Chapter 64
1360mots
2024-01-26 00:01
~ Le point de vue d'Enzo ~
Pourquoi diable ça faisait si mal l'entendre parler de notre bébé perdu. Je savais que c'était entièrement ma faute mais j'ignorais simplement qu'elle était enceinte et si je le savais je n'aurais pas fait quelque chose comme ça. Je la regardais et ses yeux étaient larmoyants alors qu'elle me regardait.
Elle me faisait souffrir en me rappelant ce qui s'est passé dans le passé et le connard que j'étais à l'époque. Toutefois, je n'ai pas pu lui reprocher sa colère, elle avait des raisons de se mettre en colère et elle avait mille raisons de me détester mais pourtant elle était là, me demandant d'être avec elle. Elle ne voulait rien d'autre que moi pour être à elle.
Elle m'a menacé même en me disant qu'elle coucherai avec d'autres hommes si je la quittais. Je voulais rire à cause de ses menaces. Elle ne le ferait pas, je la connaissais bien. J'ai enroulé mes bras autour de sa taille et pressé mon corps contre le sien.
"Tu veux un bébé et je te le donnerai", lui ai-je annoncé.
Puis son expression a soudainement changé et elle a affiché un air enragé. Etait-elle en colère même après avoir dit que je lui donnerai ce qu'elle voulait ? J'ai soupiré et l'ai regardée en attendant qu'elle parle.
"Et toi alors ? Tu ne restes pas ici pour être son père ?" m'a-t-elle demandé furieusement.
Puis elle a placé ses deux mains sur ma poitrine voulant me repousser mais j'ai resserré la prise que j'avais autour de sa taille sans la laisser me repousser.
"Serena..."
J'ai essayé de parler mais elle m'a encore coupé la parole. Elle était à la fois en colère et blessée, voyant ses magnifiques yeux bleus, je pouvais clairement le sentir.
"Si tu ne veux pas rester ici assumer tes devoirs de père, je n'en veux pas. Je ne veux pas porter ton enfant, Enzo. L'enfant que je donne naissance devrait avoir son père et sa mère donc tu n'as pas besoin de rester ici si tu ne peux assumer", a-t-elle informé.
Ainsi, elle a essuyé ses larmes.
"Nous avons eu cette conversation trop de fois Enzo, ce n'est pas la première fois. Comment peux-tu te tenir à l'écart de ton propre enfant après que j'ai accouché ?"
Elle a serré mon t-shirt de toutes ses forces alors qu'elle parlait. Ses mains tremblaient et ses yeux me fulminaient.
"Je te rendrai visite chaque semaine", ai-je riposté à contrecœur.
Dès que j'ai dit cela, elle a levé le bras et m'a giflé le visage. J'ai serré mes mâchoires et l'ai regardée, c'était la première fois qu'elle m'a giflé. Pas même après avoir découvert qu'elle avait fait une fausse couche.
"Chaque semaine ? Une fois par semaine. Vraiment Enzo ? Que c'est drôle. Le roi de ce royaume ne visite ici qu'une fois par semaine. Les gens riront de moi et de mon enfant."
Elle a reniflé tandis que ses larmes roulaient sur ses joues.
Mon cœur s'est serré en l'entendant et quant à moi, j'ai baissé la tête. Ça me faisait vraiment de la peine de la voir me parler comme ça. Elle n'était plus la même femme qui était très docile et innocente devant moi, le temps a tout changé mais n'a toujours pas résolu nos problèmes.
"Alors qu'est-ce qu'il faut que je fasse, Serena?"
J'ai soudainement ressenti de la colère, je ne savais pas quoi faire ni comment faire ça. J'ai baissé la tête et ai commencé à embrasser son cou voulant me calmer car elle avait vraiment le pouvoir de me calmer.
"Ahh.. Enzo."
Soudain Serena a gémi et j'ai marqué une pause. Puis j'ai jeté un regard sur son cou pour voir que j'y avais fait un suçon. M*rde.. j'ai juré et l'ai regardée. Puis elle m'a pointé de ses yeux avant de détourner le regard.
"Prends juste la couronne comme roi. Ton frère peut prendre soin de ta meute, Enzo. Mais s'il te plaît, j'ai besoin de toi."
