Sa prise autour de ma taille se resserra, rapprochant nos corps l'un de l'autre, tandis que sa main libre attrapa brutalement mes cheveux et rapprocha dangereusement mon visage du sien. Je fermai les yeux, attendant qu'il m'embrasse aussi brutalement qu'il me prenait, mais je sentis le plus doux frôlement de ses lèvres sur les miennes, ce qui me fit frissonner.
Puis un autre frôlement doux et ma respiration se bloqua. Il me faisait attendre, mais je ne souhaitais pas attendre. Je le voulais, j'avais besoin de lui. J'enroulai mes bras autour de son cou, mais avant que je n'eus le temps de presser mes lèvres contre les siennes, il me tira les cheveux et me fit basculer la tête en arrière.
"Patience, chère épouse, je veux savourer ce moment", dit-il, son ton fut comme une vague brûlante contre ma gorge.
Je m'accrochai à lui, sans pouvoir me tenir debout, tandis que ses lèvres se déplaçaient habilement sur ma gorge, embrassant et mordillant. Ses mains descendirent dans mon dos, s'accrochèrent à mes hanches et me poussèrent encore plus fort contre son corps, comme si je n'étais pas assez proche.
Son parfum enveloppa mon esprit, m'empêchant de penser. J'étais perdue, noyée dans un océan de plaisir. Je me sentis flotter dans l'air, mes pieds ne touchaient plus le sol et soudainement, je me retrouvai sur le lit avec Faust sur moi, me coinçant les mains au-dessus de la tête. Le désir et la faim brûlaient dans ses yeux et il écrasa ses lèvres sur les miennes. Son baiser était brut, intense, envoyant une vague de chaleur à travers mon corps. Ses mains se glissèrent sous ma robe et me caressèrent jusqu'à des sommets à la fois effrayants et excitants.
Les baisers de Faust passèrent d'une douce intensité à une intensité douloureuse, meurtrissant presque mes lèvres. Avant que je ne pusse protester, j'entendis le bruit d'un tissu qui se déchirait.
"Faust..." commençai-je à bout de souffle en le repoussant.
"Qu'est-ce que tu..." les mots moururent dans ma gorge alors que je regardai dans ses yeux rouges avant qu'il ne les ferme.
"Mariette, va-t'en vite avant que je ne te fasse du mal."
Sa voix me donna des frissons et j'envisageai de...
courir pendant un moment, mais quelque chose en moi refusa de s'enfuir. Quelque chose qui entendit la douleur dans sa voix.
Il ouvrit les yeux et son regard se planta dans le mien.
"Je t'ai dit de t'enfuir", grogna-t-il.
"Non, je n'en ai pas envie."
"Je ne peux plus me contrôler, Mariette", répondit-il, les dents serrées, tandis que son corps tremblait violemment. "Tu ne veux pas me voir comme ça."
Je l'eus déjà vu ainsi et il ne me fit pas de mal. Il m'eut sauvée. Je refusai d'avoir peur de lui, je n'avais aucune raison de le faire.
**
Faust fit tout ce qui était en son pouvoir pour faire bouger son corps, s'éloigner le plus possible de Mariette, mais son démon était trop fort, trop affamé. Il goûta à Mariette et en voulut encore.
Il n'était plus maître de la situation et il avait peur pour Mariette, mais elle ne l'écouta pas. Il ferma les yeux et lutta encore une fois contre son démon, mais en vain.
"Faust, ouvre les yeux." Il sentit la main de Mariette sur sa joue.
Non ! Il ne souhaitait pas qu'elle le voie dans cet état, mais il s'est surpris à ouvrir les yeux.
"Regarde-moi", lui murmura-t-elle.
Levant lentement le regard, il la regarda dans les yeux. C'était comme si son corps l'écoutait à sa place. Il n'y avait aucune peur dans ses yeux quand il les regardait, seulement de la curiosité et de la tendresse.
