fatiguée et pour couronner le tout, le fauteuil n'est pas très confortable pour mon état de grossesse. J'ai déjà mal au dos.
Je suis allée au bureau de la secrétaire et j'ai encore frappé à la porte.

"Qu'est-ce que c'est encore ?" a-t-elle crié, on dirait qu'elle est contrariée par quelque chose.
"Qu'est-ce que tu veux, toi, la minable, je t'ai déjà dit que M. Arthur est en réunion. Quelle partie de cette phrase en anglais ne comprends-tu pas?" a-t-elle crié en se levant.
"En fait, ton temps ici est révolu" a-t-elle dit en prenant son téléphone.
"M. Arthur ne t'attend pas. Tu es juste là pour mendier de l'argent, c'est ce que les gens comme toi font toujours. Tu abuses de la moindre opportunité qui t'est donnée" a-t-elle dit durement.
"S'il vous plaît, ne me parlez pas comme ça. Tout ce que je demande, c'est de voir mon....."
"Tais-toi et sors de mon bureau,

Qui es-tu pour me dire comment te parler ?" a-t-elle dit à haute voix, attirant l'attention des autres employés.
"M. Alvin, pourriez-vous envoyer l'un des agents de sécurité à mon bureau? quelqu'un perturbe ma tranquillité" a-t-elle dit au téléphone.
Dieu, c'est de plus en plus embarrassant et inutile...
J'étais sur le point de partir quand l'un des gardes en uniforme est arrivé...

"Madame, vous m'avez appelé" a-t-il dit.
"Cette femme n'a pas de rendez-vous avec M. Arthur mais elle insiste pour le voir. S'il vous plaît, faites-la sortir" a-t-elle ordonné.
"S'il vous plaît, ne me touchez pas. Je pars déjà", ai-je dit à la sécurité alors que je commençais à sortir.
"Norah ?" J'ai entendu mon nom être mentionné.
"Qu'est-ce qu'il se passe ici ?" il est venu à mes côtés.
"Léon ?" Ai-je appelé.
"Je ne suis seulement venu que pour chercher ..."
"Monsieur Leon, elle est venue demander Monsieur Arthur et puis, je lui ai dit qu'il est en réunion. Tenez-vous bien, elle n'a pas pris de rendez-vous " son secrétaire a dit, m'interrompant.
"Je vois ..." Leon a ri de façon impertinente.
"Sais-tu qui elle est ?" il a demandé, appuyant un doigt sur ses lèvres.
"Oui Monsieur, elle était la nounou de Bianca mais ne travaille plus pour lui. Je suis sûr qu'elle est ici pour suppliquer" Elle a répondu avec confiance.
"Oh, vraiment, ? ... nous verrons cela" dit Leon alors qu'il commençait à utiliser son téléphone.
"Mec, sors de ton bureau pour une seconde. Je suis dehors" Leon a dit au téléphone en regardant Snyder et a souri à nouveau de manière malicieuse.
POINT DE VUE D'ARTHUR :
"Léon, je jure devant Dieu que cela vaut mieux être important" ai-je répliqué en sortant de mon bureau.
"Norah, tu es ici" ai-je dit, me rapprochant d'elle alors que je déposais un doux baiser sur son front.
Elle semble un peu tendue et triste ...
"Qu'est-ce qui ne va pas ?" demandai-je en passant mon bras autour de sa taille.
"J'ai surpris votre secrétaire en train de harceler votre femme", dit Léon, plaçant ses mains contre sa poitrine.
"En fait, elle a appelé la sécurité sur votre femme", ajoute Léon.
"Femme ?" demanda Snyder, l'air perplexe.
"Je ne savais pas qu'elle était votre femme. J'ai....j'ai.... pensé qu'elle avait cessé de travailler pour vous", balbutia Snyder.
En entendant cela, je me suis mis en colère....
"Je peux ignorer tous vos défauts et erreurs, mais je ne vous pardonnerai pas celle-ci. Vous pouvez me manquer de respect, mais je ne vous permettrai pas de manquer de respect à cette femme. Elle est ma femme et je ne plaisante pas avec elle", dis-je en colère.
"S'il vous plaît, M. Arthur..... je ne l'ai pas fait. C'était une malentendu", bredouilla-t-elle.
"La sécurité vous accompagnera", interrompis-je avant qu'elle puisse dire quoi que ce soit.
"Madame Norah, je vous en prie, je suis désolé. Aidez-moi à lui demander pardon, je ne peux pas arrêter de travailler", dit-elle en s'approchant de Norah.
"Apparemment, tu n'as pas compris ce qu'il vient de dire. Il a dit que tu es congédiée et tu as juste trois minutes pour rassembler tes affaires", ordonna Leon.
"Sécurité, on dirait que vous ne faites pas bien votre travail", ajouta-t-il.
En colère, je me précipite dans mon bureau, tenant la main de Norah.
"Euhmm, je pense que je vais vous laisser un moment. Ami, je te verrai plus tard", dit Leon.
"Norah, prends soin de toi et du bébé", sourit-il.
"Merci Leon" dis-je sincèrement. Je sais que mes amis seront toujours là pour moi. De cela, j'en suis certain.
"Norah, tu devrais apprendre à te défendre" dis-je, dès que Leon est parti.
"Mais moi,... Je voulais lui expliquer, elle ne m'a pas donné la chance de parler" a-t-elle dit.
"Non, Norah, quand les gens comprennent ta faiblesse, ils te piétineront si fort que tu n'auras pas l'occasion de te relever" J'ai essayé de la raisonner.
"Ce n'est pas de ma faute Arthur, elle m'a dit que tu étais dans une réunion très importante et j'en ai donc déduit que tu ne voulais pas être dérangé" a-t-elle répliqué.
"Tu étais là depuis ce moment-là ?" lui ai-je demandé, surpris.
"Oui" a-t-elle répondu.
"Mais après la réunion, je ne t'ai pas vue dans le couloir" ai-je dit.
"Peut-être que c'était le moment où je me suis levée pour aller faire pipi" a-t-elle répondu.
"Je savais que ta secrétaire ne m'aimait pas, au vu de ma dernière expérience avec elle, mais je ne savais pas qu'elle serait encore aussi méchante" a-t-elle dit.
"Hé, ne t'inquiète pas pour ça. Ce n'est pas de ta faute, d'accord. Certaines personnes sont simplement naturellement comme ça" ai-je dit en lui caressant la tête sur ma poitrine.
"Mais comme je l'ai dit, apprends à te battre pour toi-même parce que quand les gens te perçoivent comme une victime facile, ils aimeront toujours profiter de toi" J'ai essayé de la raisonner.
"D'accord...." a-t-elle répondu, j'espère qu'elle comprend ça. Je n'aime pas la voir se faire mal comme ça.
"Maintenant, où est mon déjeuner. J'ai faim ?" ai-je demandé tout en passant amoureusement ma main sur son dos.
"Oops, je l'ai laissé dans le couloir" a-t-elle dit, mignonne, en levant les sourcils.
"Laisse-moi aller le chercher" ai-je ri alors que je sortais du bureau.