A ses mots, elle a enfoui son visage contre ma poitrine. Mon cœur battait vite ne sachant pas quoi faire. Je l'ai juste serrée contre moi et ai embrassé sa tête. Puis après un moment, elle m'a regardé et a pressé ses lèvres contre les miennes.
J'ai ri en me rendant compte qu'elle essayait de me séduire. Je l'ai embrassée et caressée. Soudain, j'ai senti ses mains glisser dans mon pantalon et j'ai maudit parce que j'étais déjà dur. Elle a réussi à me séduire sans même faire trop d'effort.
"M*rde... Serena", ai-je lancé en arrêtant ses mains qui se dirigeaient vers mon pantalon.
Puis, elle m'a regardé et a mordillé sa lèvre inférieure de manière séduisante. En la regardant, j'ai senti l'envie de la baiser et j'ai serré ma mâchoire.
"Allons-y", ai-je dit en la saisissant par la taille et en sortant du coin contre lequel je la pressais.
Ensuite, lorsque nous sommes entrés dans sa chambre, j'ai fermé la porte derrière moi et écrasé mes lèvres contre les siennes. J'ai déjà gémi de plaisir. Cette femme était la seule à pouvoir me donner cela.
J'ai ôté sa robe de son corps avant d'enlever ma chemise. Puis, je l'ai pressée contre le mur et soulevée. Serena a ri et passé ses bras autour de mon cou et entouré mes cuisses de ses jambes.
Son corps était pressé contre le mien. La sensation de ses seins voluptueux pressés contre ma poitrine m'a rendu encore plus dur. Je l'ai reposée sur le sol et enlevé mon pantalon. Ensuite, avant que je puisse me glisser à l'intérieur d'elle, Serena s'est agenouillée devant moi, remplissant mon cœur de plaisir avant même de commencer son travail.
En saisissant mon érection avec ses mains, elle l'a doucement caressée, me faisant gémir et j'ai posé ma main sur sa tête. Bientôt, elle m'a pris dans sa bouche et m'a offert le plus grand des plaisirs qu'un homme puisse avoir avec une femme.
"Plus vite..."
J'ai fermé les yeux et penché ma tête en arrière en bougeant sa tête plus vite. Puis, j'ai entendu ses gémissements, ce qui m'a rendu fou. Enfin, relâchant ma semence dans sa bouche, j'ai soupiré. Serena s'est levée et m'a regardé en essuyant ses lèvres de manière séduisante.
"Quand es-tu devenue une renarde ?"
J'ai souri en la saisissant par la taille. Ensuite, elle a ri d'un air mignon et m'a enlacé avec un adorable sourire. Enfouissant son visage contre ma poitrine, elle m'a regardé.
"Je serai toujours une renarde jusqu'à ce que tu me dises que tu ne pars pas."
J'ai ri en l'entendant et j'ai caressé son visage sans savoir quoi dire ou comment réagir après avoir entendu ses vraies intentions. Puis, je lui ai souri et l'ai soulevée en marchant vers le lit. Ensuite, je l'ai jetée dessus.
"Reste à quatre pattes", ai-je ordonné alors qu'elle acquiesçait et se tournait.
P*tain de m*rde. J'ai souri en me glissant dans le lit alors que je saisissais sa taille. Puis, sans perdre de temps, je me suis glissé à l'intérieur d'elle, lui arrachant un gémissement sonore.
Je me suis enfoncé en elle sans merci et ses parois me compressaient. Je n'ai pas pu m'empêcher de gémir à cause de son corps. Elle était toujours la même et toujours aussi réservée. J'étais le seul à l'avoir touchée il y a quatre ans et même ces années, j'étais également le seul homme qui l'a baisée. Je me suis libéré en elle. Je l'ai retournée et l'ai regardée.
Ses yeux étaient fermés et ses lèvres légèrement entrouvertes tandis que son visage avait viré au rose. C'était magnifique. J'ai souri et me suis glissé à nouveau à l'intérieur d'elle alors que je me plaçais au-dessus d'elle. Puis, Serena a ouvert les yeux et m'a regardé.
Avec un sourire charmant, elle a entouré mon cou de ses bras et a enfoui son visage contre mon cou. Elle était juste géniale.
"Enzo... Je t'aime", a-t-elle chuchoté à mon oreille.
Mon cœur battait la chamade en l'entendant dire ça. Je lui ai souri et embrassé le front tandis que je la pénétrais sans limite.
"Je t'aime aussi, Serena."