Il n'était pas habitué à cela. Il était habitué à voir la peur et le dégoût dans les yeux des gens. Voir Mariette le regarder comme elle le faisait lui réchauffa le cœur et sans réfléchir, il se pencha et l'embrassa à nouveau. Elle entrouvrit les lèvres et l'entoura de ses bras.
Un sentiment familier, qu'il reconnut comme de l'amour, emplit son cœur. Cela le réchauffa, le calma et, lentement, il sentit la couleur de ses yeux revenir à la normale et ses ongles se rétracter.
Il n'eut pas le temps de réfléchir à ce qui se passait, car il était consumé par le désir qui pulsait en lui. Lentement, il recula et enleva sa chemise tout en étudiant son visage. Ses joues étaient rouges et ses yeux cernés par le désir. Il put entendre le battement féroce de son cœur tandis que son regard parcourait le haut de son corps dénudé.
Sachant qu'elle voulait le toucher, il lui prit la main et la plaça sur sa poitrine. Elle hésita un instant, puis ses mains commencèrent lentement à explorer son corps.
Elle passa ses mains sur son torse, son ventre, ses bras et ses épaules, ses yeux ne montrant rien d'autre que de l'admiration à mesure qu'elle le caressait. Puis ses doigts descendirent le long de sa colonne vertébrale et il gémit de plaisir, si profond qu'il en était presque douloureux.
Bien que souffrant d'une douce agonie, il attendit patiemment, la laissant satisfaire sa curiosité et se familiariser avec son corps. Quand elle eut fini, ce fut son tour.
Il pressa intimement son corps contre le sien, la maintenant au sol avec ses hanches tandis que ses lèvres prenaient les siennes dans un baiser. Sa langue passa sur sa lèvre inférieure et elle se tortilla sous lui, créant une douce friction qui le fit gémir au fond de sa gorge. Sachant l'effet que cela produisait sur elle, il répéta l'opération et elle gémit en réponse.
Il lui enleva sa robe en douceur et commença à explorer son corps à l'aide de ses mains, de ses lèvres et de sa langue. Il savoura la sensation et le goût de sa peau, se délecta du son de ses gémissements.
"Faust !" Elle haleta lorsqu'il passa son doigt à l'intérieur de ses cuisses, ce qui la fit frissonner. Il refit la même chose, mais cette fois avec sa langue, la faisant frémir de façon incontrôlable. Il ne put s'empêcher de sourire à sa réaction alors qu'il poursuivait son aguichage avec ses lèvres et sa langue.
"Faust, s'il te plaît..." dit-elle à bout de souffle, ses mains se mêlant à ses cheveux pour rapprocher son visage du sien.
Il lui donna le baiser qu'elle voulait et elle lui rendit son baiser avec une faim qui le surprit et qui l'excita à un niveau atroce. Sa main se glissa entre ses cuisses et elle poussa un cri de plaisir lorsque sa main toucha une chair sensible et douloureuse.
Elle était à lui maintenant et il allait lui faire comprendre qu'aucun autre homme ne pourrait lui donner du plaisir comme il allait le faire.
**
J'étais complètement désorientée, presque à bout de souffle, tandis que la main de Faust me caressait lentement, rythmiquement, faisant augmenter la pression au creux de mon estomac à chaque caresse. J'enfonçai mon doigt dans ses cheveux lorsque la sensation devint irrésistible, mes muscles se mirent à se contracter, puis un spasme traversa mon corps et ma tête retomba en arrière en poussant un cri.
Je restai allongée, le corps mou, étonnée par ce qui vint de se passer. Quoi qu'il en soit, je ne voulais pas que cela se termine.
"Ce n'est que le début, chère épouse", me chuchota Faust à l'oreille.
Puis les baisers et les caresses commencèrent et mon corps s'enflamma à nouveau. Faust me prit les hanches et je ressentis une vive douleur, mais ce ne fut que de courte durée. Puis vint une sensation incroyable, nos peaux se déplaçant l'une contre l'autre, le frottement allumant un feu qui me brûlait jusqu'au cœur.
Oui, j'étais en feu. Un feu qu'aucune quantité d'eau ne pourrait éteindre.
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À suivre !