Chapter 101
687mots
2024-04-19 00:51
Il fallait dire que si l'entreprise de Gaspard avait pu se développer en trois ans et devenir la plus grande société cotée en bourse de Mayfield, c'était parce qu'il avait attaché une grande importance à chaque procédure de production et à tous ses travailleurs.
Les performances de l'entreprise étaient très élevées. Travailler dans cette entreprise était donc un grand bonheur pour Leslie.
Après avoir vérifié les couleurs, Leslie se servit de son téléphone pour prendre une photo des plaques de couleur.

C'était pour une confirmation ultérieure.
Voyant cela, Myla réalisea que Leslie était méticuleuse.
Pourtant, Leslie ne l'avait pas fait seulement parce qu'elle était méticuleuse, mais aussi pour ne pas être piégée.
Elle avait été piégée par d'autres à de nombreuses reprises après être arrivée dans l'entreprise.
Elle avait déjà tiré ses leçons.
Et elle était une apprenante rapide dans cet aspect, car elle avait été prudente depuis qu'elle était enfant, et ce n'était pas une mauvaise chose.

Leslie se souciait rarement des critiques des autres, car elle savait ce qu'elle voulait, et cela demandait du courage et de la décision.
Elle croyait que les actions et la persévérance étaient plus utiles que les plaintes et les griefs.
Elle avait déjà réalisé que la conception de mode était la passion de sa vie.
À dix-sept heures, Leslie quitta le travail à l'heure.

Elle sortit du bureau avec Myla et rencontra Tiago.
Il se dirigea vers Leslie, une main dans la poche de son pantalon. Il avait un beau visage et d'épais sourcils noirs. Il regarda Leslie avec un sourire plein d'élégance : "Madame Blanc, M. Robin veut que vous vous rendiez à son bureau." Il dit lentement de sa voix basse, un peu rauque.
Quand Myla entendit cela, une trace de jalousie traversa ses yeux.
Myla savait que la journée de travail était terminée. Par conséquent, Gaspard devait demander à Leslie de venir à son bureau pour des questions d'ordre privé et non professionnel.
Leslie jeta un coup d'œil à Tiago, réfléchissant à ce que voulait lui dire Gaspard.
Leslie acquiesça avec un sourire en guise de réponse. Puis, elle se dirigea gracieusement vers le bureau de Gaspard avec ses talons hauts de 8 cm, pendant que Myla regardait avec jalousie.
Leslie frappa à la porte.
"Entrez !" La voix de Gaspard était calme.
Pourtant, cela mettait Leslie mal à l'aise. Elle prit une grande inspiration, poussa la porte et entra calmement.
Gaspard était concentré à écrire. Son expression sérieuse le rendait plus charmant. Ses mouvements étaient très élégants.
La lumière du soleil qui entrait par la fenêtre française jetait une faible lumière dorée sur lui, le faisant paraître aussi mystérieux qu'une divinité.
Il baissa légèrement la tête, montrant la ligne de son beau visage statufié. Son cadre joliment sculpté lui conférait une froideur indicible, ce qui n'empêchait pas les gens de vouloir l'approcher.
Il sembla que Gaspard avait senti le regard de Leslie, il leva brusquement la tête et croisa le regard éblouissant de la femme. Leslie n'eut pas le temps de détourner les yeux.
Les lèvres de Gaspard se dilatèrent alors peu à peu. Il sourit, et sa voix est empreinte d'une rare douceur. "Oh, Leslie, asseyez-vous, s'il vous plaît !"
Leslie était légèrement agacée par lui parce qu'elle ne voulait pas qu'il l'appelle par son surnom.
Ils n'étaient pas si proches, et elle n'aimait pas qu'il l'appelle aussi intimement dans l'entreprise. Elle ne savait pas pourquoi il l'appelait ainsi.
Mais Gaspard ignora son agacement et jura dans son cœur.
"Si tu es vraiment Florence, alors tu m'appartiens. Personne ne peut te prendre loin de moi", Gaspard se jura-t-il à lui-même.
Leslie avait déjà volé son cœur pendant les quelques jours qu'ils avaient passés ensemble.
Leslie ne dit rien. Elle s'assit sur le canapé en cuir, attendant tranquillement que Gaspard termine son travail.
Gaspard la regardait du coin de l'œil, souriait et écrivait plus vite.
Cinq minutes plus tard, Gaspard ferma élégamment le document.
Il leva les yeux vers elle avec un sourire. Il la vit assise tranquillement et obéissante sur le canapé. Sa froideur n'était plus visible, loin de là, elle avait l'air paisible.