Chapter 60
1110mots
2024-06-17 00:51
POINT DE VUE D'ALLYSON
En s'approchant de l'entrée de son bureau, elle vit M. Botoski assis dans le passage menant à son bureau, à la station d'attente très absorbé par son téléphone. Il a à peine reconnu sa présence.
Elle arrêta de marcher quelques secondes pour l'examiner de près.

Il a l'air tout beau et bien habillé. Je suppose qu'il a fini avec l'incident de la perte de sa entreprise. Eh bien, tant mieux pour lui. Elle pensa pour elle-même.
Elle leva la tête, se ressaisit et commença à marcher avec une allure confiante, sans donner la moindre indication que son esprit est en feu.
"M. Botoski, à quoi dois-je cette visite?" dit-elle avec assurance mais aussi en le regardant de manière obtuse.
"Oh, Audrey ma très chère vieille amie perdue" dit M. Graham Botoski, en se levant.
Ce n'était pas la réaction qu'Audrey attendait. Pour un moment, elle avait l'air désorientée et abasourdie.
"Venez dans mon bureau, s'il vous plaît" dit-elle en montrant le chemin.

"Je suis venu reprendre ce qui m'appartient légitimement" dit M. Graham en s'installant sur le siège qui lui avait été montré, en face de son bureau.
"Qu'est-ce que vous avez ici, si je peux demander M. Botoski?" elle a ri, le faisant passer pour le fou..
"Pour récupérer mon entreprise bien sûr, qu'est-ce que vous pensez?" il a plissé les yeux sur elle.
"Alors parce que vous avez un peu de monnaie dans votre poche à dépenser. Portant un costume Armani et une chaussure en cuir Hugo, vous pensez que vous pouvez maintenant me faire face pour récupérer votre entreprise, hein?" elle dit, en lui souriant.

"Oui, c'était mon entreprise et c'est toujours mon entreprise" a calmement répondu M. Graham.
"Avez-vous des preuves ou un dossier contre moi. Vous l'avez signé volontiers à moi. Avez-vous développé une sorte d'amnésie?" elle demanda avec un sourire méprisant.
"Je n'ai pas besoin d'un procès contre toi. J'ai déjà récupéré ma société, alors pourquoi passer du temps et de l'argent en justice alors que nous savons tous les deux que tu n'as pas un sou maintenant pour te permettre de prendre un avocat. Après tout, tu as tout signé volontairement en ma faveur. Dieu merci, je ne suis pas le seul à souffrir de 'Amnésie'" dit-il, lui rendant le regard moqueur qu'elle venait de lui lancer il y a quelques temps.
Immédiatement après avoir dit ça, Audrey est devenue très effrayée et désorientée à nouveau. Elle ne pouvait plus le cacher cette fois-ci.
"C'est ma société et tu ne peux pas insinuer que j'ai signé la société en ta faveur. Je ne suis pas assez stupide pour avoir signé ma société en ta faveur" Elle a crié, perdant la contenance qu'elle a essayé si durement de garder.
"C'est la preuve que j'ai maintenant récupéré ma société" Monsieur Botoski a haussé la voix cette fois-ci, égalant son ton.
Il a sorti la photocopie du document légalisé et la lui a remise.
Audrey a pris le dossier les yeux fixés sur M. Botoski, méditant sur le drame qu'il était en train de jouer.
Elle a ensuite tourné les yeux vers le papier qui lui avait été passé. Après l'avoir examiné, ses pupilles se sont dilatées de peur et de choc.
"Que se passe-t-il ici Graham?" demanda-t-elle, alarmée alors qu'elle se levait.
"Nous sommes de retour sur une base de prénoms?" il se moqua.
"Pour répondre à ta question, tu ne sais pas ce qui se passe sur le papier? D'accord, comme tu as du mal à lire, laisse-moi t'expliquer verbalement" dit-il, se penchant en arrière sur sa chaise.
"Ce qui se passe, c'est que tu m'as remis avec succès ma société" Il répondit avec ego et confiance.
"Je ne la renvoie pas?" dit-elle, alarmée.
"Doit-on aussi régler ça au tribunal?" M. Botoski taquina.
"Tu plaisantes si tu crois que je vais rester assise et te regarder inventer des mensonges. Je ne suis pas dupe, tu devrais le savoir maintenant." Elle déchira agressivement le papier qu'il lui avait donné.
"Je n'ai pas signé ça" elle cria de nouveau.
"bien sûr que tu l'as signé" Arthur marchait dans son bureau avec ses mains dans ses poches.
"Qu'est-ce que tu veux dire Babe et... et qu'est-ce que tu fais ici?" Audrey bégaya, choquée que M. Arthur soit dans son entreprise et debout dans son bureau.
"Ce que je voulais dire, c'est que ; toi-même, tu l'as signé pour le rendre à son véritable propriétaire et moi-même, j'en suis témoin" a déclaré Arthur avec un air suffisant.
"Désolé que tu ais été si ivre à ce point que tu ne te souviens de rien de ce genre " dit Arthur.
"Arthur, qu'est-ce qui se passe? Tu connais Graham" demanda-t-elle, l'air consterné.
"Ce qui se passe ici, c'est que ; tu, la chercheuse d'or, as été démasquée. Je connaissais ton complot pour obtenir ma société, tout comme tu as pris celle de M. Botoski" déversa Arthur.
"Babe, babe...Je....Je peux expl....."
"Ne pense même pas que j'achèterai tes explications stupides et malveillantes. Oh, combien tu me dégoûtes Audrey" dit Arthur, reculant alors qu'elle s'approche de lui.
"Je t'avais assez fait confiance pour ne pas avoir remarqué que tu essayais de me manipuler tout ce temps" ajouta-t-il.
"Mon plan initial était de faire ça mais crois-moi, je suis déjà profondément amoureuse de toi" supplia-t-elle.
"D'ici maintenant, tu dois savoir que je te déteste et je ne pourrai jamais croire les mots qui sortiront de ta bouche mensongère et de peste. D'ailleurs, M. Canon n'était en aucun cas une autre expérience pour toi, il faisait partie du plan et c'est la raison pour laquelle ton compte a été vidé" sourit-il.
"M. Canon?" elle demanda en tombant à genoux aux pieds d'Arthur.
"S'il te plaît, ne me fais pas ça, je t'en supplie s'il te plaît" supplia-t-elle en s'agenouillant aux pieds d'Arthur, agrippant fermement sa jambe droite.
Il éloigna sa jambe d'elle...
"Tu es une fraudeuse, une chercheuse d'or et une pitoyable fille de Jézabel. C'est ce que tu es" dit-il.
Quelques secondes plus tard, M. Canon Holmes entra avec un groupe d'hommes.
"Voilà la femme, veuillez la sortir d'ici", M. Canon la désigna au groupe d'officiers.
"Vous êtes en état d'arrestation pour fraude et détournement de biens d'autrui et vous devez rester silencieuse ou tout ce que vous direz ou ferez pourra être retenu contre vous au tribunal. Vous avez le droit d’engager un avocat mais où vous ne pouvez pas en fournir un, le pays vous en fournira un." dit l'un des officiers.
"Arthur s'il te plaît, ne les laisse pas m'emporter. Je suis désolée, s'il te plaît......." elle ne cessait de crier alors qu'elle était emmenée.