Ils regardèrent tous les deux l'homme qui se tenait à la porte, les fixant de ses yeux froids habituels.
"Je... je vais prendre congé... à plus tard Ell... prend soin de toi"
Samantha lui sourit en réponse, ce qui provoqua un sentiment de jalousie chez Winthrop.

Comme il lui manquait de la voir lui sourire ainsi.
Dès que Danny les laissa seuls, le sourire de Samantha disparut, remplacé par un froncement de sourcils.
"Nous retournons à New York ce soir, fais tes bagages"
Sa voix froide lui ordonna, ce qui la fit le regarder avec une froideur équivalente.
"Et je devrais t'écouter pourquoi ?"
Son regard interrogateur et son sourcil levé firent rétrécir le regard de Winthrop sur elle.

"Écoute Samantha, c'est bien si tu ne veux pas me parler ou m'ignorer, mais tu dois quand même suivre mes ordres sans poser de questions."
"Tu te crois dieu ou quoi ? Je ne suis pas tes ordres, Winthrop Vasquez. Plus maintenant "
Tous deux refusèrent de baisser le regard, chacun essayant de montrer sa supériorité.
"Je vois que tu as pris du cran en restant avec ce gars. Alors c'est quoi ?

Tu l'aimes maintenant?"
Sa question lui fit ressentir une pointe de jalousie qu'il essayait de dissimuler.
Avec un sourire narquois sur le visage et les épaules relevées, elle s'approcha de son grand corps.
"Et si c'est le cas ? Et pourquoi cela te concerne, mon cher ex-mari ?"
Ce regard moqueur de la sienne le rendait furieux, lui faisant serrer le poing à ses côtés.
Il était furieux de l'audace de sa femme à déclarer qu'elle avait des sentiments pour quelqu'un d'autre.
Attrapant son poignée tout à coup, il la tira vers lui.
"Si tu penses qu'un foutu contrat peut m'empêcher de te revendiquer.
Alors tu te trompes lourdement, ma chère et innocente femme.
Car tu es à moi Samantha et je vais m'assurer que tu comprennes bien cela !"
Sa prise ferme sur son poignet montrait à quel point il était sérieux.
Avec la jalousie brûlant aussi chaudement que les flammes dans ces orbites bruns, il la fixa d'un regard qui se voulait être un avertissement final.
"A toi ? Es-tu bipolaire ou quoi Winthrop, parce que la dernière fois que je m'en souviens, j'étais ton épouse ignorée, rejetée et embarrassée, pas si belle que ça !!"
Le concours de regards se poursuivit, elle refusant de se soumettre à son regard dominant.
"Lâche-moi la main"
Au lieu de ça, son étreinte se resserra, laissant certainement une ecchymose.
"Pas dans ma putain de vie"
Ses yeux s'écarquillèrent face à la détermination qui transparaissait dans ses paroles.
"Je t'ai dit de me laisser, Winthrop !!"
Sa prise se relâcha sur son poignet pour avoir seulement sa taille attrapée par lui et son dos pressé contre sa poitrine.
Avec ses bras bloquant ses mouvements, il posa sa tête dans le creux de son cou.
Elle luttait pour essayer de desserrer son étreinte, mais n'en fut que davantage emprisonnée.
Son souffle chaud sur son cou lui fit prendre conscience de ses intentions.
Mais malheureusement, sa force ne suffisait pas pour se libérer de sa prison.
"Je te déteste.... Je te déteste tant."
Ses pleurs de frustration le poussèrent à lui déposer un baiser tentateur sur le lobe de l'oreille.
Sa seconde main descendit, effleurant sa peau à travers son t-shirt.
Soulevant l'ourlet de celui-ci avec des doigts joueurs, il traçait des cercles sur sa taille.
"Pourquoi.... Pourquoi fais-tu cela !! Pourquoi es-tu revenu... Laisse-moi simplement !!"
Il était occupé à se perdre dans son parfum enivrant qu'il avait tant désiré.
Sa caresse sur son ventre attisait ses désirs étouffés.
Quand soudain, tout s'arrêta.
Sa main sur sa taille cessa de faire des cercles et sa voix froide la pétrifia de surprise.
"Me caches-tu quelque chose ?"
Ses paroles la rendirent rigide comme une pierre.
En regardant le retrait de ses doigts près de son estomac, sa peur se réalisa.
En une seconde, il se tenait devant elle, ses doigts levant son menton pour la regarder dans les yeux.
"Je vais te redemander... Me caches-tu quelque chose ?"
Ses yeux baissés, son état figé, son regard fuyant suffisaient à lui donner la réponse.
Elle s'attendait à de la violence, mais reçut le silence.
Son silence prolongé fut répondu par un baiser sur son front et elle regarda ces yeux déçus avec surprise.
Avec une caresse attentionnée sur sa tête, il était parti, ordonnant aux gardes de rassembler ses bagages.
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C'était un long vol et les membres fatigués de Samantha avaient désespérément besoin de repos.
S'allongeant sur le lit king-size de l'avion privé, Samantha s'endormit au son de la turbulence.
À son insu, il passa des heures à regarder la beauté de sa femme.
Ses doigts tressaillant à l'idée de toucher cette mèche sur son front, mais son esprit le retenant à la dernière seconde.
Couvrant son corps avec la couverture, il se baissa à son niveau.
Son regard se posa sur son ventre enfle.
Il recevra son rapport dès qu'ils arriveront à New York.
Il lui a donné l'opportunité de lui dire de sa propre volonté, mais elle préférait le silence.
À ce moment-là, il a fallu tout le retenir pour ne pas la faire parler.
Il voulait qu'elle parle, il était désespéré d'entendre "notre enfant" sortir de ses lèvres.
Il serait l'homme le plus heureux de cette planète.
Mais tristement, il pouvait voir le manque de confiance dans ses yeux.
Elle ne voulait pas faire de lui l'homme le plus heureux.
Elle a dit qu'elle le détestait.
Déposant un baiser prolongé sur son nombril, il quitta la pièce en silence.
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"Pourquoi sont-ils ici?"
Samantha a questionné en pointant les gardes devant sa porte.
"Ils sont là pour ta sécurité et oui, tu n'es pas autorisée à quitter cette pièce sans ma permission".
Elle posa ses mains sur ses hanches, le fusillant du regard.
"Est-ce que tu me prends pour un chien ? Je n’ai pas besoin de ta perm-"
"De 6 à 7 heures, tu seras autorisée à te promener dans le jardin, et ce, accompagnée de ces gardes qui te suivront.
Aucun caprice ne sera toléré, tu peux mourir d'ennui si c'est ce que tu veux, mais tu n'as pas le droit de sortir de cette demeure.
Est-ce bien clair ?"
"Non !! Je ne t'écouterai pas !! Tu ne peux pas contrôler ma vie comme ça !!"
"Alors, va donc mourir dehors"
Le froid de sa voix et la vérité derrière ses mots la firent se taire.
Ouvrant et refermant sa bouche comme un poisson, elle hésitait à lui parler de leur enfant.
Après tout, elle doit se rendre à ses contrôles régulièrement.
Son regard était fixé sur l'écran de son téléphone tandis qu'elle jouait nerveusement avec ses doigts.
Dès qu'elle trouva suffisamment de courage pour parler, son téléphone sonna.
Portant le mobile à son oreille, il était parti tout en faisant signe aux gardes de commencer leur service.
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.
"Monsieur, elle s'est rendue trois fois à l'hôpital ces 2 derniers mois."
"Quel docteur ?"
"Monsieur ...une gynécologue"
"Et tu me dis ça maintenant !! Ne t'ai-je pas engagé pour enquêter personnellement sur tout ce qui la concerne."
"J...Je croyais que c'était un contrôle régulier... désolé monsieur-"
"Taisez-vous ! Ramenez-moi juste ses rapports."
Il a raccroché et s'est retourné pour regarder sa chambre.
Heureusement, elle se tenait juste à sa portée de vue, le regard fixé par la fenêtre et les mains croisées devant elle.
Ses yeux se remplirent de larmes de bonheur.
Il était certain qu'elle portait son enfant.
Il ne pouvait pas croire qu'il allait être père.
Mais comment peut-elle lui cacher quelque chose d'aussi grand ?
Il lui fait assez confiance pour savoir qu'elle porte son enfant, alors pourquoi ne peut-elle pas lui faire confiance une fois.
Contrat.
Oui, le contrat était la seule raison.
Elle pense qu'il l'a divorcée et qu'ensuite, il lui arrachera l'enfant.
Oh, Samantha, tu penses si peu de moi.
Faisant des pas précipités vers son bureau, il a sorti les papiers du contrat.
Les glissant dans sa poche, il était prêt à lui apprendre à parler.
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